Comment installer WordPress ?

Vous voulez créer un site avec WordPress ? Excellente idée.
Que ce soit pour lancer un blog, présenter vos services ou ouvrir une boutique en ligne, WordPress est l’un des outils les plus puissants et les plus accessibles du web. Et contrairement à ce que l’on croit souvent, l’installer n’a rien de compliqué.

Que vous soyez totalement débutant, un peu curieux ou déjà à l’aise avec le numérique, ce guide vous accompagne étape par étape. Vous y découvrirez les trois principales méthodes d’installation de WordPress :

• l’installation en un clic,
• l’installation manuelle (classique mais rassurante),
• et l’installation en local, pour tester tranquillement avant de se lancer.

On vous explique tout, simplement. À vous de choisir la méthode qui vous convient.

Ce qu’il faut savoir avant d’installer WordPress

Avant de vous lancer dans l’installation, prenez quelques minutes pour poser les bases. Un site WordPress, ce n’est pas un simple bouton magique : c’est un petit écosystème avec quelques éléments techniques à connaître. Rien de très compliqué, promis. On vous explique tout clairement, étape par étape.

WordPress.com ou WordPress.org : deux versions, deux logiques

Vous avez sans doute déjà vu passer les deux noms : WordPress.com et WordPress.org. Et si vous êtes un peu perdu, c’est normal.

Voici la différence, en toute simplicité :

• WordPress.com, c’est une solution “clé en main” gérée par une entreprise (Automattic). Vous créez un compte sur leur site, et vous avez un blog ou un petit site en quelques clics. C’est simple, mais vous êtes vite limité dans ce que vous pouvez faire (sauf à payer un abonnement plus complet).
  
  
• WordPress.org, c’est le vrai WordPress : un logiciel libre, que vous pouvez installer où vous voulez. Plus de liberté, plus de contrôle, plus de possibilités, c’est cette version que la plupart des pros utilisent. Et c’est celle qu’on va vous apprendre à installer ici.

Ce qu’il vous faut pour installer WordPress

Pas besoin d’être développeur, mais WordPress a besoin d’un petit environnement pour fonctionner. Voici ce qu’il vous faut, et pourquoi.

1. Un nom de domaine

C’est l’adresse de votre site : votresite.fr ou monsite.com. C’est ce que les gens taperont pour vous trouver. Vous pouvez l’acheter chez un hébergeur ou un registrar (fournisseur de noms de domaine).

2. Un hébergement web

C’est l’endroit où vivent les fichiers de votre site. En gros : un espace de stockage accessible sur internet. Vous payez un hébergeur pour qu’il garde votre site allumé 24h/24. Il existe plusieurs types d’hébergement, mais pour débuter, l’offre de base (mutualisée) suffit largement.

3. Une base de données

WordPress n’enregistre pas vos contenus dans des fichiers Word… mais dans une base de données (généralement appelée MySQL ou MariaDB). Pas besoin de la manipuler directement : on vous expliquera comment la créer automatiquement.

4. Un accès FTP (ou SFTP)

C’est ce qui permet de transférer les fichiers de WordPress sur votre hébergement. En pratique, c’est comme glisser-déposer des fichiers dans un dossier. Pour ça, vous utiliserez un petit logiciel gratuit comme FileZilla.

5. Un certificat SSL

C’est ce qui affiche le petit cadenas dans la barre du navigateur (et transforme votre site en “https”). Il sécurise les échanges entre le visiteur et votre site. En 2025, il est indispensable (pour la confiance, pour le référencement, et parfois pour certaines fonctionnalités).

Bon à savoir : la plupart des hébergeurs proposent un pack tout-en-un avec nom de domaine + hébergement + certificat SSL + installation de WordPress en un clic. Ça simplifie la vie.

Bien choisir son hébergeur WordPress

Tous les hébergeurs ne sont pas faits pour WordPress. Voici quelques critères pour choisir celui qui ne vous laissera pas tomber :

• Une compatibilité technique à jour (PHP 8+, base MySQL, certificat SSL…).
• Un support réactif, en français si possible.
• Des performances solides (chargement rapide, bonne disponibilité).
• Un espace d’administration simple à utiliser (idéalement avec installation WordPress intégrée).
• Et si possible, un hébergeur éthique ou écologique (comme Infomaniak ou PlanetHoster).

Quelques noms fiables en 2025 : o2Switch (offre unique, support au top), Infomaniak (Suisse, écolo, pro), Hostinger (petits budgets), Kinsta ou SiteGround (version premium pour sites exigeants)

Peut-on changer d’hébergeur ou de méthode après ?

Oui. Vous pouvez toujours :

• migrer votre site chez un autre hébergeur,
• passer d’un site WordPress.com vers WordPress.org,
• transférer un site installé en local vers un hébergement en ligne.

Cela demande un peu de manipulation, mais des outils comme All-in-One WP Migration ou Duplicator le rendent accessible sans être développeur. On y reviendra plus loin si besoin.

Installer WordPress en un clic (la méthode la plus simple)

C’est la solution préférée des débutants. Et honnêtement ? C’est souvent la plus rapide pour se lancer sans stress.
Aujourd’hui, la plupart des hébergeurs vous proposent une installation de WordPress en 1 clic, directement depuis votre espace client. Pas besoin de manipuler de fichiers, ni de créer une base de données manuellement.

Voici comment ça fonctionne (et ce qu’il faut quand même vérifier).

Qu’est-ce que “l’installation en un clic” exactement ?

Quand vous achetez un hébergement web, vous avez généralement accès à un panneau de gestion (souvent appelé cPanel, Plesk, ou une interface maison comme chez o2Switch ou Infomaniak).

Dans cette interface, il existe souvent un onglet ou une section appelée “Installateur de scripts”, “Applications web” ou “Softaculous”. C’est là que se cache la fameuse option “Installer WordPress”.

En cliquant dessus, vous allez pouvoir :

• choisir le nom de votre site,
• créer un identifiant et un mot de passe admin,
• sélectionner le dossier d’installation (souvent vide pour que le site s’affiche dès votresite.fr),
• et… c’est tout. Le système se charge du reste.

En moins de 5 minutes, votre site WordPress est opérationnel.

Étapes types (exemple avec o2Switch ou Hostinger)

Voici comment se déroule concrètement une installation en un clic chez les hébergeurs les plus populaires. Quelques clics suffisent pour mettre en ligne votre site WordPress, sans toucher à une seule ligne de code.

1. Connectez-vous à votre espace client.
2. Cliquez sur “CPanel” ou “Gérer l’hébergement”.
3. Repérez l’icône “WordPress” ou “Installateur d’applications”.
4. Cliquez sur “Installer”.
5. Renseignez les informations demandées : 
   - titre du site,
   - identifiant + mot de passe,
   - langue,
   - nom de domaine à utiliser
6. Lancez l’installation.

Une fois terminée, vous recevez un lien d’accès à votre panneau d’administration, du type : votresite.fr/wp-admin

Les avantages de cette méthode

Si vous cherchez la voie rapide et efficace pour créer votre site, l’installation en un clic coche toutes les cases. Voici pourquoi c’est souvent la meilleure option pour démarrer sereinement.

• Ultra rapide : aucun fichier à envoyer, aucun logiciel à installer.
• Accessible à tous : parfait pour démarrer même si vous débutez totalement.
• Pré-configuré : la base de données est créée automatiquement, et WordPress est opérationnel sans rien toucher.

Les limites à connaître

Même si l’installation en 1 clic est très pratique, elle a quelques petites limites à garder en tête :

• Personnalisation limitée pendant l’installation : vous ne choisissez pas toujours le préfixe des tables, les options de sécurité, etc.
• Installation parfois “trop” automatique : certains hébergeurs ajoutent des thèmes ou extensions que vous n’avez pas demandés.
• Réparations plus compliquées : en cas de bug, il vaut mieux connaître un minimum le fonctionnement technique de WordPress.

Conseil : si vous êtes à l’aise avec la technique ou si vous prévoyez un site complexe, l’installation manuelle (qu’on voit dans la prochaine partie) vous offre plus de contrôle. Mais si vous débutez ou que vous voulez aller vite, le 1 clic est une excellente porte d’entrée.

Installer WordPress manuellement (la méthode classique)

Vous voulez comprendre ce qui se passe vraiment sous le capot ? Ou vous avez un hébergeur un peu plus technique qui ne propose pas l’installation en un clic ? L’installation manuelle de WordPress vous donne 100 % de contrôle sur la configuration de votre site.

Pas de panique : ce n’est pas sorcier. Suivez simplement chaque étape, dans l’ordre.

Étape 1 – Télécharger WordPress

Commencez par télécharger la dernière version de WordPress depuis le site officiel : https://fr.wordpress.org/download/

Vous obtenez un fichier ZIP que vous devez extraire (décompresser) sur votre ordinateur. Vous aurez alors un dossier nommé “wordpress” contenant tous les fichiers nécessaires.

Étape 2 – Se connecter à son hébergement en FTP

Pour envoyer ces fichiers sur votre hébergement, il vous faut un client FTP. C’est un logiciel qui permet de transférer des fichiers entre votre ordinateur et le serveur de votre site.
→ Le plus simple et gratuit : FileZilla

Voici ce dont vous avez besoin (envoyé par votre hébergeur) :

• une adresse du serveur FTP (souvent ftp.votresite.fr),
• un identifiant,
• un mot de passe.

Entrez ces infos dans FileZilla pour vous connecter à votre hébergement.
Une fois connecté, ouvrez le dossier principal de votre site (souvent nommé public_html, www, ou htdocs) et glissez-y tous les fichiers WordPress.

Attention : ne transférez pas le dossier entier “wordpress”, mais bien les fichiers qu’il contient, à la racine de votre site.

Étape 3 – Créer une base de données

Rendez-vous dans l’interface de gestion de votre hébergement (ex : cPanel ou Plesk) et cherchez la section “Base de données”.

Créez une nouvelle base MySQL ou MariaDB avec :

• un nom de base de données,
• un utilisateur,
• un mot de passe.

Notez bien ces trois éléments : vous en aurez besoin dans un instant.

Étape 4 – Lancer le script d’installation de WordPress

Dans votre navigateur, tapez l’adresse de votre site : https://votresite.fr

→ Vous tombez directement sur le formulaire d’installation de WordPress. Cliquez sur “Allons-y”.

On vous demande :

• le nom de la base de données,
• le nom d’utilisateur de la base,
• le mot de passe,
• l’adresse du serveur (souvent “localhost” par défaut),
• un préfixe de table (vous pouvez le personnaliser pour plus de sécurité, ex : wp23_ au lieu de wp_).

Validez : WordPress va se connecter à la base et finaliser l’installation.

Étape 5 – Configurer les infos de votre site

Dernière ligne droite : vous choisissez les premiers réglages de votre site.

• Titre du site
• Identifiant admin (évitez “admin” pour des raisons de sécurité)
• Mot de passe (solide)
• Adresse e-mail
• (Optionnel) Cochez ou non l’indexation du site par les moteurs de recherche, si vous n’êtes pas prêt à être visible.

Cliquez sur Installer WordPress… et c’est terminé !
Vous arrivez ensuite sur votre tableau de bord, accessible à l’adresse : https://votresite.fr/wp-admin

Pourquoi choisir l’installation manuelle ?

Même si elle demande quelques minutes de plus, l’installation manuelle vous permet de :

• mieux comprendre comment fonctionne WordPress,
• éviter certains éléments installés d’office par les hébergeurs,
• personnaliser votre configuration (base de données, préfixe, dossier d’installation…),
• mieux réagir en cas de problème.

Astuce sécurité : évitez d’utiliser “admin” comme identifiant principal. C’est la première cible des robots de piratage. Choisissez un pseudo unique, et pensez à activer plus tard une double authentification.

Installer WordPress en local (pour tester sans stress)

Avant de lancer un site en ligne, beaucoup préfèrent d’abord expérimenter “en local”.
Installer WordPress en local, ça veut dire créer un site WordPress… qui fonctionne uniquement sur votre ordinateur, sans être accessible sur internet.

C’est une excellente solution pour :

• tester des thèmes ou des plugins sans risque,
• apprendre à manipuler WordPress tranquillement,
• préparer un site en “brouillon” avant de le publier en ligne.

Comment ça fonctionne ?

Quand vous installez WordPress sur un vrai hébergement, il s’appuie sur trois éléments techniques : un serveur web (comme Apache ou Nginx), un langage de programmation (PHP), et une base de données (généralement MySQL ou MariaDB). C’est ce trio qui permet à votre site de fonctionner correctement, en affichant vos contenus, en gérant les utilisateurs, les réglages, les pages, etc.

Problème : votre ordinateur personnel, que ce soit un PC ou un Mac, n’est pas conçu pour faire tout ça par défaut. Il n'a pas les logiciels nécessaires pour faire tourner un site WordPress.

La solution ? Utiliser un logiciel qui transforme temporairement votre ordinateur en serveur local. On appelle ça un environnement de développement local.

C’est exactement ce que font :

• Local (anciennement Local by Flywheel) : hyper simple, tout-en-un,
• MAMP (Mac + Apache + MySQL + PHP),
• WAMP (la version Windows de MAMP),
• ou encore XAMPP (multiplateforme, plus complet mais plus technique).

Ces logiciels transforment votre ordinateur en véritable terrain de jeu pour WordPress. Une fois installés, ils mettent automatiquement en place tout ce qu’il faut en arrière-plan pour faire fonctionner un site WordPress en local, exactement comme sur un vrai hébergement en ligne.

Résultat : vous pouvez créer votre site, le tester, modifier son apparence ou son fonctionnement, et même faire des erreurs sans risque. Le tout, depuis chez vous, sans que personne ne puisse voir votre site tant qu’il n’est pas publié.

Les étapes à suivre pour une installation en local

En quelques clics, vous créez un site WordPress opérationnel sur votre ordinateur, sans configuration compliquée. Voici comment faire.

1. Téléchargez et installez Local.
2. Lancez l’application et cliquez sur “Create a new site”.
3. Choisissez un nom de site (ex : “MonSiteTest”).
4. Laissez les réglages par défaut (serveur PHP, MySQL…).
5. Choisissez un identifiant et un mot de passe WordPress.
6. C’est prêt ! Cliquez sur “Open site” pour visiter votre site local, ou “WP Admin” pour accéder au tableau de bord.

Et pour mettre son site local en ligne ensuite ?

Un site WordPress local peut être transféré vers un hébergement web.
Les outils comme All-in-One WP Migration ou Duplicator permettent d’exporter l’ensemble du site (contenu + réglages + base de données) en quelques clics.

Il faut ensuite :

• créer un nouvel hébergement,
• y installer WordPress (même brièvement),
• importer votre site local,
• vérifier les réglages (liens, images, URL).

C’est une procédure fréquente pour les freelances, les agences ou tout utilisateur qui prépare son site “au calme” avant de le publier.

Astuce utile : votre site local est visible uniquement depuis votre ordinateur. Si vous voulez qu’un client, un collègue ou un formateur y accède, il faudra le mettre en ligne, ou créer un lien temporaire via Local.

Que faire juste après l’installation de WordPress ?

Ça y est, votre site WordPress est installé. Vous êtes sur votre tableau de bord… et vous vous demandez sans doute : “Bon, et maintenant ? Je fais quoi ?”

Pas de panique. Voici les premières étapes clés pour bien démarrer et poser les fondations d’un site propre, clair, sécurisé et prêt à évoluer.

Se connecter à votre tableau de bord

Votre interface d’administration est accessible à cette adresse : https://votresite.fr/wp-admin

C’est ici que vous allez gérer tout votre site : apparence, contenu, utilisateurs, réglages, extensions…

Identifiez-vous avec les codes choisis pendant l’installation.

Régler les paramètres de base

Avant d’installer des thèmes ou extensions, commencez par vérifier les réglages essentiels :

• Réglages > Général : nom du site, slogan, langue, fuseau horaire.
• Réglages > Permaliens : choisissez l’option “Titre de la publication” (plus propre pour le SEO).
• Réglages > Lecture : cochez “Ne pas indexer ce site” si vous travaillez encore en brouillon.
• Réglages > Discussion : désactivez les commentaires si vous n’en avez pas besoin.

Ces réglages prennent 5 minutes et vous évitent bien des problèmes par la suite.

Supprimer les éléments par défaut

WordPress installe automatiquement quelques contenus d’exemple :

• Supprimez la page “exemple”, l’article “Hello world !”, et le commentaire par défaut.
• Supprimez aussi les extensions inutiles (comme “Hello Dolly”, sauf si vous aimez les citations de Louis Armstrong…).

Installer un thème

Le thème détermine l’apparence de votre site (structure, couleurs, typographie…).

Rendez-vous dans Apparence > Thèmes > Ajouter un nouveau. Vous pouvez :

• explorer les thèmes gratuits proposés par WordPress,
• chercher un thème par usage (blog, boutique, site vitrine…),
• ou téléverser un thème pro que vous avez acheté.

Commencez simple. Des thèmes comme Astra, Kadence, Blocksy ou Neve sont très légers, personnalisables et compatibles avec l’éditeur de blocs.

Installer vos premières extensions (plugins)

Les extensions ajoutent des fonctionnalités à votre site : sécurité, SEO, formulaires, sauvegarde…

Quelques incontournables à installer dès le départ :

• Yoast SEO ou Rank Math : pour gérer le référencement naturel.
• WPForms ou Contact Form 7 : pour créer un formulaire de contact.
• UpdraftPlus : pour faire des sauvegardes automatiques.
• Wordfence ou iThemes Security : pour sécuriser votre site.
• Antispam Bee : pour bloquer les spams.

Vous les trouverez dans Extensions > Ajouter, en cherchant leur nom.

Créer vos premières pages

Un site web a souvent besoin d’au moins 3 ou 4 pages de base :

• Accueil
• À propos
• Contact
• Mentions légales (obligatoire en Europe)

Rendez-vous dans Pages > Ajouter pour créer votre contenu. Vous pouvez utiliser l’éditeur WordPress (appelé “Gutenberg”), qui fonctionne comme un système de blocs (textes, images, boutons, colonnes…).

Créer un menu de navigation

Une fois vos pages créées, allez dans Apparence > Menus :

• Donnez un nom à votre menu (ex : “Principal”),
• Ajoutez les pages voulues,
• Cochez “Afficher dans la zone de menu principale” (le nom dépend du thème utilisé),
• Enregistrez.

Votre site a désormais une vraie structure !

Activer les mises à jour automatiques

WordPress, ses thèmes et ses extensions sont mis à jour régulièrement. Pour des raisons de sécurité, ne négligez jamais les mises à jour.

Dans l’onglet Mises à jour, vous pouvez :

• activer les mises à jour automatiques pour chaque plugin ou thème,
• ou les faire manuellement (recommandé si vous avez beaucoup d’extensions personnalisées).

Astuce : pensez à sauvegarder votre site avant chaque mise à jour importante. C’est une bonne habitude à prendre dès le début.

Sauvegarder et maintenir son site WordPress

Vous venez de créer votre site. Bravo !
Mais maintenant, il faut le protéger. Car un site WordPress, même tout neuf, peut rencontrer des bugs, être victime d’une mauvaise manipulation… ou d’un piratage.

Heureusement, avec quelques bonnes pratiques simples, vous pouvez éviter les mauvaises surprises.

Pourquoi sauvegarder son site régulièrement ?

Un bug, un piratage, une extension instable, une mise à jour qui tourne mal… et tout peut s’effondrer en un clic.

Sauvegarder son site, c’est comme faire des copies de vos documents importants : en cas de pépin, vous pourrez tout restaurer.

Concrètement, une sauvegarde WordPress inclut :

• vos fichiers (thèmes, extensions, images, documents…),
• et votre base de données (articles, pages, réglages…).

Les différentes méthodes de sauvegarde

Que vous préfériez automatiser ou tout faire vous-même, il existe plusieurs façons efficaces de sauvegarder votre site WordPress. À vous de choisir celle qui vous convient.

1. Sauvegarde automatique via votre hébergeur

C’est la méthode la plus discrète… et souvent la plus négligée. Pourtant, de nombreux hébergeurs proposent des sauvegardes automatiques intégrées à leur offre, sans que vous ayez à faire quoi que ce soit.

Chez o2Switch, Hostinger, Infomaniak ou PlanetHoster, par exemple, votre site peut être sauvegardé chaque jour (voire plusieurs fois par jour). Ces sauvegardes incluent généralement les fichiers et la base de données.

Pensez tout de même à vérifier la fréquence des sauvegardes, leur durée de conservation (souvent 7 à 30 jours), et surtout comment les restaurer facilement en cas de besoin.

2. La sauvegarde avec une extension WordPress

Si vous voulez plus de contrôle sur la fréquence, l’emplacement ou le contenu des sauvegardes, les extensions de sauvegarde sont une excellente solution.

Les plus fiables et utilisées en 2025 sont :

• UpdraftPlus : gratuit, complet, avec planification automatique, envoi vers le cloud (Google Drive, Dropbox, etc.), et restauration en un clic.
• BackWPup : idéal pour automatiser les tâches de sauvegarde avec un peu plus de personnalisation.
• Jetpack Backup : payant, mais ultra simple, notamment pour les sites e-commerce.

 Bon réflexe : testez la restauration avant d’en avoir besoin pour être sûr que tout fonctionne bien.

3. La sauvegarde manuelle (pour les profils plus techniques)

Vous préférez garder la main sur chaque fichier ? La sauvegarde manuelle est faite pour vous. Elle demande un peu plus de rigueur, mais vous offre une totale autonomie.

Deux éléments doivent être sauvegardés séparément :

• les fichiers du site : téléchargez via FTP (ex : avec FileZilla) le dossier wp-content, qui contient vos thèmes, extensions, images, médias… Ce dossier est unique à votre site.
• la base de données : depuis le panneau de votre hébergeur (généralement via phpMyAdmin), exportez votre base complète au format .sql.

Astuce : n’oubliez pas d’ajouter le fichier wp-config.php à votre sauvegarde. Il contient les paramètres essentiels pour reconnecter votre site à sa base.

Mettre à jour WordPress, ses thèmes et ses extensions

WordPress n’est pas un outil figé. Il évolue constamment pour devenir plus rapide, plus stable et, surtout, plus sécurisé. Les mises à jour permettent de corriger des bugs, d’améliorer les performances… et de fermer les failles de sécurité avant qu’elles ne soient exploitées.

Ces mises à jour concernent l’ensemble des éléments qui font fonctionner votre site :

• le cœur de WordPress, c’est-à-dire le logiciel lui-même,
• les thèmes, même ceux que vous n’utilisez pas activement,
• les extensions, qui sont souvent les plus fréquemment mises à jour.

Pour tout gérer, rendez-vous dans le menu Tableau de bord > Mises à jour de votre interface d’administration. En quelques clics, vous pouvez actualiser WordPress, vos thèmes et vos plugins.

Depuis plusieurs versions, WordPress vous permet aussi d’activer les mises à jour automatiques pour chaque thème ou extension. C’est une option pratique pour les sites simples, mais si votre site est plus complexe ou professionnel, mieux vaut faire les mises à jour manuellement. Cela vous permet de garder le contrôle, de tester ce qui change et d’intervenir en cas d’erreur, à condition, bien sûr, d’avoir effectué une sauvegarde juste avant.

Votre site est installé… cap sur la suite !

Installer WordPress, ce n’est pas si compliqué. Que vous choisissiez la voie rapide en un clic, l’approche manuelle pour tout comprendre, ou l’installation en local pour tester à votre rythme, l’essentiel est d’oser vous lancer.

Et maintenant que votre site est en place, le vrai travail commence : créer, personnaliser, optimiser. Et si vous voulez aller plus loin, des formations et d'autres tutoriels WordPress sont là pour vous guider pas à pas. Vous avez les clés. À vous de jouer.