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Avec la croissance du parc automobile électrique, de plus en plus d’utilisateurs s’équipent de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. En parallèle, le réseau national de bornes de recharge se développe à un rythme soutenu. Partout en France, on voit fleurir des stations de recharge sur les parkings publics, les aires d’autoroute, les zones d’activité ou devant les immeubles résidentiels.
Une interrogation persiste chez de nombreux conducteurs : les bornes IRVE sont-elles compatibles avec tous les véhicules ? Que l’on conduise une citadine récente, une voiture électrique plus ancienne ou un hybride rechargeable, le doute persiste au moment de se brancher. Faut-il un câble spécifique ? Le connecteur est-il le bon ? La borne reconnaît-elle tous les modèles ? Comment cela se passe à l'étranger ?
Cet article propose de répondre clairement à ces questions. Il revient sur les standards techniques utilisés en France, les différents types de connecteurs, les puissances disponibles et les systèmes d’accès. Objectif : comprendre comment fonctionne la recharge pour tous les profils de véhicules et repérer les cas où des limites peuvent encore exister.
Une borne IRVE, pour « infrastructure de recharge pour véhicules électriques », permet de recharger une batterie de voiture électrique ou hybride rechargeable. Elle est reliée à un réseau électrique et gérée par un opérateur, qui peut être une collectivité, une entreprise privée ou un fournisseur d’énergie. Ces bornes sont installées dans des lieux publics ou privés et mises à disposition des utilisateurs via différents moyens d’accès
Il existe deux grandes catégories de recharge :
Chaque véhicule est compatible avec l’une ou l’autre de ces puissances, selon ses caractéristiques techniques et le type de connecteur utilisé. Pour en savoir plus sur les différences entre les bornes IRVE AC et DC, découvrez notre guide complet.
Avant même de parler de puissance ou de réseau, c’est le type de connecteur qui détermine si une voiture peut se brancher sur une borne. Aujourd’hui, deux formats sont devenus la norme en France et en Europe.
Pour qu’un véhicule puisse se recharger, il faut une connexion physique entre la borne et la voiture. Cette connexion passe par un câble équipé d’un connecteur, et c’est justement ce connecteur qui détermine la compatibilité. Depuis quelques années, la France et l’Union européenne ont imposé des standards afin d’unifier les équipements :
Si la majorité des véhicules récents utilise les standards actuels, quelques modèles plus anciens ou spécifiques peuvent fonctionner avec d'autres connecteurs. Ces formats restent compatibles avec le réseau IRVE, à condition d’avoir le bon câble ou de repérer les bornes adaptées :
Dans tous ces cas, il existe des solutions : câble spécifique, adaptateur, retrofit constructeur ou utilisation d’une borne multi-standard (Type 2, CCS, CHAdeMO), encore courantes sur les stations de recharge rapide.
Tous les véhicules électriques ne disposent pas des mêmes capacités de recharge. La compatibilité avec les bornes dépend du type de connecteur embarqué, de la puissance supportée par le véhicule, et parfois de son ancienneté. Voici ce qu’il faut savoir selon les différents profils.
Les véhicules électriques récents vendus en France sont conçus pour être compatibles avec l’ensemble des bornes normalisées. Ils sont tous équipés d’une prise Type 2 pour la recharge en courant alternatif (AC), ce qui leur permet de se brancher facilement sur les bornes classiques en voirie, en entreprise ou à domicile.
S’ils sont compatibles avec la charge rapide, ces véhicules disposent aussi d’un port Combo CCS2 pour la recharge en courant continu (DC), utilisée principalement sur les stations rapides ou ultra-rapides, notamment sur autoroute.
La puissance de recharge varie selon le modèle, généralement entre 7 kW et 22 kW en AC, et jusqu’à 150 kW ou même 350 kW en DC pour les modèles les plus récents. C’est toujours le véhicule qui limite la puissance reçue : une borne ultra-rapide n’enverra jamais plus que ce que le système du véhicule peut accepter. Cette adaptation est automatique et sans risque.
Concrètement, un véhicule moderne peut donc se brancher sur presque toutes les bornes publiques en France, avec ou sans charge rapide, et recharger en toute sécurité.
Exemple en image :
Comment ça fonctionne ?
Ce système simplifie la vie des utilisateurs : il suffit de brancher le câble adapté, la voiture détecte automatiquement le type de recharge et gère le processus sans intervention supplémentaire.
La quasi-totalité des véhicules hybrides rechargeables utilise exclusivement la recharge en courant alternatif. Ils sont équipés d’un connecteur Type 2, ce qui leur permet de se brancher sur toutes les bornes AC classiques.
La puissance acceptée est souvent limitée à 3,7 kW ou 7,4 kW, ce qui reste adapté à leur petite batterie. Une borne 22 kW leur fournira donc uniquement la puissance que leur système peut gérer, sans risque de surcharge.
Seuls quelques modèles plus anciens ou spécifiques, comme le Mitsubishi Outlander PHEV, peuvent accéder à la recharge rapide en courant continu via un connecteur CHAdeMO. Ces cas restent rares et ne concernent qu’une minorité du parc hybride rechargeable en circulation.
Se brancher à une borne ne suffit pas toujours pour lancer la recharge. Dans la majorité des cas, il faut aussi s’authentifier ou activer le service via un système d’accès. Là aussi, des standards se sont imposés pour faciliter l’usage.
Les badges RFID restent le moyen le plus courant pour débloquer une borne. Ces cartes, fournies par différents opérateurs (Chargemap, KiWhi, Freshmile, etc.), fonctionnent sur la plupart des réseaux grâce à l’itinérance, permise par des plateformes comme GIREVE ou Hubject. Un seul badge peut ainsi suffire pour accéder à des milliers de bornes, sans avoir à multiplier les abonnements.
Les applications mobiles permettent aussi de démarrer une charge à distance. On scanne un QR code sur la borne ou on la sélectionne dans l’appli, puis on valide le paiement. Ce système est de plus en plus répandu, notamment en zone urbaine.
Le paiement par carte bancaire sans contact devient obligatoire sur les nouvelles bornes rapides de plus de 50 kW, selon le règlement européen AFIR entré en vigueur en 2024. Ce mode d’accès, simple et universel, permet de lancer une recharge comme on paierait un plein d’essence.
Enfin, la technologie Plug & Charge, basée sur la norme ISO 15118, commence à faire son apparition. Elle permet au véhicule de s’identifier automatiquement dès qu’il est branché, sans badge ni appli. Encore peu déployée, elle représente une piste prometteuse pour une recharge encore plus fluide à l’avenir.
Voyager en voiture électrique au-delà des frontières françaises est devenu beaucoup plus simple grâce à l’uniformisation des standards en Europe. Les véhicules équipés de prises Type 2 pour la recharge normale et CCS2 pour la charge rapide peuvent se brancher sur la quasi-totalité des bornes publiques dans l’Union européenne et de nombreux pays voisins.
Pour accéder aux bornes, il est recommandé de se munir d’un badge interopérable reconnu à l’international, comme Chargemap ou KiWhi, qui fonctionnent sur de nombreux réseaux européens grâce aux accords d’itinérance. Le paiement par carte bancaire sans contact se généralise aussi, surtout sur les bornes rapides récentes, mais il reste utile de vérifier les modes d’accès acceptés dans chaque pays avant de partir.
En dehors de l’Europe, ou dans certains pays spécifiques, la compatibilité des standards n’est plus garantie. Il peut être nécessaire de se renseigner à l’avance, de prévoir un adaptateur, ou tout simplement d’opter pour une solution de recharge locale ou la location d’un véhicule adapté.
La compatibilité entre véhicules et bornes ne dépend pas seulement du matériel embarqué. Elle est aussi renforcée par les évolutions réglementaires et les choix des acteurs du secteur. À l’horizon 2030, plusieurs mesures vont dans le sens d’un accès simplifié, standardisé et plus large pour tous les utilisateurs :
Toutes ces évolutions vont dans le même sens : faire de la recharge un service simple, universel et fluide, quelle que soit la marque du véhicule ou la borne utilisée.
Pour profiter pleinement du réseau de recharge et éviter les désagréments, voici quelques bonnes pratiques à adopter.
Ces gestes simples contribuent à une expérience de recharge plus fluide et sans stress.
Alors, les bornes IRVE sont-elles compatibles avec tous les véhicules ? Oui, la plupart des véhicules électriques et hybrides rechargeables peuvent se recharger partout en France. Cela est rendu possible grâce à la normalisation des connecteurs Type 2 et CCS, ainsi qu’à l’itinérance entre les réseaux de recharge qui facilite l’accès. Les rares exceptions, comme certains modèles plus anciens ou équipés de standards moins courants, se gèrent aisément grâce à des adaptateurs ou une planification préalable des trajets.
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