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Vous envisagez d’installer une borne de recharge IRVE chez vous, dans votre entreprise ou en copropriété ? Très bon réflexe : recharger à domicile ou sur site reste l’option la plus économique et la plus confortable pour les utilisateurs de véhicules électriques. Mais une question revient toujours en premier : quelle puissance choisir pour sa borne de recharge IRVE ?
Entre le courant alternatif (AC) et le courant continu (DC), les puissances de 3,7 kW, 7,4 kW, 11 kW ou 22 kW, le type de raccordement électrique et les capacités réelles de votre véhicule, le choix n’est jamais anodin. Et il a des conséquences directes sur vos temps de charge, votre budget d’installation et votre confort d’usage au quotidien.
On fait le point.
Les normes évoluent vite ! Pensez à toujours vérifier les dernières dispositions officielles (loi LOM, décret IRVE, réglementation Enedis) avant de lancer votre projet.
Avant de choisir un modèle ou de lancer l’installation, il faut comprendre ce que signifie réellement la puissance d’une borne IRVE. C’est elle qui détermine la vitesse à laquelle votre véhicule électrique pourra se recharger… mais aussi le type de raccordement nécessaire, les travaux éventuels, et parfois le coût global du projet.
La puissance d’une borne de recharge s’exprime en kilowatts (kW). Elle correspond à la quantité d’énergie qu’elle peut délivrer à votre voiture à un instant donné. Plus la puissance est élevée, plus le temps de recharge est court.
Mais attention : la puissance réelle de recharge dépend de plusieurs éléments :
Le courant monophasé est le plus courant dans les logements : il repose sur une seule phase électrique et suffit pour les usages domestiques classiques. Le triphasé, lui, utilise trois phases distinctes et permet d’alimenter des appareils plus puissants, de façon plus stable. On le retrouve surtout dans les grandes habitations, les bâtiments professionnels ou les installations nécessitant beaucoup d’énergie.
Si vous souhaitez installer une borne > 7,4 kW mais que vous êtes en monophasé, il faudra probablement faire une demande de passage au triphasé auprès d’Enedis (coût + travaux à prévoir).
À retenir : Si vous branchez une voiture capable de charger à 7,4 kW sur une borne 22 kW, elle ne se rechargera qu’à 7,4 kW. C’est le véhicule qui limite la puissance, pas la borne.
Il existe deux types de courant pour la recharge électrique : le courant alternatif (AC) et le courant continu (DC). Non, ce n’est pas un hommage déguisé au groupe AC/DC… mais si vous aimez les watts, vous êtes quand même au bon endroit.
La différence fondamentale réside dans le lieu de conversion du courant : en AC, c’est le chargeur intégré au véhicule qui transforme le courant alternatif en courant continu pour alimenter la batterie. En DC, cette conversion se fait directement dans la borne, ce qui permet d’envoyer un courant prêt à l’emploi, beaucoup plus rapidement.
Pour aller plus loin sur le sujet, découvrez notre article complet sur les différences entre borne IRVE AC et DC.
Voici une règle simple pour estimer le temps de recharge :
Par exemple :
Mais dans la réalité, la recharge ne se fait pas à puissance constante sur toute la durée. La fin de charge est souvent plus lente pour préserver la batterie.
Astuce efficacité : Pour optimiser le temps de charge, il est souvent conseillé de recharger jusqu’à 80 % et non 100 %. Cela permet de gagner du temps… et de préserver la durée de vie de la batterie.
Quand on parle de borne IRVE, la puissance est le critère qui revient toujours en premier. Et pour cause : elle conditionne directement le temps de recharge, le type de raccordement électrique… et parfois même la compatibilité avec votre véhicule. Voici les principales plages de puissance disponibles aujourd’hui sur le marché, classées par ordre croissant.
C’est la solution la plus simple et la plus accessible. On parle ici d’une prise renforcée, comme une Green’Up, reliée à une ligne dédiée, avec protection différentielle.
À cette puissance, comptez facilement 10 à 12 heures pour une recharge complète. C’est lent, mais suffisant pour les petits trajets quotidiens ou en appoint. On l’utilise souvent dans les maisons individuelles, en l’absence de borne.
À noter : au-delà de 3,7 kW, l’installation doit impérativement être réalisée par un installateur certifié IRVE.
C’est le format le plus courant à domicile, particulièrement adapté à une installation en monophasé. Elle permet de recharger un véhicule standard en une nuit complète, souvent entre 6 et 9 heures selon la capacité de la batterie.
Elle répond à la majorité des usages quotidiens et offre un bon compromis entre coût, performance et simplicité d’installation. C’est également la puissance maximale supportée par beaucoup de véhicules électriques.
Moins connue que les autres, la borne 11 kW représente une excellente alternative. Elle nécessite un raccordement en triphasé, mais offre des temps de recharge réduits : comptez en moyenne 3 à 5 heures pour une charge complète.
C’est une solution très pertinente pour les professionnels, les flottes légères ou les particuliers disposant d’un véhicule compatible et d’un raccordement triphasé.
La borne 22 kW est la plus puissante que l’on puisse installer en courant alternatif dans un cadre privé. Elle nécessite obligatoirement un raccordement triphasé, une installation robuste et un véhicule compatible avec cette puissance AC.
Elle permet de recharger jusqu’à 100 km d’autonomie en 1 heure, ce qui est particulièrement utile pour les professionnels en déplacement fréquent, ou pour les flottes en rotation rapide.
Mais attention : tous les véhicules ne peuvent pas absorber une telle puissance. Avant d’investir, vérifiez bien la puissance de charge AC maximale de votre voiture (consultez notre article : Les bornes IRVE sont-elles compatibles avec tous les véhicules ?).
C’est un autre monde : on parle ici de recharge en courant continu, à des puissances de 50, 150, voire 350 kW sur certaines stations ultra-rapides. Ces bornes ne sont pas installables chez les particuliers. Elles nécessitent des infrastructures spécifiques, des transformateurs et des autorisations administratives lourdes.
On les trouve sur les aires d’autoroute, les hubs de recharge ou les grands parkings de supermarchés. Très pratiques pour récupérer rapidement de l’autonomie, elles sont toutefois plus chères et ont un impact sur la durée de vie de la batterie si utilisées trop fréquemment.
Pour aller plus loin sur ce sujet, lisez aussi : Recharger à domicile ou sur borne publique : que privilégier ?
Toutes les bornes ne se valent pas, et tous les conducteurs n’ont pas les mêmes besoins. Que vous soyez citadin du quotidien, pro de la route ou artisan pressé, voici quelques cas concrets pour vous guider vers la bonne puissance de borne IRVE.
Vous utilisez votre voiture pour les trajets maison-travail, les courses, les activités des enfants… Vous roulez 30 à 80 km par jour et rentrez tous les soirs à domicile.
La bonne option ?
Une borne 7,4 kW est idéale. Elle permet de récupérer l’autonomie nécessaire en une nuit, sans alourdir votre facture d’électricité ni votre installation. Si votre véhicule accepte seulement 3,7 kW, une prise renforcée peut suffire, mais le confort de la borne reste supérieur (programmation, sécurité, suivi conso…).
Vous partez souvent en déplacement, en week-end ou en vacances, et vous parcourez parfois plus de 200 km par jour.
La bonne option ?
Si votre véhicule accepte 11 ou 22 kW en AC, une borne triphasée de même puissance permet une recharge rapide entre deux trajets. À défaut, restez sur 7,4 kW mais optimisez les recharges en heures creuses pour partir toujours avec le plein.
Vous utilisez un utilitaire électrique, vous avez besoin de recharger rapidement entre deux chantiers ou vous rentrez au dépôt le midi et le soir.
La bonne option ?
Une borne 11 ou 22 kW, selon la compatibilité de votre véhicule, installée en triphasé, pour gagner du temps entre deux tournées. C’est un investissement qui se justifie rapidement sur un usage professionnel.
Vous gérez plusieurs véhicules électriques sur site (flotte interne ou service client), avec une rotation continue et une recharge en journée.
La bonne option ?
Un mix de bornes 11 kW pour les véhicules internes et quelques bornes 22 kW pour les visiteurs ou les véhicules de passage. L’enjeu ici est de dimensionner selon les cycles d’utilisation et de mutualiser les points de charge.
Pour optimiser tout cela, pensez à la connectivité des bornes et à la gestion dynamique de la puissance.
Pas toujours possible d’installer une borne dans un immeuble… mais si le droit à la prise ou une infrastructure collective est en place, vous avez des solutions.
La bonne option ?
Une borne 3,7 ou 7,4 kW (avec la prime Advenir en soutien) est adaptée à une recharge lente mais régulière. C’est le meilleur compromis entre simplicité, coût et respect de la puissance disponible dans l’immeuble.
On l’oublie souvent, mais ce n’est pas la borne qui décide de la vitesse de recharge, c’est d’abord votre voiture. Chaque modèle électrique possède ses propres limites techniques, qu’il s’agisse de recharge en courant alternatif (AC) ou en courant continu (DC). Installer une borne puissante, c’est bien, à condition que votre véhicule puisse suivre.
Chaque voiture électrique ou hybride rechargeable est équipée d’un chargeur embarqué. C’est lui qui détermine la puissance maximale en AC que le véhicule peut recevoir. Ce chargeur convertit le courant alternatif du réseau en courant continu pour la batterie.
Exemple : si votre voiture accepte 7,4 kW en AC, la brancher sur une borne 11 ou 22 kW ne changera rien. La charge sera automatiquement limitée à 7,4 kW.
Du côté du courant continu (DC), utilisé sur les bornes rapides, c’est le système de batterie lui-même qui fixe la limite. Certains modèles acceptent 50 kW, d’autres montent à 150 voire 270 kW pour les plus récents. Là encore, c’est le véhicule qui régule.
Un peu de technique : AC ≠ DC
En AC, c’est le chargeur embarqué qui fait la conversion. Il y a donc une limite technique souvent autour de 7,4, 11 ou 22 kW selon les modèles.
En DC, la conversion se fait dans la borne, et le véhicule reçoit directement un courant utilisable pour sa batterie. C’est plus rapide, mais limité par l’électronique et la capacité thermique du véhicule.
Ce n’est pas toujours indiqué sur la fiche technique du constructeur… mais il existe plusieurs solutions :
La donnée à chercher est souvent : Puissance maximale en courant alternatif (AC) et puissance maximale en courant continu (DC).
Inutile d’investir dans une borne ultra-puissante si votre voiture ne peut recharger qu’à 7 kW. Cela n’améliorera ni le confort, ni les temps de charge, mais gonflera inutilement le prix de l’installation.
À retenir : adaptez toujours la puissance de la borne aux capacités de votre véhicule, pas l’inverse.
Même si votre voiture accepte la charge rapide, et que vous avez repéré la borne idéale… tout cela ne sert à rien si votre installation électrique ne suit pas. Avant d’acheter une borne IRVE, il est indispensable d’évaluer les capacités techniques de votre réseau domestique.
En France, la majorité des logements sont raccordés en monophasé. C’est suffisant pour alimenter une borne jusqu’à 7,4 kW, à condition d’avoir une puissance d’abonnement adaptée.
Si vous souhaitez installer une borne 11 ou 22 kW, vous aurez besoin d’un raccordement en triphasé. Ce type de réseau est plus rare dans le résidentiel, mais peut être demandé auprès d’Enedis.
Le triphasé permet de répartir la charge électrique sur plusieurs phases, ce qui limite les risques de surcharge et permet d’atteindre des puissances plus élevées.
Une borne de recharge, c’est comme un gros appareil électroménager : elle doit être alimentée sans déséquilibrer le reste du réseau domestique. Il faut donc vérifier votre puissance souscrite.
Bon à savoir : avec un compteur Linky, il est plus simple d’ajuster votre puissance souscrite, ou de programmer des recharges en heures creuses pour alléger la demande.
Vous pouvez le faire en ligne via l’espace client de votre fournisseur d’électricité (EDF, TotalEnergies, etc.). C’est Enedis qui réalise la modification à distance via Linky, sans rendez-vous, en moins de 24h dans la majorité des cas. La prestation est facturée à partir de 4,02 € TTC (tarif Enedis 2025).
Si votre installation est ancienne ou sous-dimensionnée, des travaux de mise en conformité peuvent s’imposer : il peut s’agir de tirer une ligne dédiée depuis le tableau électrique, d’ajouter des protections différentielles, de passer au triphasé si nécessaire, ou encore de faire intervenir Enedis ou votre fournisseur pour adapter le raccordement.
C’est justement pour cela que la qualification IRVE est obligatoire au-delà de 3,7 kW : un électricien certifié saura évaluer la faisabilité, proposer des solutions adaptées et réaliser une installation sécurisée, conforme à la norme NF C 15-100.
Si vous disposez de panneaux photovoltaïques, sachez qu’une borne bien dimensionnée peut permettre de recharger votre voiture avec votre propre électricité. Certaines bornes sont même capables de suivre la production en temps réel pour optimiser l’autoconsommation.
Cela implique une configuration spécifique, mais c’est une excellente option pour gagner en indépendance énergétique… à condition là encore que votre installation électrique le permette.
Parce qu’un bon tableau vaut parfois mieux qu’un long discours, voici un récapitulatif des puissances les plus courantes pour les bornes IRVE, avec leurs caractéristiques principales, les usages recommandés et les contraintes associées.
Puissance | Temps de recharge estimé | Usages recommandés | Type de raccordement | Type de courant | Installation requise |
---|---|---|---|---|---|
3,7 kW | ≈ 10 à 12 h | Usage léger à domicile (petits trajets) | Monophasé | AC | Électricien non certifié possible |
7,4 kW | ≈ 6 à 9 h | Usage quotidien à domicile | Monophasé | AC | Installateur IRVE requis |
11 kW | ≈ 3 à 5 h | Usage pro ou longue distance | Triphasé | AC | Installateur IRVE + raccordement adapté |
22 kW | ≈ 1 à 2 h | Flottes, entreprises, usage intensif | Triphasé | AC | Installation renforcée et véhicule compatible |
50 kW et + | ≈ 30 min ou moins | Recharge itinérante, bornes publiques | Triphasé industriel | DC | Non installable à domicile |
Ce tableau vous permet d’évaluer rapidement le bon niveau de puissance à viser selon votre usage, votre installation et les capacités de votre véhicule. Si vous hésitez entre deux puissances, gardez à l’esprit que plus ce chiffre monte, plus l’installation est complexe (et coûteuse).
Choisir une borne IRVE n'est pas uniquement un achat technique : c’est aussi une opération encadrée par la loi. De la qualification de l’installateur aux normes à suivre, plusieurs règles garantissent la sécurité des utilisateurs et la qualité des installations. Voici ce qu’il faut absolument connaître avant de se lancer.
Depuis l’arrêté du 27 octobre 2021, toute borne d’une puissance supérieure à 3,7 kW doit être installée par un professionnel disposant de la qualification IRVE.
Cette certification, délivrée par des organismes comme Qualifelec ou l’AFNOR, atteste que l’électricien a suivi une formation spécifique pour :
Sans cette qualification, aucune aide financière ne pourra être obtenue, et votre assurance pourrait refuser de couvrir un sinistre.
La réglementation française impose certaines dispositions selon le type de bâtiment concerné :
Pensez à consulter la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) et la loi Climat et Résilience pour connaître les obligations spécifiques à votre situation.
Une fois la borne installée, des contrôles peuvent être effectués :
Installer une borne IRVE coûte en moyenne entre 800 € et 1 500 € pour une borne 7,4 kW, et entre 1 500 € et 3 000 € pour une borne plus puissante de 11 à 22 kW. Le prix varie selon la configuration électrique, les travaux nécessaires (comme un passage au triphasé), et la distance entre le tableau électrique et la borne.
Heureusement, plusieurs aides permettent d’alléger la facture. En 2025, un crédit d’impôt permet de récupérer jusqu’à 75 % du montant dépensé, dans la limite de 500 € par borne. La TVA est réduite à 5,5 % pour les logements de plus de deux ans, et le programme ADVENIR peut couvrir jusqu’à 50 % du coût dans les immeubles collectifs ou pour les entreprises.
Ces aides sont accessibles uniquement si l’installation est réalisée par un professionnel certifié IRVE et si la borne respecte les critères d’éligibilité. Pensez à faire valider votre devis avant d’engager les travaux.
Pour en savoir plus, consultez notre article : Quelles sont les aides de l’État pour installer une borne IRVE en 2025 ?
Installer une borne IRVE est un investissement, certes, mais un investissement rentable dès lors que vous utilisez régulièrement votre véhicule électrique. Et ce, que vous soyez particulier ou professionnel.
Le temps d’amortissement dépend principalement de trois facteurs : le coût total de l’installation, la fréquence d’utilisation et les économies réalisées sur le carburant. Plus vous roulez, plus vous rechargez chez vous, plus vite la borne devient rentable.
À titre d’exemple, un conducteur qui parcourt 15 000 km par an économise en moyenne entre 700 et 1 000 euros par an par rapport à un véhicule thermique équivalent. En rechargeant majoritairement à domicile, surtout en heures creuses, cette économie est encore plus significative. Dans ce cas, une borne de 1 200 € peut être amortie en 1 an et demi à 2 ans.
Et ce calcul ne tient même pas compte des aides financières perçues au moment de l’achat. Une fois les aides déduites (crédit d’impôt, TVA réduite ou prime Advenir), le coût net diminue, et l’amortissement devient encore plus rapide.
À long terme, posséder sa propre borne offre aussi une forme de stabilité : vous maîtrisez vos coûts, évitez les files d’attente en station, et profitez pleinement de votre autonomie énergétique.
L’installation d’une borne IRVE ne relève pas uniquement du confort ou de l’initiative individuelle : c’est aussi un sujet encadré par la loi, à la croisée des enjeux environnementaux, énergétiques et immobiliers. Et ce cadre évolue vite.
En France, les obligations sont désormais bien établies :
Dans les bâtiments neufs (résidentiels ou tertiaires), le pré-équipement en IRVE est obligatoire dès qu’un parking est présent. Cela signifie que des conduits, des câbles ou des dispositifs doivent être intégrés dès la construction, pour faciliter la future installation de bornes.
Dans les copropriétés, chaque résident dispose du droit à la prise. Concrètement, vous pouvez demander à installer une borne sur votre place de parking, à vos frais, et le syndic ne peut s’y opposer que pour motif légitime. Une infrastructure collective peut également être votée en assemblée générale.
En entreprise, tout parc de stationnement destiné aux salariés ou au public doit intégrer un certain pourcentage de places pré-équipées ou déjà équipées. Ces obligations s’appliquent dès que des travaux importants sont réalisés ou dans les constructions neuves.
Les installations doivent obligatoirement respecter les normes NFC 15-100, IEC 61851 et être réalisées par un installateur certifié IRVE pour être conformes… et assurables.
Avec l’accélération de la mobilité électrique, la réglementation est appelée à se renforcer. Parmi les pistes déjà évoquées :
L’harmonisation européenne des connecteurs et puissances va continuer pour faciliter la recharge transfrontalière. Cela pourrait imposer certains standards techniques aux nouvelles installations.
Le renforcement du pré-équipement obligatoire, y compris pour les petits bâtiments ou les maisons individuelles neuves, est à l’étude dans le cadre de la transition énergétique.
De nouvelles aides, notamment à destination des professionnels ou des petites collectivités, pourraient voir le jour, pour accompagner le déploiement massif des IRVE.
Enfin, la maintenance et le contrôle régulier des bornes pourrait devenir obligatoire, notamment pour les équipements installés dans les ERP ou en copropriété.
Choisir la puissance de sa borne IRVE n’est ni une décision à prendre à la légère, ni un concours de chiffres. Entre les capacités de votre véhicule, les limites de votre installation électrique, votre usage réel au quotidien et les obligations réglementaires, la puissance idéale est toujours un équilibre.
Inutile de viser trop haut si vous rechargez uniquement la nuit, à domicile, sur un véhicule qui plafonne à 7,4 kW. Mais attention aussi à ne pas sous-estimer vos besoins, surtout si vous envisagez plusieurs véhicules, un usage pro ou une montée en puissance à court terme.
Votre borne est un outil stratégique. Bien choisie, elle vous fait gagner du temps, vous évite des surcoûts, prolonge la durée de vie de votre batterie et valorise votre bien immobilier.
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