Formation Italien

Et vous, où en êtes-vous en italien ? Faites le test en quelques lignes

Avant de vous lancer dans une formation en langue italienne, prenez un moment pour vous situer. Pas besoin de test officiel pour ça : lisez ces profils et voyez celui qui vous ressemble le plus.

"Je reconnais quelques mots, je comprends un peu à l’oral, mais je ne peux pas encore tenir une conversation."

Vous êtes sans doute débutant (A1 à A2). Vous avez envie d’apprendre les bases :

• vous présenter,
• comprendre des phrases simples,
• prononcer correctement,
• construire vos premières phrases utiles.

Objectif : vous sentir à l’aise dans les situations du quotidien et poser des bases solides.

On vous recommande une formation personnalisée niveau débutant, en cours individuel ou en ligne, pour progresser à votre rythme. Les formateurs adaptent le contenu selon vos besoins (voyage, culture, découverte…).

"Je comprends globalement quand quelqu’un parle, je peux me débrouiller en voyage ou au travail, mais je cherche à gagner en fluidité."

Bienvenue au niveau intermédiaire (B1 à B2). Vous vous exprimez déjà, mais vous sentez que :

• vous cherchez encore vos mots,
• vous hésitez à l’oral,
• vous avez besoin de consolider votre grammaire ou d’élargir votre vocabulaire.

Objectif : fluidifier votre expression, oser échanger plus librement, et être plus à l’aise dans les interactions pro ou perso.

On vous conseille une formation intermédiaire sur-mesure ou hybride, avec un formateur pour l’oral et des modules en ligne pour progresser entre les cours.

"Je suis à l’aise à l’oral comme à l’écrit, je lis des documents professionnels en italien et je veux perfectionner mon expression."

Vous êtes probablement niveau avancé (C1 à C2). Vous maîtrisez déjà bien l’italien, mais vous souhaitez :

• affiner votre niveau,
• utiliser un vocabulaire plus spécifique,
• améliorer vos compétences écrites ou orales dans un cadre professionnel.

Objectif : atteindre une maîtrise fluide et nuancée de la langue, et valoriser vos compétences, notamment via une certification.

On vous recommande une formation ciblée sur l’italien professionnel ou la préparation à la certification CLOE. Ces parcours peuvent inclure des simulations de réunions, de mails professionnels, ou de présentations orales.

Vous vous reconnaissez dans l’un de ces profils ? Voici maintenant comment les niveaux sont définis officiellement selon le cadre européen, pour mieux comprendre à quoi ils correspondent concrètement.

Petit rappel : que signifient les niveaux CECRL (A1 à C2) ?

Les formations en langue italienne sont classées selon une échelle européenne appelée CECRL, pour Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. Ce cadre permet de situer votre niveau de manière précise, cohérente et reconnue à l’échelle internationale.

Et c’est exactement le même référentiel qui s’applique pour les autres langues comme l’anglais, l’espagnol, l’allemand ou le portugais : un langage commun pour mieux suivre sa progression et choisir la bonne formation, quel que soit l’objectif.

On y distingue six niveaux progressifs, du plus débutant au plus expert.

Le niveau A1 correspond aux premiers pas : comprendre des phrases simples, se présenter, poser une question basique.
Au niveau A2, on commence à décrire son environnement, parler de ses habitudes, comprendre des consignes courantes.

Le niveau B1 marque l’entrée dans l’autonomie. Vous êtes capable de tenir une conversation simple, de rédiger un petit texte, et de saisir les points essentiels d’un discours.
Le niveau B2 permet de gérer des échanges spontanés, de comprendre des articles, d’exprimer votre avis avec nuance.

En niveau C1, vous communiquez de façon fluide et structurée. Vous êtes à l’aise avec des contenus complexes, à l’écrit comme à l’oral.
Et enfin, le niveau C2 désigne une maîtrise quasi native : vous captez les nuances, argumentez, rédigez ou interagissez avec aisance dans toutes les situations.

Maintenant que vous situez plus clairement votre niveau, voyons quelles certifications en italien peuvent vous permettre de le valider officiellement et d’ouvrir des portes, notamment pour le financement ou votre évolution professionnelle.

Obtenir une certification en italien : à quoi ça sert, et laquelle choisir ?

Vous apprenez l’italien pour le plaisir, pour un projet professionnel ou pour booster votre CV ?
Alors, à un moment, la question de la certification linguistique va se poser. Et bonne nouvelle : ce n’est ni obligatoire, ni réservé aux bilingues.

Mais si vous souhaitez valoriser vos progrès, faire reconnaître officiellement votre niveau, ou mobiliser votre CPF, une certification peut tout changer.

La certification CLOE Italien (Chambres de Commerce)

La certification CLOE (Compétences Linguistiques Orales et Écrites) est aujourd’hui l’une des plus utilisées dans le cadre des formations professionnelles en italien. Si vous souhaitez faire reconnaître officiellement votre niveau, valoriser votre parcours ou mobiliser votre CPF, c’est souvent celle qu’il vous faut.

Elle est conçue par le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI France), ce qui en fait un référentiel très apprécié dans le monde de l’entreprise.

Le test évalue vos compétences de manière pragmatique et contextualisée, selon les critères du CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues).

Il se déroule en deux temps :

1. Test en ligne (en autonomie)

• Compréhension écrite (courts textes, messages, articles simples)
• Compréhension orale (dialogues, annonces, extraits audio)
• Grammaire et lexique professionnel

2. Entretien oral avec un évaluateur certifié (en visio ou par téléphone)

• Échange de 15 à 20 minutes, structuré selon votre niveau
• Simulation de situations concrètes (présentation, échanges pro, mise en situation)

Reconnue au niveau national, la certification CLOE est largement utilisée dans le monde professionnel. Elle est éligible au CPF, facile à organiser à distance, et conçue pour évaluer des compétences concrètes en italien professionnel, tant à l’écrit qu’à l’oral.

DCL Italien (Diplôme de Compétence en Langue)

Le DCL Italien est un diplôme national délivré par le ministère de l’Éducation nationale, conçu pour évaluer la capacité d’un candidat à utiliser la langue italienne dans un contexte professionnel réel. Il s’adresse à toute personne souhaitant faire reconnaître ses compétences linguistiques de manière officielle et durable.

Ce diplôme est particulièrement recherché dans le secteur public, les collectivités territoriales, les établissements publics et les grandes structures privées. Il est également apprécié dans les domaines de la santé, de l’administration, du social et de l’enseignement.

Le DCL repose sur une mise en situation professionnelle complète, construite comme une mission à réaliser dans une entreprise fictive. L’épreuve mobilise l’ensemble des compétences linguistiques dans un scénario réaliste : compréhension de documents, rédaction, interaction orale, gestion d’informations.

Pendant l’examen, vous devez :

• lire et comprendre des documents professionnels écrits en italien,
• écouter et analyser des consignes ou échanges oraux,
• rédiger des courriels ou notes internes,
• participer à un échange ou formuler des propositions à l’oral.

Le tout se déroule en continu, sans pauses, dans un contexte proche de la réalité du travail.

L’examen a lieu en centre agréé (pas à distance), à des dates fixes dans l’année. Vous n’avez pas besoin de choisir un niveau à l’avance : le diplôme obtenu correspond au niveau CECRL atteint entre A2 et C1.

Il existe aussi d’autres certifications comme le CELI ou le CILS, principalement utilisées dans un cadre universitaire ou pour un projet d’expatriation.

Une fois votre certification choisie, reste à répondre à une autre grande question : comment financer votre formation en italien sans que le budget devienne un frein ?

CPF, entreprise, aides : trouvez le bon coup de pouce pour apprendre l’italien

Se former à une langue étrangère comme l’italien représente une vraie opportunité… mais c’est souvent le financement qui freine. Bonne nouvelle : plusieurs solutions existent, simples à mettre en place, et dans la majorité des cas, vous n’aurez pas à payer la formation de votre poche.

Voici un tour d’horizon des dispositifs que vous pouvez mobiliser, en fonction de votre statut et de votre projet.

Le CPF : votre Compte Personnel de Formation

Le CPF est aujourd’hui le moyen le plus accessible pour financer une formation en italien.

Chaque personne active dispose d’un compte alimenté automatiquement chaque année (jusqu’à 500 € ou 800 € par an selon les cas), qu’elle peut utiliser quand elle veut, sans passer par son employeur.

Pour que la formation soit éligible, elle doit préparer à une certification reconnue, comme le CLOE Italien.

L’inscription se fait en quelques clics sur moncompteformation.gouv.fr, ou directement via la fiche formation sur oùFormer si un lien CPF est disponible.

Si votre solde couvre l’intégralité du montant, vous n’avez rien à avancer. En cas de reste à charge, vous pouvez compléter par carte bancaire.

À savoir : la plupart des formations en italien proposées sur oùFormer sont éligibles au CPF. Ce sera toujours indiqué sur la fiche formation.

Le financement par l’employeur ou l’OPCO

Si vous êtes salarié, il est tout à fait possible de faire financer votre formation en italien par votre entreprise. C’est souvent le cas lorsqu’il y a un lien direct avec votre activité :

• échanges réguliers avec des clients ou fournisseurs italiens,
• missions à l’international,
• développement de compétences linguistiques liées à votre poste.

Votre employeur peut financer cette formation via le plan de développement des compétences, ou la faire prendre en charge par son OPCO (Opérateur de Compétences).

Comment procéder :

• Parlez de votre projet à votre manager ou au service RH ;
• Proposez une ou plusieurs formations repérées sur oùFormer (avec devis à l’appui) ;
• Si l’accord est donné, votre entreprise gère ensuite l’inscription et le financement.

oùFormer peut vous fournir un devis clair et complet, adapté à votre demande, à transmettre à votre employeur ou à l’OPCO.

Et si vous financez vous-même ?

Certaines personnes préfèrent ne pas passer par un dispositif. Dans ce cas, l’auto-financement reste possible, sans engagement administratif.

Sur oùFormer, plusieurs formations proposent :

• des forfaits horaires adaptés à votre budget (7h, 10h, 20h, 25h…) ;
• un accompagnement individualisé, même sans certification ;
• un devis clair et transparent, sans mauvaise surprise.

Certaines structures proposent également un paiement en plusieurs fois, sur demande.

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