Nous utilisons des cookies pour vous fournir l'ensemble de nos services, notamment la recherche et les alertes. En acceptant, vous consentez à notre utilisation de ces cookies.
Choisir mes préférences
Habilitation N1/N2 : une exigence d’accès aux sites industriels
Aucun intervenant d’une entreprise extérieure ne peut accéder à un site industriel sans avoir été formé aux règles de sécurité applicables. Cette exigence, fondée sur le cadre réglementaire national, concerne l’ensemble des secteurs soumis à risques, notamment les sites classés ICPE ou SEVESO.
La formation de Niveau 1 s’adresse aux personnels exécutants. Celle de Niveau 2 est réservée aux encadrants opérationnels. Toutes deux reposent sur le référentiel DT 40, élaboré par France Chimie, et répondent aux exigences de prévention définies par les décrets du 14 novembre 1988 et du 20 février 1992.
Ces formations ne relèvent pas d’une simple sensibilisation. Elles conditionnent l’autorisation d’intervention sur site et engagent la responsabilité des entreprises utilisatrices comme extérieures.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Les formations de Niveau 1 et Niveau 2 répondent aux exigences du référentiel DT 40. Elles conditionnent l’accès aux sites industriels et encadrent la prévention des risques. Voici l’essentiel à connaître avant d’y inscrire vos équipes.
Des compétences concrètes pour intervenir en toute conformité.
Un programme structuré autour de la prévention des risques et de la gestion de chantier.
Niveau 1 (7h) :
Niveau 2 (14h) :
Un dispositif différencié selon le niveau de responsabilité.
Des formats adaptés à la réalité du terrain.
Les sessions peuvent se dérouler en centre agréé ou sur site, en intra ou inter-entreprises, selon l’organisation choisie.
Une validation encadrée par des exigences précises.
Une reconnaissance officielle à durée limitée.
Le certificat de Niveau 1 est valable 3 ans. Celui de Niveau 2 est valable 4 ans. Le recyclage est obligatoire à échéance pour maintenir l’autorisation d’accès aux sites industriels concernés.
Lorsqu’une entreprise extérieure intervient sur un site industriel, les responsabilités en matière de sécurité ne disparaissent pas : elles se partagent entre l’entreprise utilisatrice et l’entreprise extérieure, conformément aux exigences du Code du travail et aux textes réglementaires en vigueur.
L’article L.4121-1 du Code du travail impose à tout employeur de « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Cela s’applique aussi bien à ses propres salariés qu’à ceux d’une entreprise tierce intervenant sur site, dans le cadre d’une obligation de coordination prévue par les articles R.4511-1 et suivants.
Cette coordination se formalise par la mise en œuvre :
Dans ce cadre, la formation sécurité des personnels extérieurs (Niveau 1 pour les intervenants exécutants, Niveau 2 pour les encadrants) s’inscrit comme une mesure de prévention opérationnelle. Elle permet à l’entreprise extérieure de respecter son obligation de formation à la sécurité (article L.4141-2), et à l’entreprise utilisatrice de garantir que les intervenants sont informés des risques et des règles applicables sur site.
Cette démarche est aujourd’hui reconnue comme une exigence professionnelle, particulièrement dans les secteurs classés à haut risque (sites SEVESO, ICPE…), où la coactivité constitue un facteur aggravant en matière de sinistralité.
La formation des personnels extérieurs intervenant sur site industriel trouve sa légitimité dans un socle réglementaire structuré, visant à prévenir les risques liés à la coactivité et à sécuriser l’ensemble des opérations réalisées par des tiers.
Plusieurs textes encadrent de manière précise les obligations des entreprises utilisatrices et extérieures
Il constitue le fondement de la coordination des mesures de prévention lors des interventions d’entreprises extérieures. Il impose l’évaluation conjointe des risques, la planification des opérations, et la mise en œuvre de moyens adaptés pour assurer la sécurité des salariés de toutes les entreprises impliquées.
Ces textes précisent les modalités d’application du décret de 1988, notamment l’élaboration obligatoire d’un plan de prévention écrit dans les cas définis par l’article R.4512-7 du Code du travail (durée d’intervention supérieure à 400 heures annuelles, présence de risques particuliers).
Il encadre la rédaction d’un protocole de sécurité pour les opérations de chargement et de déchargement réalisées par une entreprise extérieure, en l'absence de coactivité mais avec un risque élevé d’accident.
Ils rappellent que l’employeur doit former et informer les travailleurs sur les risques auxquels ils sont exposés et sur les mesures de prévention applicables à leur poste de travail.
Dans l’ensemble, ces textes imposent une démarche structurée de prévention qui ne peut être appliquée efficacement sans une formation préalable des intervenants. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les formations sécurité Niveau 1 et Niveau 2, en tant que réponse opérationnelle aux obligations de formation, d’information et de coordination interentreprises.
Face aux exigences réglementaires en matière de prévention des risques liés à la coactivité, les industriels ont structuré une réponse pédagogique commune : le référentiel DT 40, élaboré par France Chimie (anciennement Union des Industries Chimiques).
Ce document technique, régulièrement mis à jour (actuellement en révision 8), définit avec précision :
Il repose sur une logique claire :
Le DT 40 est aujourd’hui largement reconnu au-delà du secteur chimique, et sert de référence dans de nombreux environnements industriels à risques :
sites pétrochimiques, métallurgiques, nucléaires, pharmaceutiques, logistiques ou encore ICPE et SEVESO.
Il constitue une garantie de conformité et d’homogénéité des compétences des intervenants extérieurs sur les sites industriels, et permet aux entreprises utilisatrices de répondre aux attentes des inspecteurs du travail, de la CARSAT ou des autorités administratives.
La mise en œuvre des formations sécurité Niveau 1 et Niveau 2 s’inscrit directement dans les obligations de prévention définies par le Code du travail et les décrets relatifs aux interventions d’entreprises extérieures. Elle constitue un levier concret pour répondre aux exigences réglementaires en matière de coordination et de maîtrise des risques.
En pratique, ces formations permettent de :
La formation sécurité devient ainsi un élément structurant du dispositif de prévention global, au même titre que les inspections communes préalables, les protocoles de sécurité ou les procédures internes de l’entreprise utilisatrice.
Dans de nombreux secteurs industriels, l’obtention du certificat N1 ou N2 constitue une condition sine qua non pour intervenir sur site. Elle est souvent exigée avant même l’entrée physique sur le périmètre, et son absence peut entraîner un refus d’accès, y compris en cas d’urgence.
Au-delà du cadre réglementaire, la détention d’une habilitation sécurité de Niveau 1 ou Niveau 2 est devenue, dans de nombreux secteurs industriels, une exigence contractuelle à part entière. Elle est fréquemment intégrée dans les clauses des marchés, les cahiers des charges fournisseurs, ou les conditions d’accès aux sites.
Les entreprises utilisatrices, conscientes de leur responsabilité en matière de sécurité sur leur périmètre, exigent que chaque intervenant extérieur soit préalablement habilité selon le niveau requis. Cette obligation s’applique à tous les personnels, qu’ils soient salariés permanents, intérimaires ou sous-traitants.
Sans cette habilitation, l’accès au site peut être refusé, indépendamment des qualifications techniques ou de l’urgence des travaux. Cette pratique, bien qu’extra-réglementaire, est aujourd’hui généralisée dans les secteurs à risque élevé, notamment sur les sites classés SEVESO, ICPE ou relevant d’une culture sécurité fortement normée.
L’habilitation délivrée à l’issue des formations sécurité N1 et N2 n’est pas illimitée dans le temps. Elle est soumise à des durées de validité définies par le référentiel DT 40 :
Au terme de cette période, un recyclage est obligatoire pour maintenir le droit d’accès et d’intervention sur site. Cette remise à niveau permet de réactualiser les connaissances, de prendre en compte les évolutions réglementaires ou techniques, et de réaffirmer les bons réflexes en situation de travail réel.
À noter : certains sites industriels, en particulier ceux soumis à des règles de sécurité renforcées, peuvent exiger un recyclage anticipé, notamment en cas de modification des consignes internes, d’incident majeur, ou de constat d’écart de comportement sur le terrain.
Voir plus
Voir plus
Infos
Trouver le bon CACESComprendre l'habilitation éléctriqueMentions légalesConditions d'utilisationNous utilisons des cookies pour vous fournir l'ensemble de nos services, notamment la recherche et les alertes. En acceptant, vous consentez à notre utilisation de ces cookies.
Choisir mes préférences