Formation Suédois

Et si parler suédois au travail devenait une compétence stratégique ?

Ce n’est pas la langue la plus parlée… mais dans certaines entreprises, c’est celle qui ouvre les bonnes portes.

Une présence économique suédoise bien ancrée en France

La Suède n’est pas qu’un partenaire culturel. C’est un partenaire économique solide, implanté et actif sur le territoire français.

Plus de 600 entreprises suédoises sont présentes en France, représentant plus de 90 000 emplois directs. Elles couvrent une large palette de secteurs :

• Énergie et industrie (Vattenfall, Alfa Laval)
• Transports et logistique (Volvo Group, Scania)
• Informatique et télécoms (Ericsson)
• Commerce et distribution (IKEA, H&M)
• Santé et biotechnologies (Mölnlycke, Elekta)

Dans ces structures, les échanges se font souvent en anglais, mais lorsqu’il s’agit de créer une relation durable, de négocier un contrat ou d’intégrer une équipe locale, la langue suédoise devient un vrai levier de fluidité et de crédibilité.

Parler suédois, c’est aller au-delà de la simple traduction

Dans les fonctions commerciales, techniques, RH ou managériales, une langue étrangère ne se limite jamais aux mots. Elle donne accès à une manière de penser, de gérer les priorités, de construire un accord.

Parler suédois, c’est comprendre les codes professionnels du pays, ajuster sa communication, éviter les malentendus, et gagner en efficacité.

C’est aussi un signe de respect, souvent très apprécié en Suède, où l’on valorise la modestie, la transparence et l’effort de s’adapter.

Du côté des entreprises françaises, ce sont souvent les équipes export, projets internationaux, recrutement ou management de filiale qui initient la démarche : une formation suédois devient alors un outil stratégique, bien plus qu’un simple apprentissage linguistique.

Le suédois : une langue accessible, même pour les non-linguistes

Pas besoin d’avoir une mémoire exceptionnelle ou un passé de polyglotte pour apprendre le suédois. C’est une langue bien plus abordable qu’on ne l’imagine, surtout pour un francophone qui a déjà des notions d’anglais.

Une grammaire claire, une structure logique

Le suédois appartient à la famille des langues germaniques. Cela veut dire qu’on y retrouve des structures familières, des mots transparents, des tournures logiques.

Pas de conjugaisons complexes. Pas de genres grammaticaux à retenir à chaque mot. Pas de déclinaisons comme en allemand. Une grammaire allégée, une syntaxe stable, et un système verbal simple à assimiler.

Une prononciation particulière, mais vite maîtrisable

Ce qui demande un peu plus de concentration au début, c’est la prononciation. Certains sons sont typiquement suédois (comme le "sj" ou les voyelles ä, ö, å), et peuvent dérouter au départ.

Mais ces sons suivent des règles, toujours les mêmes, ce qui rend leur apprentissage bien plus intuitif qu’il n’y paraît.

Et bonne nouvelle : le suédois parlé est très standardisé. La langue reste claire à l’oral, avec un débit mesuré, une articulation nette, et très peu d’exceptions.

Bon à savoir : Le suédois est aussi une langue-passerelle vers le norvégien et le danois. Une fois les structures du suédois en place, comprendre les autres langues scandinaves devient largement plus accessible, un avantage de taille pour ceux qui travaillent à l’échelle nordique.

Se repérer dans les niveaux : débutant, intermédiaire ou avancé ?

Avant de choisir une formation, il est utile de savoir où vous en êtes, même approximativement. Cela permet de trouver un programme adapté :

• ni trop basique (vous risquez de vous ennuyer),
• ni trop complexe (vous risquez de décrocher).

Et pas d’inquiétude : les organismes de formation peuvent vous aider à vous positionner, avec un test ou un échange préalable.

Une référence claire : l’échelle du CECRL

La majorité des formations utilisent aujourd’hui le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). Voici une explication simple, pensée pour un usage professionnel :

Certifications en suédois : ce qu’elles valent vraiment sur le marché professionnel

Vous avez choisi de certifier votre niveau de suédois. 

Sur un CV, dans un dossier de mobilité ou face à un recruteur, une certification apporte de la clarté et de la crédibilité. Elle prouve que vous êtes capable d’utiliser la langue dans un cadre concret.

Reste à choisir celle qui correspond à votre projet : emploi, expatriation, études, reconversion… Voici les principales options.

Le Swedex : la certification la plus utilisée en contexte professionnel

Le Swedex (Swedish Examinations) est une certification internationale, élaborée par l’Université de Göteborg avec le soutien de l’Institut suédois. Elle évalue les quatre compétences : compréhension écrite et orale, expression écrite et orale.

• Niveaux proposés : A2, B1 et B2 du CECRL
• Public concerné : toute personne non native apprenant le suédois (salarié, indépendant, étudiant, en reconversion…)
• Utilisation : valorisation sur un CV, VIE, expatriation, dossier de candidature à l’international
• Organisation : examen disponible dans des centres agréés dans plus de 28 pays (dont la France)
• Format : environ 3h d’épreuves, en présentiel (oral + écrit)
• Taux de réussite : 60 % requis pour valider, avec possibilité de repasser une seule partie si besoin
• Financement : éligible CPF si intégré à une formation préparatoire

Bon à savoir : De plus en plus d’organismes de formation partenaires de oùFormer intègrent la préparation au Swedex dans leurs parcours, avec des mises en situation ciblées sur les attendus de l’examen.

Le TISUS : pour les projets universitaires en Suède

Le TISUS (Test in Swedish for University Studies) est une certification de haut niveau (C1), exigée pour intégrer un cursus en suédois dans une université suédoise. Moins courant en entreprise, mais incontournable pour les candidats à des études supérieures ou des doctorats.

• Niveau visé : C1 – autonome, nuancé, académique
• Public : étudiants étrangers souhaitant poursuivre des études en suédois
• Contenu : compréhension écrite, production écrite (essai argumenté), entretien oral
• Sessions : plusieurs fois par an, dans des centres habilités en Suède ou à l’étranger
• Financement : rarement éligible CPF, sauf dans le cadre d’un projet professionnel structuré

Les attestations CECRL : une alternative souple et utile

Si vous ne souhaitez pas passer un examen officiel, de nombreuses formations délivrent en fin de parcours une attestation de niveau CECRL, sur la base des compétences observées.

Ce document n’a pas de valeur de diplôme, mais il reste utile pour justifier un niveau opérationnel, notamment dans un contexte RH, une mobilité interne ou un dossier de formation.

• Format : délivrée par l’organisme de formation, souvent après un test interne
• Utilisation : à joindre à un CV ou à un dossier, notamment en complément d’une formation professionnelle
• Reconnaissance : dépend de l’organisme émetteur, mais souvent acceptée dans le monde pro
• Souple et rapide : pas d’examen officiel, pas de frais supplémentaires

Financer sa formation en suédois : plusieurs options selon votre statut

Selon votre situation professionnelle, plusieurs solutions existent pour prendre en charge votre formation, partiellement ou intégralement. Et dans bien des cas, il suffit d’une demande bien orientée pour débloquer un financement adapté.

Salarié·e du privé : CPF, entreprise ou OPCO

Si la formation que vous visez prépare à une certification reconnue (comme le Swedex), vous pouvez mobiliser votre Compte Personnel de Formation (CPF). Ce dispositif vous permet de réserver et financer directement votre parcours, sans passer par votre employeur.

Autre possibilité : faire intégrer la formation au plan de développement des compétences de votre entreprise. Dans ce cas, c’est l’employeur qui engage la démarche, souvent avec un cofinancement via son OPCO (l’opérateur de compétences rattaché à votre branche).

Certaines formations permettent même d’activer les deux leviers : CPF + abondement employeur.

Indépendant·e ou freelance : une prise en charge est possible

Les professionnels non salariés disposent aussi de droits à la formation, souvent méconnus. Selon votre activité, vous relevez d’un Fonds d’Assurance Formation (FAF), comme le FIFPL, l’AGEFICE ou le FAFCEA.

Une fois votre organisme identifié, vous pouvez faire une demande de prise en charge pour une formation en suédois, à condition qu’elle soit en lien avec votre activité ou vos perspectives de développement professionnel. La demande doit être déposée en amont du démarrage de la session.

Bon à savoir : Contenu de la formation, prise en charge, choix du format… quelle que soit votre question, les conseillers oùFormer sont disponibles pour vous accompagner. 

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