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Réglementation EASA : les formations obligatoires pour le personnel de maintenance
La maintenance aéronautique civile en Europe est soumise à une réglementation stricte, harmonisée à l’échelle de l’Union européenne par l’EASA (European Union Aviation Safety Agency). Cette réglementation impose un ensemble de formations obligatoires, aussi bien en phase initiale qu’en formation continue, pour tous les personnels amenés à intervenir directement ou indirectement sur un aéronef ou sur sa navigabilité.
Aucune organisation de maintenance, aucun personnel technique ou de navigabilité ne peut opérer légalement sans avoir suivi ces formations dans les conditions exigées.
Ces obligations sont définies dans les différentes parties du Règlement (UE) n°1321/2014, notamment :
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Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Les formations EASA sont obligatoires pour tous les professionnels impliqués dans la maintenance ou la gestion de la navigabilité des aéronefs civils. Chaque catégorie de personnel est tenue de suivre des formations spécifiques, en fonction de son rôle et des exigences du règlement (UE) n°1321/2014.
Toute personne amenée à exécuter des tâches de maintenance sur un aéronef doit suivre une formation de base (modules Part-66), puis, selon le type d’appareil, une formation de type. Cela concerne notamment :
Ces professionnels sont également soumis aux formations obligatoires en facteurs humains, EWIS, Fuel Tank Safety, et aux refresh périodiques.
Les planificateurs de maintenance, ingénieurs navigabilité ou personnels du bureau technique sont concernés par :
Ces profils, bien qu’éloignés des interventions physiques, ont un impact direct sur la sécurité opérationnelle.
Les personnels chargés du contrôle qualité, de l’audit interne ou du suivi réglementaire doivent maîtriser :
Ils sont également soumis à la formation Facteurs Humains, souvent élargie à la dimension organisationnelle.
Depuis l’entrée en vigueur de la Part-CAMO, tous les professionnels assurant la gestion continue de la navigabilité doivent être formés :
Cela concerne notamment les responsables CAMO, ingénieurs navigabilité, techniciens dossiers, planificateurs et inspecteurs de revue.
L’EASA impose un socle de formations obligatoires pour garantir la sécurité, la conformité réglementaire et le maintien des compétences dans tous les environnements de maintenance. Ces formations s’appliquent selon le poste occupé, le niveau de responsabilité, et les types d’aéronefs entretenus. Elles doivent être délivrées en amont de toute prise de fonction autonome, puis renouvelées périodiquement dans les conditions définies par les AMC/GM.
Cette formation permet d’identifier les causes d’erreurs humaines et de réduire les risques d’incident par une meilleure compréhension :
Elle est obligatoire dès l’entrée en poste pour tous les techniciens, agents CAMO, planificateurs, responsables qualité ou cadres techniques. Un refresh est exigé tous les deux ans, selon les recommandations des AMC/GM.
La FTS vise à prévenir les risques d’explosion dans les réservoirs de carburant et couvre les notions de zones CDCCL (Critical Design Configuration Control Limitations).
Elle est structurée en deux niveaux :
Une mise à jour est requise tous les deux ans, avec traçabilité obligatoire.
Cette formation concerne tous les personnels susceptibles d’intervenir sur ou autour des systèmes de câblage électrique des aéronefs.
L’EASA distingue 8 groupes fonctionnels, définis dans l’AMC 20-22 :
Le niveau de formation est adapté au poste. Un recyclage est recommandé tous les 2 à 3 ans, notamment lors de l’introduction de nouveaux types d’aéronef.
Cette formation permet de comprendre les exigences opérationnelles liées à l’agrément d’un organisme de maintenance (MOA) :
Elle est particulièrement recommandée pour les techniciens certifiants nouvellement intégrés, les superviseurs, auditeurs internes et responsables qualité.
Cette formation est généralement dispensée dès l’embauche, et actualisée en cas de changement réglementaire ou de réorganisation.
Cette formation vise à limiter les risques liés aux corps étrangers pouvant endommager un aéronef ou compromettre la sécurité.
Elle concerne tout le personnel amené à intervenir dans les zones sensibles : hangars, pistes, ateliers.
Le contenu inclut :
Bien qu’elle ne soit pas formellement imposée par un AMC, cette formation est exigée dans la plupart des politiques sécurité des organismes Part-145. Elle est généralement renouvelée tous les deux ans.
La licence de maintenance aéronautique Part-66, délivrée conformément au règlement (UE) n°1321/2014, est obligatoire pour exercer des fonctions de certification des travaux de maintenance sur aéronefs civils. Cette licence s’obtient après une formation structurée, un contrôle rigoureux des connaissances et une validation des compétences pratiques.
Son obtention et son maintien impliquent plusieurs types de formations spécifiques, encadrées par des référentiels stricts.
Pour obtenir une licence Part-66, le candidat doit suivre une formation de base auprès d’un organisme agréé Part-147, couvrant un ensemble de modules théoriques.
Selon la catégorie de licence visée (B1.1, B1.3, B2, B3, C), il doit valider :
Un examen est requis pour chaque module, ainsi qu’une expérience pratique documentée dans un environnement aéronautique conforme.
Une fois la licence obtenue, le personnel certifiant doit obligatoirement suivre une formation de type pour chaque modèle d’aéronef sur lequel il est amené à intervenir.
Cette formation comprend deux volets :
La durée varie selon le type d’appareil et la complexité (généralement de 4 à 8 semaines). Cette formation est exigée pour exercer des fonctions de certification (signature du CRS) sur un type donné.
Dans certains cas, notamment pour les jeunes licenciés, la réglementation impose la réalisation d’une formation en situation réelle de travail appelée On-the-Job Training (OJT).
Elle est exigée :
L’OJT permet de développer la maîtrise des procédures, outils, documents et contraintes opérationnelles, en vue de délivrer une autorisation de certification.
La licence Part-66 elle-même n’expire pas, mais les privilèges de certification associés sont suspendus si :
aucune activité n’a été exercée sur le type concerné depuis plus de 2 ans,
L’entreprise Part-145 est responsable de la vérification de la compétence continue, mais le titulaire reste juridiquement responsable de la validité de ses autorisations.
Le maintien de compétence est une obligation réglementaire pour tout personnel travaillant dans un organisme Part-145 ou Part-CAMO. Il ne s’agit pas d’un choix, mais d’une exigence de l’EASA, prévue pour garantir la sécurité, l’actualité des connaissances et la conformité aux évolutions réglementaires.
Les organismes doivent établir un programme de formation continue conforme aux AMC 145.A.35 et CAMO.A.305(g). Ce programme s’adresse à l’ensemble du personnel technique, certifiant, planificateur, qualité ou CAMO.
Il inclut notamment :
Chaque action de formation doit faire l’objet d’un enregistrement formel, sous la forme d’une attestation ou d’un certificat nominatif. Elle doit également être tracée dans le dossier de compétence du salarié, et pouvoir être vérifiée à tout moment par les autorités compétentes, notamment l’OSAC ou l’EASA. En l’absence de preuve documentaire, l’organisme s’expose à une non-conformité, pouvant aller jusqu’à la suspension d’une autorisation individuelle ou d’un agrément.
L’entreprise doit proposer les formations nécessaires, en assurer le suivi et veiller à leur adéquation avec les fonctions exercées.
Le salarié, quant à lui, reste responsable de la validité de ses autorisations, notamment en cas d’activité discontinue ou de changement de poste.
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