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Professionnels du bâtiment et des ERP : se former à la qualité de l’air intérieur
Depuis le 1er janvier 2023, la qualité de l’air intérieur (QAI) n’est plus seulement une préoccupation sanitaire, c’est une obligation réglementaire pour de nombreux établissements recevant du public (ERP). Crèches, écoles, établissements médico-sociaux, bureaux… tous sont concernés, et les échéances continuent de s’échelonner jusqu’en 2026.
Mesure du CO₂, autodiagnostic QAI, campagnes de mesure, plan d’actions, ventilation maîtrisée… les exigences sont désormais techniques, continues et contrôlables.
Pour vous aider à y répondre, oùFormer référence des formations QAI pratiques, actualisées et directement opérationnelles. Que vous soyez agent de maintenance, gestionnaire d’établissement, chargé de travaux, AMO, ou professionnel du bâtiment, vous trouverez ici la formation adaptée pour comprendre, évaluer, maîtriser et améliorer la qualité de l’air dans vos bâtiments.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Découvrez en un coup d’œil les objectifs, le contenu, les publics visés et les modalités des formations qualité de l’air intérieur.
Les formations ont pour but de :
Un parcours structuré autour des enjeux réglementaires et techniques liés à la QAI.
Les modules abordent :
Des cas pratiques et mises en situation complètent l’approche théorique.
Sont concernés :
Aucun prérequis n’est exigé, sauf pour les modules de perfectionnement.
Les parcours varient de quelques heures à deux jours selon le format choisi :
Les dates, modalités d’accès et lieux sont indiqués pour chaque session sur oùFormer.
Vous entrez dans une école, un bureau ou un logement collectif. Vous respirez. Tout semble normal. Et pourtant, l’air intérieur peut contenir des polluants bien plus concentrés qu’à l’extérieur : formaldéhyde, CO₂, composés organiques volatils, particules fines, moisissures…
Ces substances invisibles s’accumulent dans les espaces clos que nous fréquentons chaque jour. Elles peuvent provoquer de simples gênes (maux de tête, fatigue, irritations) mais aussi aggraver des pathologies respiratoires ou chroniques, en particulier chez les plus vulnérables : enfants, personnes âgées, publics fragiles.
Longtemps sous-estimée, la qualité de l’air intérieur est aujourd’hui reconnue comme un véritable enjeu de santé publique. Il ne s’agit plus seulement de bien ventiler : il faut surveiller, évaluer, agir. C’est dans cette logique que l’État a mis en place un cadre réglementaire clair, applicable à de nombreux bâtiments, pour garantir à chacun un air plus sain, là où il vit, travaille ou apprend.
La qualité de l’air intérieur est encadrée par un dispositif réglementaire structuré, en constante évolution. Ces textes visent à prévenir les risques liés à l’exposition aux polluants dans les bâtiments recevant du public ou occupés quotidiennement. Voici les repères à connaître.
L’obligation de surveiller la qualité de l’air intérieur repose sur l’article L.221-8 du Code de l’environnement. Il impose aux établissements recevant du public de mettre en œuvre des actions concrètes pour contrôler l’air respiré à l’intérieur des locaux. Ce principe fondateur place la QAI dans le champ des responsabilités partagées entre exploitants, maîtres d’ouvrage et collectivités.
Le décret n° 2015-1000 du 17 août 2015 pose les bases du dispositif. Il introduit :
C’est la première étape d’un encadrement réglementaire désormais renforcé.
Le décret n° 2022-1689 du 27 décembre 2022, en vigueur depuis le 1er janvier 2023, vient moderniser et étendre le dispositif. Il impose notamment :
Ce décret s’inscrit dans une volonté d’alignement entre prévention sanitaire, performance des bâtiments et obligations opérationnelles.
La réglementation sur la qualité de l’air intérieur ne se limite pas à quelques établissements spécifiques. Elle concerne un large éventail de bâtiments occupés quotidiennement par des enfants, des salariés ou des publics fragiles. Pour chaque type de structure, un calendrier d’application est prévu.
Depuis le 1er janvier 2023, la surveillance de la QAI est obligatoire dans :
Ces établissements doivent réaliser chaque année une évaluation de l’aération, tous les 4 ans un autodiagnostic, et enclencher une campagne de mesure en cas de travaux ou de dépassement de seuils.
À compter du 1er janvier 2025, d’autres structures seront à leur tour concernées :
Tous ces établissements devront être en conformité d’ici fin 2026. Le non-respect des échéances pourra engager la responsabilité des gestionnaires.
Même s’ils ne sont pas encore directement visés par le décret, de nombreux bâtiments tertiaires, logements collectifs et bâtiments publics non scolaires s’inscrivent déjà dans cette dynamique :
ou dans le cadre de démarches RSE, de prévention ou de confort des occupants.
Anticiper la surveillance de la QAI devient un enjeu stratégique pour les maîtres d’ouvrage, exploitants techniques et entreprises du bâtiment.
La réglementation impose une série d’actions concrètes à mettre en œuvre pour garantir la qualité de l’air intérieur dans les établissements concernés. Voici les principales étapes à respecter.
Une évaluation annuelle des moyens d’aération est obligatoire. Elle repose sur la mesure directe de la concentration en dioxyde de carbone (CO₂) dans l’air intérieur. Cette mesure doit être réalisée dans plusieurs pièces représentatives, avec un appareil à lecture directe.
Elle permet de détecter rapidement un dysfonctionnement de l’aération ou une occupation excessive des locaux.
Tous les 4 ans, un autodiagnostic de la qualité de l’air intérieur doit être effectué à l’aide de grilles d’évaluation officielles. Il permet d’analyser les équipements d’aération, les pratiques de ventilation, les matériaux utilisés, les produits d’entretien, etc.
Ce diagnostic est un outil de prévention pour identifier les points à améliorer avant que des dépassements ne surviennent.
Une campagne de mesure des polluants réglementés (formaldéhyde, benzène, CO₂) est obligatoire :
Elle doit être réalisée par un organisme accrédité, selon un protocole officiel défini par la réglementation. L’intervention comprend des prélèvements normalisés, réalisés sur une période déterminée, avec un matériel validé.
Les résultats doivent être conservés, présentés aux usagers (personnel, familles) et transmis aux autorités compétentes en cas de contrôle. En cas de non-conformité, un plan d’action correctif doit être engagé rapidement.
Si les seuils réglementaires sont dépassés ou si l’évaluation révèle un risque, l’établissement doit établir un plan d’action. Celui-ci peut inclure des mesures techniques (entretien, travaux, remplacement de matériel), organisationnelles (adaptation des usages) ou pédagogiques (information des occupants).
L’objectif : corriger durablement les sources de pollution intérieure et prévenir leur réapparition.
Respecter les obligations liées à la qualité de l’air intérieur demande des compétences précises. Il ne suffit pas de connaître les textes : il faut savoir les appliquer, évaluer les risques, suivre les bons indicateurs et mettre en œuvre des actions concrètes, bâtiment par bâtiment.
Une formation qualité de l’air intérieur permet de :
C’est aussi une manière de mieux travailler avec les parties prenantes : services techniques, entreprises de maintenance, prestataires spécialisés ou organismes accrédités.
Les formations proposées s’adaptent à chaque besoin : modules courts, parcours à distance, sessions en présentiel ou formations sur site. Que vous soyez gestionnaire d’établissement, technicien, maître d’ouvrage ou collectivité, il existe un format adapté à votre quotidien.
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