Choisir et utiliser une borne IRVE adaptée à ses besoins

Quel type de borne choisir, où l’installer, pour quel usage ? Cette page regroupe les articles qui permettent de faire le point. Pour choisir et utiliser une borne IRVE adaptée à ses besoins, mieux vaut avancer étape par étape : usage réel, puissance, compatibilité, lieu de recharge, maintenance… Chaque lien ci-dessous renvoie à un guide spécifique.

Comment choisir et utiliser une borne IRVE adaptée à ses besoins ?

Quelle puissance prévoir ? Quelle technologie choisir ? Où installer la borne, et pour quel usage ? Avant de se lancer, il faut les bases. Il n’existe pas de solution unique. Pour choisir et utiliser une borne IRVE adaptée à ses besoins, il faut tenir compte de plusieurs critères : type de véhicule, fréquence d’utilisation, lieu d’installation, budget, délais… Les éléments sont détaillés dans chacun des articles présentés ci-dessus.

Étape 1 : Clarifier son profil d’utilisateur

Avant de penser puissance ou connectique, il faut revenir à l’essentiel : à quoi va réellement servir la borne, et dans quelles conditions ?

Fréquence et durée des trajets

Un véhicule qui reste garé toute la nuit ne pose pas les mêmes contraintes qu’un utilitaire utilisé toute la journée. Même chose entre une maison individuelle, une entreprise ou une copropriété. Le temps disponible pour recharger, la distance parcourue chaque jour, le nombre de véhicules concernés : tout cela influence le choix.

Budget et délais d’installation

Installer une borne est aussi une question de moyens. Certaines installations sont simples, d’autres demandent des travaux ou des démarches plus longues. Le coût dépend de la puissance, de l’emplacement et du matériel choisi. Des aides existent, mais leur obtention peut prendre du temps. 

Étape 2 : Estimer la puissance nécessaire

La puissance de la borne conditionne directement la durée de recharge. Elle dépend aussi de ce que le véhicule et le site peuvent encaisser.

Combien de kilomètres recharger, et en combien de temps ?

Une borne 7,4 kW recharge environ 35 à 40 km d’autonomie par heure. Une 11 kW monte à 60 km/h, une 22 kW peut aller bien au-delà. Encore faut-il que le véhicule accepte cette puissance : s’il est limité à 7,4 kW, une borne plus puissante ne changera rien.

Vérifier la capacité électrique du site

Une puissance plus élevée demande parfois des adaptations : passage au triphasé, augmentation de l’abonnement ou modification du tableau électrique. Avant de trancher, il est utile de faire un point technique.

Étape 3 : AC ou DC ? Deux technologies, deux usages

Toutes les bornes ne fonctionnent pas de la même façon. Il existe deux types de courant, chacun avec ses usages, ses limites et ses contraintes.

AC : la solution la plus courante

Le courant alternatif (AC) est utilisé dans la majorité des installations. Les bornes AC sont simples à poser, compatibles avec la plupart des véhicules et suffisantes dans la plupart des cas. On les retrouve chez les particuliers, dans les parkings d’entreprise ou sur l’espace public.

DC : pour les recharges rapides

Le courant continu (DC) permet une recharge bien plus rapide, souvent en moins d’une heure. Mais ces bornes coûtent plus cher, consomment plus d’énergie et demandent un raccordement spécifique. Elles sont surtout utilisées par les flottes, les pros ou sur les grands axes.

Étape 4 : Vérifier la compatibilité avec le véhicule

Avant de valider une borne, il faut s’assurer qu’elle correspond bien au véhicule concerné. Connecteur, puissance, chargeur embarqué : tout ne se vaut pas.

Le bon connecteur, au bon endroit

En AC, la plupart des véhicules utilisent une prise Type 2. En DC, c’est généralement du Combo CCS. Le CHAdeMO, encore présent sur certains modèles asiatiques, tend à disparaître.

Attention au chargeur embarqué

La borne ne fait pas tout. Si le véhicule limite la recharge à 7,4 kW, inutile d’installer du 22. Pour éviter les surcoûts, il faut croiser les caractéristiques techniques de la borne avec celles du véhicule.

Étape 5 : Choisir le lieu de recharge

Recharge sur site privé, accès partagé, borne publique : chaque option a ses avantages, mais aussi ses contraintes.

À domicile

Une borne installée chez soi offre une vraie souplesse. Il n'y a pas besoin de chercher une borne libre, ni de badge ou d’application. Il suffit de se brancher quand le véhicule est à l’arrêt.

En complément : le réseau public

Le réseau public reste indispensable pour certains. Il permet de recharger en déplacement, mais suppose un minimum d’organisation : badges, tarifs variables, bornes parfois occupées. Il vient souvent en appui d’une installation fixe.

Étape 6 : Prévoir la maintenance

Une fois la borne installée, il reste à en assurer le bon fonctionnement. Un entretien régulier limite les risques d’incident et prolonge la durée de vie du matériel.

Un suivi simple mais indispensable

Comme tout équipement électrique, une borne doit être entretenue. Nettoyer les connecteurs, vérifier les voyants, tester le fonctionnement : ces gestes évitent bien des pannes. Certaines bornes peuvent être surveillées à distance, ce qui facilite les contrôles.

Prévoir les interventions

En cas de souci, il faut pouvoir compter sur un SAV réactif. Certaines marques proposent des contrats de maintenance ou des garanties étendues. Ce point mérite d’être vérifié dès l’achat, surtout si la borne est utilisée par plusieurs personnes.