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Un parcours encadré pour exercer en télésurveillance et vidéoprotection
Le métier d’opérateur en télésurveillance et vidéoprotection requiert une formation spécifique et réglementée. Il s’exerce dans un cadre strict, soumis à l’autorisation du CNAPS, et nécessite l’obtention d’une carte professionnelle.
Sur cette page, vous trouverez une sélection complète de formations permettant d’accéder à ce métier, d’en maîtriser les compétences techniques et juridiques, et de répondre aux exigences légales en vigueur.
Qu’il s’agisse d’une première qualification, d’un perfectionnement ou d’une remise à niveau, ces formations sont proposées dans différents formats et peuvent être adaptées à votre profil ou à celui de vos équipes.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Avant d’entrer en formation, puis d’exercer ce métier réglementé, certaines conditions doivent être réunies. Ce résumé vous guide, étape par étape, du premier prérequis jusqu’aux débouchés.
Pour accéder à une formation qualifiante, vous devez :
Aucune expérience n’est requise, mais une bonne compréhension du français est attendue.
Quel que soit l’organisme ou le format choisi, le programme repose sur un socle commun défini par la réglementation. La formation permet d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer en toute légalité :
La durée et les modalités peuvent varier selon l’organisme, mais toutes les formations suivent un programme validé par l’État. Elles mènent aux mêmes compétences et permettent de demander la carte professionnelle CNAPS.
Toutes les formations reconnues préparent à l’exercice du métier dans les mêmes conditions. Une fois certifié, vous pourrez exercer légalement et faire évoluer votre carrière dans la sécurité à distance.
Travailler dans la télésurveillance ou la vidéoprotection, c’est exercer un métier de sécurité. Et comme tout métier sensible, il est strictement encadré par la loi.
En France, ces activités relèvent du Code de la sécurité intérieure. Pour les exercer, il ne suffit pas d’être formé : il faut aussi être autorisé à le faire.
Le CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité) est l’organisme public qui supervise les métiers de la sécurité privée. Il contrôle qui peut entrer en formation et qui peut ensuite exercer.
Il délivre deux autorisations indispensables :
Pour exercer en toute légalité, il faut :
Une autorisation préalable de formation reste valable 6 mois à compter de sa délivrance. Elle ne garantit pas l’entrée automatique en formation, mais elle est indispensable pour y accéder.
Les organismes qui forment aux métiers de la sécurité privée doivent eux aussi être autorisés par le CNAPS. Cela garantit la qualité des enseignements, le respect du cadre légal, et la validité de la formation pour l’obtention de la carte professionnelle.
Avant de vous inscrire, il est donc recommandé de vérifier que le centre figure bien parmi les établissements habilités, dont la liste est mise à jour régulièrement par le CNAPS.
Les opérateurs ont accès à des images en direct, des alertes, parfois à des informations confidentielles. Ils peuvent être les premiers à détecter un danger ou une infraction.
Le cadre légal garantit :
Sans autorisation préalable, aucun organisme de formation ne peut vous inscrire à une formation qualifiante. Pensez à faire la demande au moins 2 à 3 semaines avant le début de la session.
La formation pour devenir opérateur couvre l’ensemble des compétences exigées pour exercer dans un centre de surveillance à distance ou dans un poste de supervision vidéo. Elle suit un programme structuré, validé par les autorités, et permet de préparer l’obtention de la carte professionnelle CNAPS.
Le premier pilier de la formation porte sur les règles qui encadrent la profession. Les stagiaires y découvrent les principes de la sécurité privée, le rôle du CNAPS, les obligations déontologiques, et les règles liées au traitement des données personnelles. Ce volet juridique vise à garantir que chaque futur opérateur sache exactement ce qu’il peut faire… et ce qu’il n’a pas le droit de faire.
L’opérateur travaille avec des logiciels de télésurveillance, des systèmes de vidéo, des caméras fixes ou motorisées, des capteurs d’alerte. La formation permet de comprendre le fonctionnement de ces équipements et de s’exercer à leur utilisation. L’objectif est de savoir naviguer dans un environnement technique complexe, mais normé, et de détecter les signaux importants sans se laisser submerger.
Une grande partie de la formation est consacrée à l’action : comment traiter une alerte, comment appliquer les consignes, comment contacter les bonnes personnes, et comment rédiger un compte rendu clair et structuré. Ces gestes sont entraînés à travers des cas concrets, des scénarios simulés et des exercices de mise en situation, proches de ce que vit un opérateur en poste.
Le métier d’opérateur repose aussi sur des qualités humaines. La formation aborde la vigilance, la capacité à rester concentré sur de longues périodes, la gestion du stress, la discrétion et la communication. Un opérateur doit savoir garder son sang-froid, éviter les interprétations hâtives, et travailler en lien avec des équipes internes ou des intervenants extérieurs.
Certaines formations préparent à un Titre Professionnel inscrit au RNCP. Ce diplôme, délivré après validation des blocs de compétences (CCP), atteste officiellement que le candidat est apte à exercer. En fin de parcours, un jury évalue les acquis à travers des épreuves pratiques, un entretien et un dossier professionnel.
Bon à savoir
Certaines formations incluent un stage en entreprise, utile pour découvrir le rythme réel du métier et observer le fonctionnement d’un centre de télésurveillance ou d’une salle de supervision.
Il n’existe pas un seul parcours pour devenir opérateur en télésurveillance ou vidéoprotection. Les formations s’adaptent au profil et aux objectifs de chaque apprenant : que vous soyez en reconversion, déjà salarié du secteur, ou que vous débutiez complètement, plusieurs formats sont possibles.
Le parcours le plus courant est celui qui mène à un titre professionnel, enregistré au RNCP. Il permet d’obtenir les compétences complètes attendues pour exercer, aussi bien en télésurveillance qu’en vidéoprotection. Cette formation est accessible sans prérequis technique, à condition d’avoir obtenu une autorisation préalable de formation auprès du CNAPS.
Elle peut durer de quelques semaines à plusieurs mois, selon le rythme choisi (intensif, continu, alterné…). Elle s’adresse à toute personne souhaitant intégrer durablement le secteur de la sécurité à distance.
De nombreux candidats viennent d’un autre domaine professionnel. La formation s’adapte alors à leur situation : une évaluation préalable peut permettre de moduler la durée, voire de valider certains acquis. Les organismes de formation proposent également des parcours spécifiquement pensés pour les adultes en reconversion, avec des sessions plus flexibles ou des formats à distance partielle.
Dans ce cadre, les droits à la formation (CPF, aides régionales, financement via France Travail) peuvent être mobilisés.
Les opérateurs déjà en poste doivent renouveler leur carte professionnelle tous les 5 ans. Pour cela, une formation dite MAC (Maintien et Actualisation des Compétences) est obligatoire. Elle permet de rester à jour sur le plan juridique, d’intégrer les évolutions technologiques, et de réviser les procédures.
La durée de cette remise à niveau est généralement courte (24 à 31 heures), mais elle doit être effectuée dans un centre agréé. Elle conditionne le maintien de l’autorisation d’exercer.
Certaines formations complémentaires permettent de se spécialiser dans la vidéoprotection urbaine, ou dans la surveillance de sites sensibles. D’autres modules abordent les notions de cybersécurité, de traitement d’images ou de coordination d’équipe.
Ces parcours ne sont pas obligatoires pour débuter, mais ils peuvent offrir des perspectives d’évolution intéressantes, notamment vers des postes de superviseur.
La formation d’opérateur en télésurveillance ou vidéoprotection ouvre l’accès à un métier réglementé recherché dans de nombreux secteurs. Elle permet non seulement d’intégrer rapidement le marché du travail, mais aussi d’évoluer vers des postes à responsabilités, au sein d’un domaine en constante évolution.
Une fois la carte professionnelle obtenue, le diplômé peut travailler dans :
Les postes proposés sont généralement en horaires décalés (travail de nuit, week-ends, 3x8), mais ils offrent une stabilité professionnelle et des perspectives d’embauche durable.
La demande pour des profils qualifiés reste constante, notamment dans les grandes agglomérations, les zones industrielles et les bassins logistiques. Le développement de la vidéoprotection dans les espaces publics renforce également les besoins côté collectivités.
De nombreux employeurs recherchent des opérateurs formés, immédiatement opérationnels, et titulaires de la carte CNAPS.
Avant de vous lancer, vous avez peut-être des questions sur le métier, les conditions d’accès ou les débouchés. Voici les réponses aux interrogations les plus courantes pour vous aider à avancer dans votre projet de formation.
Il surveille à distance des sites pour détecter les incidents et déclencher les bonnes actions.
L’opérateur de télésurveillance travaille depuis un centre sécurisé, où il reçoit les signaux d’alarme envoyés par des systèmes installés sur des sites à protéger (entreprises, commerces, bâtiments sensibles…). Lorsqu’une alerte est déclenchée, il vérifie l’information, applique les procédures prévues et peut mobiliser les intervenants sur place ou alerter les secours. Il assure aussi la traçabilité des événements en rédigeant des comptes rendus d’intervention.
La vidéosurveillance est un terme général, la vidéoprotection désigne un cadre légal spécifique.
En France, on parle de vidéoprotection pour désigner la surveillance vidéo des lieux publics ou ouverts au public (rues, parkings, transports…). Elle est encadrée par le Code de la sécurité intérieure et soumise à autorisation préfectorale. La vidéosurveillance, plus large, peut concerner aussi des lieux privés (entreprises, entrepôts) et ne répond pas toujours aux mêmes obligations. Les opérateurs de vidéoprotection doivent respecter des règles strictes en matière de confidentialité et de droit à l’image.
Il faut suivre une formation agréée et obtenir une carte professionnelle délivrée par le CNAPS.
Le métier est réglementé. Pour y accéder, il faut d’abord demander une autorisation préalable de formation au CNAPS, puis suivre une formation spécifique dans un organisme habilité. Cette formation permet d’apprendre la réglementation, les techniques de surveillance à distance et la gestion des alertes. Une fois le diplôme ou titre obtenu, le candidat peut déposer sa demande de carte professionnelle, indispensable pour exercer légalement.
Le salaire débute autour du SMIC, avec des primes et des évolutions possibles.
En début de carrière, un opérateur gagne généralement entre 1 700 € et 1 900 € brut par mois, selon les conventions collectives du secteur. Des primes de nuit, week-end ou jour férié peuvent s’ajouter. Avec de l’expérience, le salaire peut évoluer, notamment en accédant à des postes de superviseur ou de responsable de site. Certains secteurs (transport, industrie, sites sensibles) peuvent proposer une rémunération plus attractive.
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