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Certificat électronique
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Formation Certificat électronique

Formation au certificat électronique : maîtriser la conformité et la sécurité juridique des documents numériques


Dans un contexte de dématérialisation accélérée et d'exigences croissantes en matière de conformité, la maîtrise du certificat électronique est devenue incontournable pour les entreprises, les administrations et les professions réglementées.


Encadrés par le règlement eIDAS (UE 910/2014), les certificats de signature permettent d’identifier de manière fiable une personne physique ou morale dans l’environnement numérique, tout en garantissant l’intégrité juridique des documents signés. Selon les cas, ils doivent répondre à des niveaux d'exigence spécifiques (signature simple, avancée, qualifiée), nécessitant une connaissance fine des textes et des bonnes pratiques.


Les formations référencées ici permettent de comprendre le fonctionnement juridique et technique des certificats électroniques, de mettre en œuvre des dispositifs conformes (signature qualifiée, cachet serveur, horodatage, etc.) et de former vos équipes à l’usage sécurisé et conforme de la signature numérique dans votre secteur d’activité.

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Organisation des formations sur le certificat électronique


Découvrez les modalités concrètes des formations : formats proposés, publics concernés, contenus abordés, conditions d’accès et options de financement.


Type de formation et objectifs

Les formations sur le certificat électronique s’adaptent à la diversité des besoins professionnels et aux exigences réglementaires en vigueur. Elles peuvent prendre la forme de sessions de sensibilisation, de modules techniques ou de parcours juridiques complets, selon le niveau des participants et les enjeux propres à chaque secteur.


Certaines sont axées sur le cadre légal et normatif (règlement eIDAS, conformité nationale), d’autres sur la mise en œuvre opérationnelle (choix des certificats, sécurité, intégration), ou encore sur des cas d’usage spécifiques : marchés publics, santé, professions réglementées, etc.


Objectifs pédagogiques généraux :

  • Comprendre les différents types de certificats électroniques (simples, avancés, qualifiés) et leur valeur juridique
  • Intégrer les règles du règlement eIDAS et les obligations nationales
  • Identifier les exigences sectorielles (public, privé, professions réglementées)
  • Mettre en œuvre une solution de signature électronique conforme et sécurisée
  • Anticiper les enjeux de preuve, de conservation et de traçabilité des documents numériques

Contenu et programme

Le contenu des formations varie selon les objectifs pédagogiques et le niveau d'expertise des participants. Il s’articule généralement autour de trois axes : cadre juridique, aspects techniques, et mise en œuvre concrète en entreprise ou dans un contexte sectoriel.


Les programmes peuvent inclure les thématiques suivantes :

  • Présentation du règlement eIDAS et des textes nationaux applicables
  • Typologie des certificats électroniques et critères de choix (simple, avancé, qualifié)
  • Identification des rôles : signataire, prestataire de services de confiance, autorité de certification
  • Normes techniques et référentiels applicables (ETSI EN 319 411-1/2, formats de signature)
  • Intégration dans les processus internes : signature de contrats, marchés publics, validation de documents RH, etc.
  • Enjeux de conservation, d’archivage légal et de contrôle en cas de litige
  • Études de cas sectorielles : secteur public, notariat, finance, santé, collectivités

Certaines formations incluent des ateliers pratiques, des démonstrations de solutions ou des modules en e-learning pour approfondir les aspects techniques.

Prérequis et public visé

Les formations s’adressent à différents profils :

  • Juristes, DPO, RSSI, responsables conformité
  • Responsables administratifs ou IT en charge des projets de dématérialisation
  • Collectivités, professions réglementées, établissements publics
  • Toute entreprise souhaitant sécuriser ses flux documentaires et engagements numériques

Prérequis : une culture numérique de base est recommandée. Certaines formations avancées exigent une première expérience en gestion documentaire ou en sécurité informatique.

Durée et lieu de formation

La durée varie selon les formats :

  • Initiation ou sensibilisation : de 1 à 2 jours
  • Formation complète avec cas pratiques : 3 à 5 jours
  • Modules spécifiques ou sectoriels : 1/2 journée à 1 jour

Les sessions sont proposées en présentiel, distanciel ou format mixte, selon l’organisme.

Financement

Les formations référencées sur oùFormer sont proposées par des organismes certifiés Qualiopi, ce qui permet leur prise en charge par les OPCO, le CPF (dans certains cas), ou dans le cadre du plan de développement des compétences.


Les conseillers oùFormer peuvent vous aider à :

  • Obtenir un devis clair et personnalisé
  • Monter un dossier de financement adapté à votre statut (entreprise, collectivité, salarié, profession libérale)
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Un contexte numérique en mutation : entre dématérialisation et exigence de confiance

La dématérialisation des échanges, accélérée par les récentes transformations numériques, redéfinit les standards de sécurité et de fiabilité dans les communications professionnelles.

Qu’il s’agisse de contrats, de factures, de décisions juridiques ou d’échanges administratifs, la majorité des documents circulent aujourd’hui sous forme électronique.


Selon une étude de Forrester pour Adobe (2023), 74 % des entreprises européennes ont accéléré leur transition vers des processus 100 % numériques depuis 2020. En parallèle, 82 % des décideurs déclarent que la sécurité des signatures électroniques est désormais une priorité stratégique dans leur organisation (source : Adobe Digital Trends 2023 – Forrester).


Cette digitalisation massive s’accompagne de nouveaux défis :

  • Comment garantir l’identité des signataires à distance ?
  • Comment assurer l’intégrité et la traçabilité des documents ?
  • Quelle valeur juridique en cas de litige ou de contrôle ?

C’est dans ce contexte que le certificat électronique s’impose comme un outil-clé de sécurisation des engagements numériques. Il ne se limite pas à valider une signature : il engage, authentifie, protège et apporte une preuve juridiquement opposable. Face aux cyberattaques, aux fraudes documentaires et aux obligations de conformité croissantes, il devient un élément structurant de la chaîne de confiance numérique, au même titre que les solutions d’authentification forte ou d’archivage à valeur probante.

eIDAS et certificats électroniques : architecture légale et obligations

Depuis le 1er juillet 2016, le règlement eIDAS (n°910/2014/UE) constitue le cadre juridique de référence pour tous les services de confiance, y compris la signature électronique et les certificats numériques au sein de l’Union européenne. Directement applicable dans tous les États membres, ce texte vise à garantir la sécurité, la reconnaissance mutuelle et la valeur juridique équivalente des identifications électroniques et signatures entre pays de l’UE.


Le règlement distingue trois niveaux de signature, chacun étant associé à un niveau de sécurité et à un usage spécifique :

  • Signature électronique simple : elle repose sur des éléments basiques (ex. : nom tapé, scan de signature manuscrite) et n’offre pas de garantie forte d’identité ou d’intégrité.
  • Signature électronique avancée : elle est liée au signataire de manière univoque, permet d’identifier ce dernier, et garantit que le document n’a pas été modifié après signature.
  • Signature électronique qualifiée : délivrée à l’aide d’un certificat qualifié, hébergée sur un dispositif sécurisé, elle bénéficie d’une présomption de fiabilité juridique équivalente à une signature manuscrite (article 25.2 du règlement eIDAS).
Le saviez-vous ? En 2023, seulement 15 % des signatures électroniques utilisées dans les procédures administratives en Europe relevaient du niveau qualifié, bien que ce soit le seul offrant une force probante maximale en cas de contentieux (source : ETSI – European Telecommunications Standards Institute, rapport 2023).

Le règlement eIDAS encadre également d'autres services de confiance liés aux certificats :

  • Cachets électroniques pour les personnes morales
  • Horodatage électronique
  • Envoi recommandé électronique (ERE)
  • Services d’archivage électronique qualifié

Enfin, eIDAS impose que les certificats qualifiés soient délivrés uniquement par des prestataires de services de confiance qualifiés (PSCQ), qui doivent être audités régulièrement et inscrits sur une liste nationale de confiance (TSL – Trusted Service List).

Autorités nationales : l’exemple français et le rôle de l’ANSSI

Si le règlement eIDAS fournit le cadre commun à l’échelle européenne, sa mise en œuvre repose sur les autorités nationales de supervision désignées par chaque État membre. En France, c’est l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) qui assume cette mission depuis 2016.


L’ANSSI est chargée de :

  • Qualifier les prestataires de services de confiance (PSC) souhaitant délivrer des certificats qualifiés ;
  • Maintenir et publier la Trusted Service List (TSL) française, qui recense l’ensemble des prestataires de services de confiance qualifiés (PSCQ) reconnus à l’échelle européenne ;
  • Veiller à la conformité des dispositifs utilisés pour créer les signatures qualifiées (ex. : carte à puce, token, HSM certifié) ;
  • Contrôler le respect des normes et référentiels techniques applicables, notamment le Référentiel Général de Sécurité (RGS) et les normes ETSI (European Telecommunications Standards Institute).
Bon à savoir : seuls les certificats qualifiés émis par des PSC figurant sur la TSL française ou celle d’un autre État membre sont reconnus avec une valeur légale équivalente à une signature manuscrite.

En parallèle, l’ANSSI travaille avec d'autres instances comme :

  • Le SGG (Secrétariat général du Gouvernement) pour la politique de confiance numérique de l’État,
  • La DINUM (Direction interministérielle du numérique) pour la stratégie de dématérialisation,
  • La CNIL, en cas d’interactions avec les données personnelles (identité, certificats nominatifs, etc.).

Ce dispositif garantit une interopérabilité européenne, tout en assurant un contrôle national rigoureux de la sécurité et de la légalité des certificats électroniques utilisés dans les échanges professionnels.

Certificats électroniques : typologies, usages et dispositifs

Les certificats électroniques sont des composants techniques à forte valeur juridique. Ils permettent de lier une identité numérique à une clé cryptographique, et sont délivrés par un prestataire de services de confiance selon un processus strict d’authentification.

Selon l’usage, la cible et le niveau de sécurité requis, plusieurs typologies de certificats existent.

Certificats pour personnes physiques et morales : quelles différences ?

Le certificat de signature électronique personnelle est attribué à une personne physique. Il lui permet de signer des documents en son nom propre, notamment dans un cadre professionnel, où il engage sa responsabilité dans les limites des habilitations ou délégations dont elle dispose.


Le certificat de cachet électronique, quant à lui, est émis au nom d’une personne morale – entreprise, collectivité, administration. Il permet d’authentifier l’origine d’un document sans identification nominative du signataire. Ce type de certificat garantit l’intégrité du contenu et atteste qu’il émane bien de l’entité émettrice.


Enfin, le certificat serveur, souvent appelé certificat SSL/TLS, est utilisé pour sécuriser les communications entre un site internet et ses visiteurs ou entre des systèmes informatiques. Il assure que la connexion est chiffrée et que le nom de domaine correspond bien à l’identité déclarée par son détenteur.

Supports et dispositifs de création de signature qualifiée

Pour qu’un certificat soit reconnu comme qualifié, il doit être hébergé sur un dispositif sécurisé conforme aux exigences du règlement eIDAS :

  • Carte à puce (avec lecteur physique)
  • Token USB sécurisé
  • HSM (Hardware Security Module) certifié
  • Solutions cloud certifiées (avec authentification forte, souvent à double facteur)

Les dispositifs doivent garantir que la clé privée utilisée pour signer ne quitte jamais l’environnement sécurisé. Leur conformité est auditée selon les critères définis dans les normes ETSI EN 419 241 et CEN EN 419 211.

Cas d’usage professionnels et sectoriels

Les certificats électroniques s’intègrent dans une large variété de cas d’usage, avec des niveaux d’exigence variables :

  • Signature de contrats commerciaux (B2B, RH, partenaires externes)
  • Dématérialisation des factures et des bons de commande
  • Réponses aux marchés publics (signature électronique requise via des certificats qualifiés)
  • Actes notariés ou actes sous seing privé à valeur probante
  • Transmissions sécurisées dans le secteur de la santé (DMP, télétransmission)
  • Échanges entre collectivités et services de l’État

Selon le contexte, la signature qualifiée peut être obligatoire ou simplement recommandée, mais elle reste la seule à bénéficier d’une reconnaissance juridique pleine au sein de l’Union européenne.

Formation et conformité : sécuriser vos usages du certificat électronique

Maîtriser les mécanismes du certificat électronique, ce n’est pas seulement comprendre son fonctionnement technique : c’est intégrer toute la chaîne de confiance qui en découle, juridique, organisationnelle, sécuritaire et opérationnelle.


Les erreurs les plus fréquentes ne viennent pas des technologies elles-mêmes, mais d’une mauvaise compréhension des obligations légales, d’une sous-estimation des risques ou d’un déploiement mal adapté aux besoins réels de l’organisation. Utiliser un certificat inapproprié pour signer un contrat à fort enjeu, déléguer une signature sans traçabilité, ou ignorer les délais de renouvellement sont autant de pratiques qui exposent à des risques de nullité, de litiges, voire de sanctions.


Se former permet de :

  • Distinguer précisément les niveaux de certificats et leurs implications juridiques ;
  • Comprendre les normes de conformité applicables (eIDAS, ETSI, RGS…) ;
  • Structurer le projet de déploiement de manière sécurisée et interservices ;
  • Anticiper les demandes d’audit, les contrôles réglementaires ou les procédures contentieuses ;
  • Sensibiliser les équipes aux bonnes pratiques, en particulier dans les secteurs sensibles (finance, assurance, santé, justice, administrations, etc.).

Aujourd’hui, les entreprises, collectivités et professions réglementées ne peuvent plus considérer la signature électronique comme un simple outil. Elle est devenue une preuve engageante, soumise à un environnement juridique strict et à des attentes élevées en matière de sécurité. Se former, c’est s’assurer de faire les bons choix, avec les bons outils, pour les bons usages, en toute conformité.

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