Nous utilisons des cookies pour vous fournir l'ensemble de nos services, notamment la recherche et les alertes. En acceptant, vous consentez à notre utilisation de ces cookies.
Choisir mes préférences
Un salarié peut suivre une formation complète à l’habilitation électrique, valider les évaluations théoriques et pratiques… sans pour autant repartir avec un titre d’habilitation. Et cela n’a rien d’anormal.
L’habilitation électrique n’est ni un diplôme, ni une certification professionnelle. Elle ne peut être délivrée ni par l’organisme de formation, ni par un organisme certificateur. Sa délivrance relève d’une décision interne à l’entreprise, prise sous la responsabilité de l’employeur.
Alors, qui délivre concrètement l’habilitation électrique ? La réponse est sans ambiguïté : c’est l’employeur, dans le cadre strict défini par le Code du travail et la norme NF C 18-510.
On fait le point.
L’habilitation électrique est délivrée par l’employeur, pas par le centre de formation. C’est une obligation légale, précisée à l’article R. 4544-9 du Code du travail.
Il s’agit d’un acte formel, par lequel l’employeur autorise un salarié à réaliser des opérations sur ou à proximité d’installations électriques, en toute sécurité. Cette autorisation est strictement personnelle, limitée dans le temps, et adaptée aux missions réellement confiées.
Art. R. 4544-9 du Code du travail
« Les opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage ne peuvent être effectuées que par des travailleurs habilités. »
L’employeur (ou son délégataire sécurité) est le seul à pouvoir :
Cette décision engage sa responsabilité directe en matière de sécurité. Elle ne peut être déléguée à un organisme extérieur, même certifié.
Intérim : qui délivre l’habilitation électrique ?
Même en cas de contrat temporaire, l’habilitation électrique doit être délivrée par l’entreprise utilisatrice, c’est-à-dire celle dans laquelle l’intérimaire réalise effectivement ses missions.
L’agence d’intérim peut financer la formation et vérifier l’aptitude médicale, mais le titre d’habilitation reste de la responsabilité de l’employeur terrain.
Même si l’intérimaire a suivi une formation en habilitation électrique chez un précédent employeur ou avec l’agence d’intérim, l’habilitation doit toujours être renouvelée par l’entreprise utilisatrice, en fonction des missions confiées et du contexte d’intervention.
Pour découvrir qui doit être habilité en fonction des tâches réalisées, ce guide vous apporte les réponses.
L’habilitation électrique ne peut être délivrée qu’après formation. Cette obligation est fixée par le Code du travail (article R.4544-9) et encadrée techniquement par la norme NF C 18-510.
L’objectif : s’assurer que le salarié comprend les risques électriques, connaît les règles de prévention, et maîtrise les gestes à adopter pour intervenir en toute sécurité.
La formation doit obligatoirement comporter deux volets :
Les programmes sont modulés en fonction du type d’habilitation : H0B0, BS, BE, BR, BC, etc.
Les centres de formation spécialisés assurent cette montée en compétence. Ils évaluent l’aptitude du stagiaire à l’issue de la formation et émettent un avis pédagogique destiné à l’employeur.
Mais attention : ils ne délivrent pas l’habilitation.
Ils fournissent les éléments techniques nécessaires à la décision, mais seul l’employeur peut habiliter, au regard des missions réelles et de l’environnement de travail.
Rappel important
Aucune habilitation électrique ne peut être délivrée sans formation préalable. L’article R.4544-9 du Code du travail impose une formation théorique et pratique conforme à la norme NF C 18-510. En cas de manquement, l’employeur engage sa responsabilité civile, pénale et administrative.
Sur oùFormer, vous pouvez comparer et réserver des sessions adaptées à votre besoin :
L’habilitation électrique repose sur un processus structuré. Il ne suffit pas de remplir un document : l’employeur doit suivre plusieurs étapes, définies par la norme NF C 18-510 et le Code du travail, pour sécuriser les interventions et engager sa responsabilité en toute connaissance de cause.
La première étape consiste à analyser précisément les missions du salarié :
Cette analyse permet de déterminer le ou les symboles d’habilitation adaptés, parmi ceux définis dans la norme (B0, BS, BR, BC, BE, H0V, etc.).
Pour mieux comprendre les différents niveaux d’habilitation électrique, rendez-vous sur notre guide complet.
Une formation préalable est obligatoire (R.4544-9 du Code du travail). Elle doit :
La formation est assurée par un organisme de formation habilité, qui remet un avis après évaluation.
Avant de délivrer le titre, l’employeur (ou son délégataire compétent) doit s’assurer que toutes les conditions sont réunies.
Cela comprend notamment :
Cette phase est indispensable : l’habilitation n’a de valeur que si le salarié est jugé apte médicalement et techniquement.
L’employeur formalise alors sa décision en délivrant un titre d’habilitation électrique. Ce document, exclusivement interne à l’entreprise, officialise les conditions dans lesquelles le salarié peut intervenir.
Il est obligatoirement signé par l’employeur ou par un délégataire compétent, disposant des connaissances suffisantes en matière de risque électrique pour apprécier l’aptitude du salarié. Ce signataire n’a pas besoin d’être habilité lui-même, mais doit être en mesure d’évaluer la capacité du salarié à intervenir en sécurité.
Ce que doit contenir un titre d’habilitation électrique
L’habilitation électrique n’est pas valable à vie. Elle doit être revue périodiquement pour rester conforme aux missions du salarié et à son environnement de travail.
La norme NF C 18-510 ne fixe pas de durée unique, mais la majorité des préventeurs recommandent une réévaluation tous les 3 ans. Cette fréquence peut être adaptée selon le poste, l’évolution des risques ou les politiques internes de l’entreprise.
Une révision s’impose également dans les cas suivants :
Des formations de recyclage peuvent être organisées pour maintenir les acquis et renouveler l’avis technique sur l’aptitude du salarié.
Pour en savoir plus sur la durée de validité d'une habilitation, consultez notre article dédié.
Ce n’est ni un formateur, ni un certificateur, ni une formalité administrative. C’est un acte interne à l’entreprise, fondé sur une analyse de poste, une formation conforme, une aptitude vérifiée et un engagement formel.
L’habilitation n’a de valeur que si elle repose sur un processus rigoureux, conforme aux exigences du Code du travail (R.4544-9 à R.4544-11) et à la norme NF C 18-510.
Pour trouver rapidement une session de formation habilitation électrique adaptée à vos besoins (initiale ou recyclage, en présentiel ou à distance), consultez notre sélection sur oùFormer.
Infos
Trouver le bon CACESComprendre l'habilitation éléctriqueMentions légalesConditions d'utilisationNous utilisons des cookies pour vous fournir l'ensemble de nos services, notamment la recherche et les alertes. En acceptant, vous consentez à notre utilisation de ces cookies.
Choisir mes préférences