Nous utilisons des cookies pour vous fournir l'ensemble de nos services, notamment la recherche et les alertes. En acceptant, vous consentez à notre utilisation de ces cookies.
Choisir mes préférences
Le certibiocide est devenu incontournable pour les professionnels qui utilisent ou commercialisent des produits biocides réservés à un usage professionnel. Depuis la modification de l’arrêté du 9 octobre 2013, entrée en vigueur le 1er janvier 2024, la réglementation précise désormais plusieurs profils tenus d’être certifiés.
Utiliser un désinfectant dans un hôpital, commander un rodenticide pour un site infesté, conseiller un client sur le choix d’un produit… Ces situations existent tous les jours, et la réglementation ne vise pas toujours les mêmes personnes.
Le certibiocide a pour but de s’assurer que ces produits, qui peuvent présenter des risques, soient manipulés par des professionnels compétents. Mais concrètement, à qui s’adresse-t-il ?
Le certibiocide est un certificat obligatoire dès qu’un professionnel utilise, achète ou vend des produits biocides réservés à un usage strictement professionnel. Ces produits sont variés : désinfectants, raticides, insecticides ou encore produits de protection du bois. Leur mauvaise utilisation peut mettre en danger la santé et l’environnement.
Depuis le 1er janvier 2024, la réglementation a changé. Trois certificats coexistent désormais, chacun correspondant à une famille précise de produits :
Cette distinction permet de mieux cibler les obligations selon la nature des produits manipulés. Pour aller plus loin, consultez notre article dédié au Certibiocide.
Le certibiocide ne s’adresse pas à un seul métier. La réglementation, définie par l’arrêté du 9 octobre 2013 modifié le 23 janvier 2023, a identifié plusieurs profils de professionnels concernés. Chacun intervient à un moment différent du cycle d’utilisation ou de distribution des produits biocides.
Un utilisateur professionnel est toute personne qui emploie un produit biocide dans le cadre de son activité, qu’il soit salarié, technicien, indépendant ou chef d’équipe. Contrairement aux particuliers, ces professionnels interviennent dans des environnements où l’usage de produits biocides peut avoir des conséquences directes sur la santé des personnes et sur l’environnement.
On retrouve notamment dans cette catégorie :
Il existe cependant une nuance importante : pour le certibiocide « désinfectants », un utilisateur qui applique uniquement des produits selon un protocole déjà défini par un décideur (responsable hygiène, encadrant technique, etc.) n’a pas l’obligation de détenir lui-même le certificat. Dans ce cas, c’est le décideur qui porte la responsabilité du choix des produits et de leur bon usage.
Un acquéreur est la personne qui choisit le produit biocide et qui en ordonne l’achat pour l’établissement. C’est elle qui évalue les besoins, sélectionne la référence adaptée et engage la responsabilité de l’entreprise vis-à-vis de l’utilisation du produit.
Il est important de distinguer ce rôle de celui d’une simple fonction administrative :
Le numéro de certibiocide de l’acquéreur doit figurer dans le registre de vente du distributeur. À défaut, c’est le numéro du décideur qui a validé le choix du produit qui sera enregistré.
Les distributeurs de produits biocides sont aussi concernés par l’arrêté. L’obligation vise à garantir que les clients puissent être conseillés par une personne formée, disposant du certibiocide, afin d’assurer une utilisation correcte et sécurisée des produits.
Cela concerne aussi bien :
Il existe cependant des situations où le certificat n’est pas requis : par exemple lorsque tous les produits vendus sont exclusivement utilisés dans un cycle de production industrielle ou dans des contextes dérogatoires (comme certains usages agroalimentaires).
Dans tous les autres cas, la présence d’un titulaire du certibiocide au sein de la structure de distribution est indispensable pour répondre aux exigences réglementaires et apporter des conseils fiables aux clients.
Les décideurs sont les responsables qui, au sein d’un établissement, déterminent les produits à utiliser et définissent les protocoles d’application. Leur rôle ne se limite pas à l’achat : ils fixent les procédures, valident les prestations et encadrent les opérateurs sur le terrain.
Leur responsabilité est donc double :
Cette catégorie concerne uniquement le certibiocide « désinfectants » (TP2, TP3, TP4). Dans les établissements de santé, les EHPAD, les blanchisseries industrielles ou encore les collectivités, ce sont souvent les responsables hygiène, encadrants techniques ou chefs de service qui endossent ce rôle.
Leur formation et leur certificat sont essentiels pour garantir que les opérateurs suivent des protocoles sûrs, sans avoir à détenir eux-mêmes le certibiocide, dès lors qu’ils appliquent strictement les consignes définies.
Depuis le 1er janvier 2024, le dispositif certibiocide a été réorganisé en trois catégories distinctes. Chaque professionnel doit obtenir le certificat correspondant aux produits qu’il achète, utilise ou distribue.
Il concerne les produits des types TP2, TP3 et TP4, utilisés pour l’hygiène vétérinaire, la désinfection de surfaces en contact avec des denrées alimentaires ou encore le nettoyage dans les établissements de santé.
Il s’applique aux produits TP14, TP18 et TP20, utilisés pour la lutte contre les rongeurs, insectes, acariens et autres vertébrés indésirables.
Il couvre les produits TP8, TP15 et TP21, soit la protection du bois, les avicides et les produits antisalissure.
L’obligation de détenir le certibiocide touche un large éventail de professions, mais certains secteurs sont particulièrement concernés en raison de leur exposition régulière aux produits biocides :
Ces secteurs représentent les principaux utilisateurs, acheteurs ou vendeurs concernés par l’arrêté. Dans chacun d’eux, le niveau de responsabilité détermine la catégorie de certibiocide à détenir (désinfectants, nuisibles ou autres produits).
L’arrêté « certibiocide » prévoit plusieurs cas où l’obtention du certificat n’est pas obligatoire. Ces exceptions concernent des situations précises où l’utilisation de produits biocides ne présente pas de risque direct pour le grand public ou relève de missions de service public :
Ces dérogations permettent d’éviter des contraintes administratives excessives, tout en maintenant un haut niveau de vigilance face aux risques sanitaires et environnementaux.
Le certibiocide s’acquiert à l’issue d’une formation dispensée par un organisme habilité par le ministère de la Transition écologique. Cette session combine un rappel réglementaire, une sensibilisation aux risques liés aux biocides et des mises en situation pratiques. Elle se conclut par un test de connaissances qui conditionne la délivrance du certificat.
La durée varie selon la catégorie. Une journée suffit pour le certibiocide « désinfectants » et « autres produits ». Trois jours sont nécessaires pour le certibiocide « nuisibles », en raison des enjeux plus élevés liés aux rodenticides et insecticides.
Le certificat est valable cinq ans. Avant son échéance, une nouvelle formation doit être suivie pour prolonger la validité et maintenir les compétences à jour.
Vous êtes dans l’une de ces situations ? Vous utilisez des biocides, vous en commandez pour votre structure ou vous les distribuez à vos clients ? Alors le certibiocide fait partie de vos obligations réglementaires.
Sur oùFormer, vous pouvez comparer les sessions disponibles, en présentiel ou en ligne, choisir la formule adaptée et réserver directement votre formation certibiocide.
Infos
Trouver le bon CACESComprendre l'habilitation éléctriqueMentions légalesConditions d'utilisationNous utilisons des cookies pour vous fournir l'ensemble de nos services, notamment la recherche et les alertes. En acceptant, vous consentez à notre utilisation de ces cookies.
Choisir mes préférences