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Professionnaliser la formation au travail en hauteur : devenir formateur habilité
La formation de formateur au travail en hauteur permet d’acquérir les compétences techniques, pédagogiques et réglementaires nécessaires pour animer des sessions de formation en sécurité.
Elle s’adresse aux professionnels chargés de former des intervenants amenés à travailler en hauteur, dans le respect des obligations du Code du travail.
Sur oùFormer, accédez à des programmes complets, dispensés par des organismes spécialisés, en centre ou en intra-entreprise. Tous les modules intègrent une partie pratique et une évaluation des acquis, conformément aux exigences réglementaires.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Retrouvez ci-dessous les principales informations concernant la formation de formateur travail en hauteur.
La formation de formateur travail en hauteur a pour objectif de développer les compétences pédagogiques, techniques et réglementaires nécessaires pour animer des sessions de formation en sécurité.
À l’issue du parcours, les participants seront capables de transmettre les bonnes pratiques de prévention des chutes, de sensibiliser aux risques professionnels et d'assurer l’évaluation des acquis conformément aux exigences du Code du travail.
Le programme de formation alterne apports théoriques, ateliers pratiques et mises en situation professionnelles :
La formation de formateur travail en hauteur couvre une large gamme d’équipements que le formateur doit connaître, maîtriser et être capable de transmettre.
Équipements de protection individuelle (EPI) :
Harnais antichute (EN 361), longes, absorbeurs d’énergie (EN 355), antichutes mobiles ou à rappel automatique (EN 360), connecteurs (EN 362), lignes de vie (EN 795), points d’ancrage fixes ou temporaires, casques avec jugulaire.
Moyens d’accès et postes de travail en hauteur :
Échelles, escabeaux, PIRL (plateformes individuelles roulantes légères), échafaudages roulants ou fixes (EN 12810/12811), nacelles (PEMP – EN 280), plateformes suspendues ou sur mât.
Équipements de protection collective :
Garde-corps, platelages sécurisés, passerelles, filets de sécurité (recommandation R446).
La formation inclut également les procédures de vérification avant usage, les obligations d’entretien, les limites d’utilisation, et la connaissance des normes en vigueur. Le formateur apprend à intégrer ces éléments dans ses sessions, pour assurer une transmission fiable et sécurisée.
Public visé :
Prérequis (variables selon les organismes) :
Certains organismes peuvent recommander d’avoir suivi l’autoformation "Bases en prévention des risques professionnels" de l’INRS ou de fournir une attestation récente de formation au travail en hauteur.
La durée de la formation varie selon les modules choisis, entre 21 et 42 heures (de 3 à 6 jours).
Les sessions se déroulent soit en centre agréé, soit en intra-entreprise, sur site client équipé d’infrastructures adaptées au travail en hauteur.
Un recyclage est généralement recommandé tous les 2 à 3 ans, afin de maintenir les compétences pédagogiques et techniques à jour, notamment en lien avec l’évolution des équipements et de la réglementation.
Cette formation peut être prise en charge par l’OPCO de votre branche professionnelle, dans le cadre du plan de développement des compétences. Elle est également éligible à un financement via votre budget formation entreprise. Pour les indépendants, des dispositifs spécifiques peuvent être mobilisés selon votre statut (FAF, AGEFICE, etc.).
Le travail en hauteur est l’une des activités les plus réglementées en matière de prévention des risques professionnels. Les chutes de hauteur figurent parmi les principales causes d’accidents graves et mortels en entreprise, ce qui justifie un encadrement juridique strict pour toute personne amenée à intervenir ou à encadrer ce type de tâche.
Plusieurs articles du Code du travail imposent aux employeurs de former et protéger les salariés exposés au risque de chute :
Ces textes ne laissent place à aucune interprétation : former au travail en hauteur implique d’être formé soi-même, selon des modalités rigoureuses et traçables.
Un formateur au travail en hauteur n’intervient pas comme un simple animateur. Il porte une responsabilité claire :
À ce titre, le formateur est soumis aux mêmes exigences réglementaires que les travailleurs formés, avec un niveau d’exigence encore plus élevé du fait de son rôle de transmission.
La circulaire DRT 99/7 du 15 juin 1999 rappelle que l’employeur demeure responsable de la qualité des formations à la sécurité, même lorsqu’elles sont confiées à un prestataire externe. Il doit donc :
Il n’existe pas de certification nationale unique pour devenir formateur au travail en hauteur. Toutefois, cela ne signifie pas que n’importe qui peut former. La notion de “formateur habilité” repose sur la maîtrise démontrée de compétences techniques, réglementaires et pédagogiques, ainsi que sur la reconnaissance explicite par un employeur ou un organisme de formation.
Contrairement au CACES® ou au SST, la fonction de formateur travail en hauteur n’est pas encadrée par un référentiel national certifiant.
En pratique, les organismes de formation et les employeurs s’appuient sur :
Ainsi, on parle de formateur “habilité” lorsqu’une structure a vérifié sa capacité à transmettre les savoir-faire attendus, en conformité avec les exigences du Code du travail.
Le formateur doit justifier de compétences à trois niveaux :
Le formateur est responsable de la qualité et de la conformité de la formation qu’il dispense. En cas d’accident impliquant un salarié formé, les documents produits (attestation, évaluation, déroulé pédagogique) peuvent être vérifiés pour s’assurer que la formation était adaptée, complète et conforme à la réglementation. Un manquement peut engager sa responsabilité civile, voire pénale.
Le formateur est responsable des conditions de sécurité pendant toute la durée de la session. Il doit veiller à la conformité des équipements utilisés, à la sécurisation des zones de travail et à la bonne exécution des exercices pratiques. Chaque activité doit être adaptée au niveau des stagiaires pour éviter tout risque d’incident.
Le contenu pédagogique dispensé doit être rigoureusement conforme aux exigences réglementaires en vigueur (Code du travail, recommandations CNAM, guide ED 6110). Il doit aussi être adapté au secteur d’activité concerné, au niveau du public formé et refléter les pratiques les plus récentes en matière de prévention des risques.
La traçabilité administrative fait partie intégrante des obligations du formateur. Elle comprend la tenue de la feuille d’émargement, l’élaboration d’un déroulé pédagogique détaillé, la réalisation d’évaluations (théoriques et pratiques), ainsi que la délivrance d’une attestation de fin de formation. Ces documents peuvent être demandés à tout moment en cas d’audit, de contrôle ou d’enquête suite à un accident.
Le formateur doit transmettre aux stagiaires les règles fondamentales d’utilisation, d’ajustement et de vérification des équipements de protection individuelle contre les chutes. Il leur incombe aussi de rappeler les responsabilités individuelles en matière de port des EPI, d’entretien courant et de signalement d’anomalies sur le terrain.
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