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Formations LCB-FT assurance : répondre aux obligations légales et prudentielles du secteur
La réglementation LCB-FT, relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ne concerne pas uniquement le secteur bancaire. Les acteurs de l’assurance y sont pleinement soumis. Assureurs, mutuelles, institutions de prévoyance, courtiers, agents : tous doivent respecter un cadre légal strict, sous le contrôle de l’ACPR.
Les sanctions récentes l’ont confirmé. L’absence de vigilance, une déclaration non effectuée ou un dispositif inadapté exposent à des risques juridiques et financiers majeurs. L’approche par les risques est désormais incontournable. Chaque entité doit ajuster son organisation aux spécificités de ses produits, de sa clientèle et de ses circuits de distribution.
Sur oùFormer, vous trouverez des formations LCB-FT conçues pour le secteur assurantiel. Elles permettent de maîtriser les textes applicables, de renforcer les dispositifs de conformité, et de répondre aux exigences des autorités de contrôle.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Retrouvez ci-dessous les principales informations sur le contenu, les formats, les publics visés et les modalités pratiques des formations proposées.
Le contenu des formations couvre l’ensemble des thématiques liées à la conformité LCB-FT dans le secteur assurantiel. Selon les programmes, les modules abordent notamment :
Des cas pratiques, mises en situation ou simulations de déclaration de soupçon peuvent être proposés pour une meilleure application sur le terrain.
Ces formations s’adressent à tous les professionnels du secteur de l’assurance concernés par la conformité LCB-FT :
Aucun prérequis technique n’est exigé pour les formations d’initiation. En revanche, pour les sessions de perfectionnement ou de mise à jour réglementaire, une première expérience ou des connaissances de base en assurance sont parfois recommandées.
Les durées varient selon les organismes et le niveau de spécialisation. La plupart des formations s’étendent sur une journée ou deux (soit entre 7 et 14 heures). Certaines peuvent être proposées en format plus court (classe virtuelle) ou sur plusieurs sessions si elles intègrent des exercices pratiques.
Les formations sont disponibles :
Tous les formats respectent les exigences réglementaires en matière de formation professionnelle continue.
Plusieurs solutions de financement sont possibles selon votre statut et le type de formation suivie.
En France, la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) s’appuie sur un socle réglementaire dense, composé de textes européens, nationaux et sectoriels. Le secteur de l’assurance, tout comme les établissements bancaires, est soumis à des obligations strictes, sous le contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).
Les directives européennes constituent le socle harmonisé de la réglementation LCB-FT en Europe. Deux textes sont particulièrement structurants pour les professionnels de l’assurance :
D’autres textes sont en cours de révision à l’échelle européenne avec la mise en place du paquet AML européen, qui prévoit la création d’une autorité européenne dédiée à la LCB-FT (AMLA).
Le droit français encadre la LCB-FT à travers plusieurs textes structurants :
Ces textes imposent aux organismes d’assurance de mettre en place un dispositif adapté à la nature de leurs produits et à leur exposition aux risques.
Deux autorités principales interviennent dans l’application et le contrôle des obligations LCB-FT dans le secteur de l’assurance : l’ACPR et TRACFIN.
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), adossée à la Banque de France, est chargée de veiller au respect par les organismes d’assurance des obligations LCB-FT. Elle dispose d’un pouvoir de contrôle (sur pièces et sur place), de mise en demeure, et de sanction. Les manquements avérés peuvent donner lieu à des amendes administratives, des injonctions, voire à la publication des sanctions au Journal officiel.
Le service de renseignement TRACFIN (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins), rattaché au ministère de l'Économie, reçoit les déclarations de soupçon émanant des professionnels de l’assurance. Il analyse ces signalements et peut, si nécessaire, transmettre les informations aux autorités judiciaires ou à d’autres services de renseignement.
Les entreprises d’assurance, mutuelles, institutions de prévoyance, intermédiaires et courtiers sont soumis à des obligations légales précises en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ces obligations s’appliquent à toutes les étapes de la relation d’affaires : à l’entrée en relation, pendant la vie du contrat, et jusqu’à la cessation de la relation.
Chaque professionnel est tenu de mettre en œuvre des mesures d’identification et de vérification de l’identité :
L’identification doit être effectuée avant d’établir toute relation d’affaires, selon des modalités définies par les articles L.561-5 et suivants du Code monétaire et financier. En cas de doute, ou si les justificatifs sont absents, l’opération doit être refusée ou interrompue.
L’ensemble des acteurs est tenu d’adopter une approche par les risques, centrale dans le dispositif LCB-FT :
Certaines situations requièrent une vigilance accrue : contrats d’assurance-vie à prime élevée, clients non résidents, produits à forte liquidité ou à transmission rapide des fonds.
Les obligations ne s’arrêtent pas à l’entrée en relation. Les professionnels doivent :
Des outils internes peuvent être mobilisés : déclencheurs d’alertes, profils de risque, seuils d’alerte, suivi automatique des flux.
Lorsqu’une opération suspecte est identifiée (origine des fonds, nature ou montage atypique, incohérence avec le profil du client), une déclaration de soupçon doit être transmise sans délai à TRACFIN.
Cette obligation concerne tous les professionnels soumis au régime LCB-FT. Le non-respect de cette obligation est passible de sanctions pénales et administratives (jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende, selon l’article 434-3 du Code pénal).
Les entités doivent également appliquer, lorsque c’est requis, les mesures de gel des avoirs prévues par le droit national ou par les règlements européens. Elles visent à empêcher toute mise à disposition de fonds ou de ressources économiques au bénéfice de personnes, entités ou organisations listées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou en application de sanctions internationales.
L’obligation est immédiate, automatique et prioritaire : elle ne nécessite pas de décision préalable de justice.
Le secteur de l’assurance fait aujourd’hui face à un renforcement significatif des contrôles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT). Longtemps perçus comme moins exposés que les établissements bancaires, les acteurs de l’assurance sont désormais pleinement intégrés au dispositif national de surveillance, avec des obligations aussi strictes que celles imposées aux banques.
Dans son rapport annuel 2023, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a souligné l’intensification de ses contrôles sur le secteur assurantiel.
13 contrôles sur place ont été menés spécifiquement sur le thème de la LCB-FT, en complément de 37 contrôles sur pièces, couvrant principalement des organismes d’assurance-vie, des mutuelles, ainsi que des courtiers.
L’objectif : évaluer la qualité des dispositifs de vigilance, la connaissance client, la formalisation des procédures, et la capacité des professionnels à détecter et signaler les opérations suspectes de manière rigoureuse et documentée.
L’entrée en vigueur du paquet européen LCB-FT (2024-2026), incluant la création de l’autorité AMLA, augure un renforcement durable du cadre européen. Ce nouveau corpus prévoit une supervision centralisée et un alignement plus strict des obligations entre États membres, y compris pour les secteurs non bancaires.
En parallèle, le développement de produits numériques (assurance 100 % en ligne, souscription automatisée, paiement instantané) augmente les risques de contournement des obligations LCB-FT. L’ACPR appelle donc à une vigilance renforcée sur les canaux digitaux et à la formation continue des équipes en charge de la conformité.
Face à la complexité croissante du cadre réglementaire LCB-FT et au niveau d’exigence attendu par les autorités de contrôle, la formation des professionnels de l’assurance n’est plus une option : elle constitue un levier indispensable pour garantir la conformité, limiter les risques et sécuriser les opérations.
Les textes encadrant la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme évoluent régulièrement, tant au niveau national qu’européen. La formation permet de :
Une formation structurée permet de passer de la théorie à l’application concrète au sein de la structure. Elle aide les professionnels à :
La formation est également essentielle pour sensibiliser toutes les équipes, y compris les fonctions commerciales, à l’importance des obligations LCB-FT dans leur quotidien.
En cas de contrôle, la formation joue un rôle central dans la capacité de l’entreprise à :
Un plan de formation documenté et suivi est souvent un critère d’appréciation majeur lors des inspections.
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