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Quelles différences pour le CSE dans une entreprise de plus de 50 salariés ?

À partir de 50 salariés, le CSE change de dimension. Personnalité morale, double budget, consultations annuelles, formation économique de 5 jours pour les élus… les responsabilités s’élargissent et demandent une organisation rigoureuse.


Pour accompagner vos représentants dans cette montée en compétences, il est possible de suivre une formation CSE plus de 50 salariés adaptée à leurs obligations et à la taille de votre entreprise. Ce guide, lui, vous apporte une vision claire des missions, moyens et obligations du CSE à partir de ce seuil.


Seuil des 50 salariés : un CSE plus puissant et encadré

Le passage au seuil des 50 salariés transforme profondément le rôle du CSE. Contrairement aux entreprises de 11 à 49 salariés, le CSE acquiert la personnalité morale et peut gérer un patrimoine propre. Il doit aussi se doter d’un règlement intérieur, d’un secrétaire et d’un trésorier, ce qui structure son fonctionnement. La composition du CSE plus de 50 salariés devient ainsi plus complète et mieux encadrée.


Les obligations évoluent également avec des paliers supplémentaires :

  • 50 salariés et plus : personnalité morale, double budget, consultations économiques et sociales annuelles.
  • 300 salariés et plus : réunions mensuelles par défaut, mise en place obligatoire d’une CSSCT, commissions supplémentaires (formation, égalité pro, logement).
  • 1 000 salariés et plus : obligation d’une commission économique en plus.

Bon à savoir

Le calcul de l’effectif se fait sur la base de la moyenne sur 12 mois consécutifs. C’est ce décompte qui détermine si le seuil de 50 est franchi, entraînant la bascule automatique des obligations.

Passage à plus de 50 salariés en cours de mandat : quelles conséquences ?

C’est l’une des questions les plus fréquentes posées par les entreprises en croissance. Le franchissement du seuil de 50 salariés suscite souvent des doutes : faut-il réorganiser le CSE immédiatement ? Quelles obligations s’appliquent et à quel moment ?

Le régime juridique du CSE évolue progressivement lorsqu’une entreprise franchit ce seuil. L’article L.2312-2 du Code du travail prévoit un mécanisme en deux étapes.


Premier délai : 12 mois consécutifs au-dessus de 50 salariés

Le dépassement du seuil doit être constaté pendant 12 mois consécutifs. Ce n’est qu’à l’issue de cette première période que l’on considère que l’entreprise est durablement passée au régime « CSE +50 ».


Second délai : 12 mois supplémentaires avant les consultations récurrentes

Une fois ce premier délai écoulé, un nouveau délai de 12 mois commence à courir. Ce n’est qu’à la fin de ce second délai que le CSE exerce l’ensemble de ses attributions récurrentes d’information et de consultation (articles L.2312-17 et suivants) : orientations stratégiques, situation économique et financière, politique sociale et emploi.

En pratique, le CSE ne bascule donc dans le régime complet des consultations récurrentes qu’après environ 24 mois à compter du premier franchissement stable du seuil.


Cas particulier à l’approche de nouvelles élections

L’article L.2312-2 précise que si, à l’expiration du premier délai de 12 mois, le mandat restant du CSE est inférieur à un an, le second délai de 12 mois ne commence à courir qu’après le renouvellement du comité. Cela évite de bouleverser le fonctionnement d’un CSE en fin de mandat.


Quid de la variation de l’effectif ?

Pendant le second délai, il n’est pas exigé par le Code du travail que l’effectif reste au-dessus de 50 salariés. La doctrine majoritaire considère donc que le CSE bascule de toute façon vers le régime « +50 » au terme des 24 mois, même si l’effectif a fluctué à la baisse entre-temps.

Bon à savoir

Pendant le second délai, l’effectif peut repasser sous les 50 salariés sans remettre en cause le processus : les attributions récurrentes s’appliqueront malgré tout au terme des 24 mois.

Mettre en place ou renouveler le CSE : le pas-à-pas

À partir de 50 salariés, l’employeur ne peut pas différer la mise en place ou le renouvellement du CSE. Les obligations deviennent plus exigeantes et tout retard expose à un risque de délit d’entrave.


La démarche suit un calendrier précis :

  1. Décider d’organiser les élections : l’employeur en prend l’initiative dès que le seuil est atteint.
  2. Informer les salariés : un affichage doit être réalisé au moins 90 jours avant la fin du mandat en cours, ou dès franchissement du seuil si aucun CSE n’existe.
  3. Négocier le protocole d’accord préélectoral (PAP) avec les organisations syndicales représentatives.
  4. Organiser le scrutin (1er et éventuellement 2e tour).
  5. Installer officiellement le CSE avec les élus titulaires et suppléants.

Dans les structures multi-sites, il faut distinguer CSE d’établissement et CSE central, chacun ayant des compétences propres.

Une fois élu, le comité doit rapidement se structurer : règlement intérieur, secrétaire, trésorier, réunions régulières, commissions éventuelles. Ce sont les fondations d’un fonctionnement stable et reconnu.

Bon à savoir

Un employeur qui ne met pas en place ou ne renouvelle pas le CSE malgré l’obligation légale s’expose à une sanction pour délit d’entrave (article L.2317-1 du Code du travail).

Organiser la gouvernance et les moyens du CSE

Un CSE de plus de 50 salariés ne peut pas se contenter d’un fonctionnement minimaliste. Pour être reconnu et efficace, il doit s’appuyer sur une gouvernance claire et sur des moyens concrets.


Dès son installation, le comité adopte un règlement intérieur. Ce document définit les règles de fonctionnement, l’organisation des réunions et la communication avec les salariés. Il sert aussi de référence en cas de litige.


Le CSE doit également disposer d’un local dédié et équipé : matériel informatique, outils de communication, accès à la BDESE. C’est la condition pour mener à bien ses missions et recevoir les salariés dans de bonnes conditions.


Chaque élu bénéficie d’heures de délégation pour exercer son mandat. Leur volume dépend de l’effectif de l’entreprise et permet aux représentants d’agir en dehors de leurs tâches habituelles. Retrouvez le détail complet des heures de délégation CSE plus de 50 salariés et leurs modalités d’utilisation.


Enfin, le comité peut organiser des réunions préparatoires, inviter des personnalités extérieures (notamment syndicales) et désigner, si besoin, des représentants de proximité pour être plus proche du terrain.

Bon à savoir

L’employeur doit mettre à disposition un local adapté. Une simple salle de réunion partagée ne suffit pas : le CSE doit pouvoir y travailler et accueillir les salariés en toute confidentialité.

Budgets du CSE : fonctionnement, ASC et transferts

Dès 50 salariés, le CSE dispose d’un double budget :

  • un budget de fonctionnement, destiné aux frais de gestion, aux formations et aux expertises ;
  • un budget consacré aux activités sociales et culturelles (ASC), pour financer des avantages destinés aux salariés et à leur famille.

Ces moyens financiers ne sont pas optionnels. Le budget CSE plus de 50 salariés est fixé par le Code du travail et représente une subvention versée par l’employeur :

  • 0,20 % de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 à 1 999 salariés ;
  • 0,22 % de la masse salariale brute dans les entreprises de 2 000 salariés et plus.

Pour les ASC, le montant est défini par accord d’entreprise ou, à défaut, en fonction des dépenses sociales antérieures.


Autre particularité : depuis la réforme, le CSE peut transférer une partie de l’excédent d’un budget à l’autre. Ce transfert est strictement encadré : maximum 10 % de l’excédent ASC peut être versé au budget de fonctionnement, et inversement dans certaines conditions.

Bon à savoir

Les deux budgets du CSE doivent être gérés sur des comptes distincts, avec une comptabilité claire. Chaque euro dépensé doit pouvoir être justifié dans les rapports annuels présentés aux salariés.

Attributions économiques : informations, consultations, BDESE et délais

À partir de 50 salariés, le CSE exerce de véritables attributions économiques. Il ne se contente plus de présenter des réclamations : il est informé et consulté en continu sur les décisions stratégiques de l’entreprise. Le rôle du CSE plus de 50 salariés intègre ainsi un droit permanent à l’information et à la consultation.


La BDESE comme socle d’information

L’employeur doit mettre à disposition une Base de Données Économiques, Sociales et Environnementales (BDESE). Elle centralise toutes les données nécessaires aux consultations récurrentes : orientations stratégiques, situation économique et financière, politique sociale, emploi et conditions de travail.

La mise à jour de la BDESE vaut communication officielle au CSE : l’employeur n’a pas à redonner ces documents séparément.


Trois consultations récurrentes obligatoires

Chaque année, le CSE doit être consulté sur :

  • les orientations stratégiques de l’entreprise et leurs conséquences sociales ;
  • la situation économique et financière ;
  • la politique sociale, l’emploi et les conditions de travail, avec une dimension environnementale intégrée depuis la loi Climat.

Des consultations ponctuelles sur les décisions majeures

Au-delà de ces rendez-vous annuels, le CSE doit être informé et consulté avant certaines décisions :

  • mise en place de moyens de contrôle de l’activité des salariés ;
  • restructuration ou compression d’effectifs ;
  • licenciement collectif pour motif économique ;
  • procédures de sauvegarde, redressement ou liquidation.

Les délais pour rendre un avis

La loi encadre strictement le temps laissé au CSE pour rendre ses avis. En l’absence d’accord collectif fixant d’autres délais, on applique les règles suivantes :

  • 1 mois pour une consultation classique ;
  • 2 mois si le comité décide de recourir à un expert ;
  • 3 mois si plusieurs expertises sont menées en parallèle.

Ces délais commencent à courir dès que l’employeur transmet au CSE toutes les informations nécessaires, souvent via la BDESE.


L’objectif est d'éviter que les consultations s’éternisent et que les projets de l’employeur restent bloqués. Passé ce délai, si les élus n’ont pas rendu d’avis, le silence vaut avis négatif réputé rendu. Cela signifie que l’employeur peut avancer sur son projet, même sans accord du comité, dès lors qu’il a respecté les obligations d’information.

Bon à savoir

Le CSE peut saisir le juge en référé si les informations transmises par l’employeur sont jugées insuffisantes. Dans ce cas, les délais de consultation sont suspendus le temps que le juge statue.

Santé, sécurité et conditions de travail : agir et tracer

À partir de 50 salariés, le CSE reprend les missions autrefois confiées au CHSCT. Ses prérogatives en matière de santé et sécurité au travail sont renforcées et doivent être exercées de manière régulière et tracée.


Analyse et prévention des risques

Le CSE participe à l’analyse des risques professionnels et de leurs conséquences sur les salariés (article L.2312-9). Cela inclut les risques liés aux postes de travail, mais aussi les facteurs psychosociaux (stress, surcharge, harcèlement).


Il peut réaliser des enquêtes en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle et proposer des mesures correctives pour éviter la répétition des incidents.


Inspections et droit d’alerte

Le CSE dispose d’un droit d’inspection des lieux de travail et peut mener au moins 4 inspections par an (article L.2312-13). Il peut aussi déclencher un droit d’alerte en cas de danger grave et imminent : l’employeur doit alors immédiatement mener une enquête conjointe et prendre des mesures de protection.


CSSCT obligatoire dans certains cas

Dans les entreprises de 300 salariés et plus, ou dans certains établissements classés à risque (sites Seveso, nucléaire, industries chimiques), la création d’une Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) est obligatoire (articles L.2315-36 et L.2315-37). Elle permet de traiter plus en détail les sujets santé-sécurité.


En dessous de ce seuil, la CSSCT peut être mise en place par accord ou par décision de l’inspecteur du travail.


Référent harcèlement

Depuis 2019, le CSE doit désigner parmi ses membres un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes (article L.2314-1). Ce représentant bénéficie d’une formation spécifique et joue un rôle de relais de confiance pour les salariés.

Bon à savoir

Au moins 4 réunions annuelles du CSE doivent porter sur la santé, la sécurité et les conditions de travail (article L.2315-27). Ce quota est impératif, même si d’autres sujets sont à l’ordre du jour.

Négociation collective : le rôle du CSE en l’absence de délégué syndical

Normalement, la négociation des accords d’entreprise revient aux organisations syndicales représentatives. Mais dans les entreprises de plus de 50 salariés dépourvues de délégué syndical, le CSE peut être amené à prendre le relais.


Des conditions strictes

Le CSE peut conclure certains accords collectifs (article L.2232-24 du Code du travail). Pour être valides, ces accords doivent être approuvés :

  • par des élus titulaires représentant au moins 50 % des suffrages exprimés aux dernières élections ;
  • ou par référendum auprès des salariés si la signature ne dépasse pas 50 %.

Ces accords peuvent concerner, par exemple, l’intéressement, la participation, le temps de travail ou encore l’épargne salariale.


Un rôle encadré mais stratégique

Même si le CSE n’a pas vocation à remplacer les syndicats, il peut assurer une fonction essentielle dans les entreprises où aucune organisation syndicale n’est implantée. Cela permet d’éviter un vide juridique et de garantir la conclusion d’accords nécessaires au fonctionnement de l’entreprise.

Bon à savoir

Un accord signé par le CSE doit être déposé sur la plateforme TéléAccords. Comme pour les syndicats, il bénéficie d’une publicité légale et peut être contesté devant le tribunal judiciaire.

Réunions CSE : fréquence, ordre du jour et procès-verbaux

Les réunions sont le cœur de l’activité du CSE. Elles rythment le dialogue social et conditionnent la validité des consultations obligatoires.


Fréquence minimale des réunions

En l’absence d’accord collectif, la loi fixe la périodicité (article L.2315-28) :

  • 1 fois par mois dans les entreprises de 300 salariés et plus ;
  • 1 fois tous les 2 mois dans les entreprises de 50 à 299 salariés.

Un accord majoritaire peut aménager cette fréquence, mais avec un minimum de 6 réunions par an (article L.2312-19).


Ordre du jour et préparation

L’ordre du jour est établi conjointement par le président (employeur ou représentant) et le secrétaire du CSE (article L.2315-29). Tous les sujets devant être traités, y compris les consultations légales, doivent y figurer. Les élus peuvent aussi organiser des réunions préparatoires pour harmoniser leurs positions.


Procès-verbaux et communication

Après chaque réunion, un procès-verbal doit être rédigé par le secrétaire et validé par le comité (article D.2315-26). Ce PV reprend les débats, décisions et avis rendus. Il doit être communiqué aux salariés, en général par affichage ou intranet, afin de garantir la transparence du dialogue social.


Réunions extraordinaires

En dehors de la programmation ordinaire, une réunion peut être convoquée si la majorité des élus titulaires en fait la demande (article L.2315-28). Cela permet de traiter rapidement des sujets urgents comme un projet de restructuration ou un risque grave en matière de santé et sécurité.

Bon à savoir

Le non-respect de la fréquence des réunions ou l’absence de consultation sur un sujet obligatoire peut être qualifié de délit d’entrave (article L.2317-1 du Code du travail).

Formations obligatoires des élus : économique et SSCT

À partir de 50 salariés, la loi impose aux élus du CSE de suivre des formations obligatoires pour exercer leurs missions.


La formation économique

Les membres titulaires élus pour la première fois bénéficient d’un stage de formation économique de 5 jours (article L.2315-63).

  • Objectif : comprendre la gestion de l’entreprise, lire et analyser les comptes, anticiper les conséquences sociales des décisions économiques.
  • Financement : cette formation est prise en charge par le budget de fonctionnement du CSE.

La formation SSCT

Tous les membres du CSE bénéficient d’une formation en santé, sécurité et conditions de travail (articles L.2315-18 et L.2315-40).

  • Durée : au moins 5 jours lors du premier mandat, puis renouvelée à chaque réélection (3 jours dans les entreprises de moins de 300 salariés).
  • Financement : prise en charge par l’employeur comme frais de fonctionnement.

Une obligation à planifier dès le début du mandat

Ces formations conditionnent la capacité des élus à défendre les salariés et à exercer leur droit d’alerte de manière crédible. Elles doivent être planifiées rapidement après l’élection pour que le comité soit opérationnel.

Sur oùFormer, vous réservez en quelques clics des formations CSE dédiées aux entreprises de plus de 50 salariés. Disponibles partout en France, en présentiel ou en ligne, elles permettent à vos élus de maîtriser rapidement leurs nouvelles obligations.

Calendrier annuel type du CSE de plus de 50 salariés

Un CSE de plus de 50 salariés doit respecter un rythme régulier de consultations et de réunions. Pour aider les élus à s’organiser, voici un calendrier annuel type qui synthétise les principales échéances légales. Chaque période correspond à une étape clé dans le dialogue social et doit être anticipée dès le début du mandat.

 

Période Obligations clés Explications pratiques Références
Janvier – Mars Consultation sur les orientations stratégiques Vision à 3 ans présentée par l’employeur (emploi, compétences, organisation, sous-traitance). Le CSE rend un avis transmis au conseil d’administration. Art. L.2312-24
Avril – Juin Consultation sur la situation économique et financière Analyse des résultats, perspectives, investissements. Le CSE peut recourir à un expert-comptable payé par l’employeur. Art. L.2312-25
Juillet – Septembre Consultation sur la politique sociale, emploi et conditions de travail Examen des données sociales (embauches, salaires, égalité H/F, conditions de travail, santé-sécurité). Inclut la prévention et les indicateurs sociaux. Art. L.2312-26
Tout au long de l’année Réunions ordinaires 1×/mois ≥300 salariés ; 1×/2 mois 50–299 salariés. Accord possible, mais au moins 6/an. Art. L.2315-28 et L.2312-19
Minimum 4 fois/an Réunions thématiques SSCT Au moins 4 réunions doivent aborder les sujets santé, sécurité et conditions de travail, en plus des inspections éventuelles. Art. L.2315-27
Annuel Présentation et approbation des comptes du CSE Présentation des budgets (fonctionnement et ASC). Certification par un commissaire aux comptes pour les CSE dépassant certains seuils. Art. L.2315-69
Renouvellement Formations obligatoires des élus Formation économique de 5 jours pour les titulaires élus pour la première fois + formation SSCT (5 jours, puis 3 jours si réélu). Art. L.2315-63 et L.2315-18



CSE plus de 50 salariés : entre obligations renforcées et opportunités sociales

Le passage au seuil des 50 salariés n’est pas un détail administratif : c’est un tournant dans la vie sociale de l’entreprise. En dotant le CSE d’une personnalité morale, d’un double budget et d’un droit de regard permanent sur la stratégie, le législateur en fait un acteur incontournable du dialogue social.


Pour les directions, c’est un engagement supplémentaire en matière de transparence et de concertation. Pour les élus, c’est une montée en compétences qui suppose de maîtriser les comptes, les enjeux RH et les règles de santé-sécurité.

Anticiper ces obligations plutôt que de les subir est la meilleure garantie d’un fonctionnement apaisé. C’est aussi l’assurance de transformer le CSE en véritable partenaire de la performance et du climat social, plutôt qu’en simple contre-pouvoir.

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