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Formations PDC : construire un plan cohérent, finançable et adapté à votre réalité
Depuis la réforme de la formation professionnelle, le plan de développement des compétences a remplacé ce que beaucoup appelaient encore “le plan de formation”.
Mais dans le fond, les questions restent les mêmes :
Quelles compétences développer ? Pour qui ? Quand ? Avec quel budget ? Et surtout, comment s’y retrouver parmi toutes les obligations ?
Entretiens professionnels, formations obligatoires, arbitrages internes, financement OPCO…
La mission peut vite devenir floue, surtout lorsqu’on gère seul le sujet en PME ou avec une petite équipe RH.
Les formations référencées ici apportent des réponses concrètes à cette réalité terrain :
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Les formations au plan de développement des compétences prennent des formes variées, mais poursuivent un même objectif : vous aider à structurer une démarche claire, conforme et adaptée à votre organisation.
Ces formations permettent de prendre en main toutes les dimensions du PDC : compréhension du cadre réglementaire, analyse des besoins en compétences, élaboration d’un plan structuré, mise en œuvre et suivi opérationnel.
Elles visent à professionnaliser votre démarche, que vous soyez en charge de la formation, des ressources humaines ou de la stratégie RH dans une PME ou un grand groupe.
Selon les modules choisis, vous aborderez :
Des cas concrets, grilles d’analyse et trames de plans sont souvent proposés pour une mise en pratique immédiate.
Ces formations s’adressent aux responsables RH, chargé·es de formation, dirigeant·es de TPE/PME, consultants RH, assistant·es RH ou encore membres du CSE souhaitant mieux comprendre les enjeux du plan de développement des compétences.
Aucun prérequis technique n’est exigé, mais une connaissance de base du fonctionnement des ressources humaines est utile.
Les formations durent généralement entre 1 et 3 jours, avec plusieurs formats possibles :
Certaines formations donnent lieu à une attestation de formation, valable pour justifier une montée en compétences ou une obligation de formation en interne.
D’autres peuvent préparer à des certifications professionnelles enregistrées au RNCP ou délivrées dans le cadre d’un parcours certifiant (titres RH, blocs de compétences, etc.).
Le passage du plan de formation au plan de développement des compétences marque une évolution importante dans la manière dont les entreprises accompagnent leurs salariés. Voici ce que ce changement implique concrètement.
Depuis le 1er janvier 2019, le plan de développement des compétences (PDC) a officiellement remplacé le plan de formation, dans le cadre de la réforme portée par la loi "Avenir professionnel" du 5 septembre 2018.
Ce changement n’est pas qu’une affaire de vocabulaire : il reflète une transformation en profondeur de la manière dont les entreprises doivent penser la formation.
L’ancien plan de formation se concentrait surtout sur l’acquisition de compétences liées au poste actuel. Le PDC, lui, ouvre la porte à une approche plus globale et dynamique, en intégrant les enjeux de maintien de l’employabilité, d’évolution professionnelle et d’adaptation aux transformations des métiers.
En bref : il ne s’agit plus uniquement de former pour exécuter une tâche actuelle, mais de préparer les salariés à évoluer, s’adapter et rester compétents dans un environnement professionnel qui change rapidement.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de répondre à une obligation : le PDC devient un outil de pilotage stratégique de la gestion des compétences, avec une attention particulière portée aux parcours, à la montée en qualification et à l’anticipation des besoins.
En 2023, plus de 7 entreprises sur 10 déclaraient avoir mis en place un plan de développement des compétences, selon le baromètre Cegos. Pourtant, de nombreuses structures, notamment les TPE/PME, reconnaissent encore avoir des difficultés à le structurer clairement ou à suivre son application dans le temps.
Ce changement de cadre implique aussi une évolution des pratiques RH :
Le plan de développement des compétences n’est pas réservé aux grandes entreprises ou aux experts RH. Il concerne toutes les structures qui emploient des salarié·es, dès le premier contrat de travail. Du côté de l’entreprise comme du salarié, chacun a un rôle à jouer.
Toute entreprise, quelle que soit sa taille, est tenue par la loi d’assurer l’adaptation de ses salariés à leur poste et de veiller à leur employabilité (article L6321-1 du Code du travail).
Le plan de développement des compétences est l’un des moyens les plus concrets de remplir cette obligation.
Il permet à l’employeur de :
Dans les PME, le PDC est souvent géré par le dirigeant ou une petite équipe RH. Dans les plus grandes structures, il est piloté par les responsables formation en lien avec les managers.
Pour les salariés, le PDC est un levier d’évolution professionnelle. Il peut concerner :
Le salarié peut être acteur de son parcours, en exprimant ses besoins lors des entretiens professionnels ou en sollicitant des formations en lien avec ses projets.
Bon à savoir : la participation à une formation inscrite dans le PDC est obligatoire si elle est qualifiée de "formation nécessaire à l'exécution du contrat de travail". Dans les autres cas, l’accord du salarié est requis.
Le CSE (dans les entreprises de 50 salariés ou plus) doit être consulté sur le contenu du PDC au moins une fois par an.
Les managers de proximité jouent un rôle dans l’identification des besoins et le suivi post-formation.
Les consultants RH ou organismes externes peuvent accompagner la construction et le pilotage du plan, notamment dans les TPE/PME.
Le plan de développement des compétences ne repose pas sur une simple initiative RH : il est encadré par la loi, avec des responsabilités clairement définies pour l’employeur et des droits reconnus pour les salariés.
Selon l’article L6321-1 du Code du travail, l’employeur a l’obligation :
Le PDC est le principal outil à la disposition des entreprises pour répondre à cette obligation.
En cas de litige, notamment aux prud’hommes, l’absence de formation peut être considérée comme un manquement de l’employeur.
La loi impose également :
Ces entretiens doivent être pris en compte dans l’élaboration du PDC. Leur absence ou un bilan insatisfaisant peut donner lieu à des sanctions financières, notamment le versement d’un abondement correctif sur le CPF du salarié.
Dans les entreprises de 50 salariés et plus, le CSE (comité social et économique) doit être :
Les élus doivent recevoir des documents précis, leur permettant d’analyser les actions prévues, les publics ciblés, les budgets alloués et les objectifs poursuivis.
La loi distingue deux types de formations dans le cadre du PDC :
Bon à savoir : Certaines formations proposées par l’entreprise peuvent aussi être financées en partie par l’OPCO, même en dehors du cadre strictement obligatoire. D’où l’importance de bien structurer son PDC pour optimiser les prises en charge.
Même lorsqu’il est bien intentionné, le plan de développement des compétences soulève régulièrement des questions concrètes auxquelles les textes officiels ne répondent pas toujours de manière simple. Voici un tour d’horizon des zones grises les plus courantes.
Le PDC regroupe les actions de formation concrètes à mettre en œuvre sur un an ou plusieurs années. La GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), elle, est une démarche plus globale : elle anticipe les évolutions des métiers et des effectifs à moyen/long terme.
Le PDC est souvent la traduction opérationnelle des orientations identifiées en GPEC.
Non, sauf si le salarié mobilise son CPF dans le cadre d’un accord commun avec l’entreprise (dans ce cas, on parle de "CPF co-construit").
Par défaut, les formations financées via le CPF restent hors plan, car elles relèvent d’une démarche individuelle. Mais elles peuvent être articulées avec le PDC pour renforcer la cohérence du parcours.
C’est l’employeur qui décide du contenu du PDC, en fonction des besoins identifiés (métier, sécurité, performance, projets d’entreprise). Les salariés peuvent formuler des demandes, notamment lors des entretiens professionnels, mais l’arbitrage final revient à l’entreprise.
Tout dépend du type de formation :
Oui. De nombreux cabinets RH, organismes de formation ou consultants indépendants proposent un accompagnement pour :
C’est souvent une solution pertinente pour les PME qui ne disposent pas de service RH interne ou qui manquent de temps pour structurer leur politique formation.
Bon à savoir : Certains OPCO proposent aussi un accompagnement personnalisé, avec des outils gratuits pour aider à construire le plan, identifier les priorités et optimiser les prises en charge.
Quand on est en charge du PDC, on jongle souvent entre obligations, demandes internes et réalités budgétaires. Les formations permettent de prendre du recul, de mieux structurer sa démarche et d’agir avec méthode.
Les formations aident à faire la distinction entre ce qui relève du cadre légal, ce qui relève de la stratégie interne, et ce qui peut être anticipé pour sécuriser l’avenir. Elles permettent de construire un plan cohérent, sans zones d’ombre, en intégrant les contraintes métiers, les besoins RH et les attentes des salariés.
En se formant, on apprend à bâtir un plan solide, compréhensible, mobilisable face à l’OPCO ou au CSE. On acquiert des méthodes pour identifier les bonnes actions, planifier efficacement et relier le plan aux entretiens professionnels et à la stratégie de l’entreprise.
Les formations permettent de sécuriser juridiquement ses pratiques, de fiabiliser le suivi, et de dialoguer avec plus d’aisance avec les partenaires internes et externes. Elles évitent les approximations, font gagner du temps et renforcent la légitimité des décisions prises en matière de formation.
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