Manager les personnalités difficiles

• Identifier les principaux modèles de référence de la personnalité (Kretschmer, Eysenck, Cloninger, etc.) et distinguer les notions de tempérament, de caractère et de personnalité.

• Comprendre les grands profils de personnalité (anxieuse, paranoïaque, obsessionnelle, évitante...) à travers leurs origines, leurs dynamiques internes et leurs modes d’expression au quotidien.

• Adapter sa posture face à la diversité des personnalités, en soutenant les forces de chacun tout en limitant les effets perturbateurs sur le collectif de travail.

A – Repères fondamentaux pour comprendre la diversité des personnalités

• Panorama des grands modèles de classification, de l’Antiquité à aujourd’hui : d’Hippocrate à Kretschmer.

• Présentation des approches dimensionnelles de la personnalité (Catell, MMPI, Eysenck).

• Les apports de Cloninger : tempérament, caractère et interactions.

• Identifier ce qui caractérise une personnalité dite “difficile”.

B – Explorer les profils de personnalité complexes

• Analyse des principaux profils : anxieux, paranoïaque, obsessionnel, narcissique, dépendant, évitant, dépressif, passif-agressif…

• Compréhension de leurs logiques internes : croyances, modes de pensée et comportements types.

C – Comprendre les mécanismes en jeu

• Études de cas et illustrations à partir du cinéma et de la littérature.

• Quand un trait de personnalité devient pathologique.

• Lien entre personnalité, rapport au monde et relation à l’autre.

• Analyse des dynamiques relationnelles et des interactions au sein d’une équipe.

D – Les marges et les limites du changement

• Peut-on vraiment changer ? Les résistances psychiques et comportementales.

• Aider à l’évolution : leviers possibles et posture de recul.

E – Des outils concrets pour mieux interagir

• Bonnes pratiques et écueils à éviter face aux personnalités complexes.

• Communication assertive et bienveillante : clarté, écoute, respect et distance ajustée.

• Régulation émotionnelle : posture, respiration, gestuelle et ancrage.

• Gérer les conflits sans perdants : comprendre la place de la culpabilité et de l’agressivité.

• Identifier et désamorcer les attitudes de sur-victimisation.