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Quelle certification IRVE choisir ?

Vous vous lancez dans l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques ? Alors vous avez sûrement entendu parler de la “qualification IRVE”... et découvert qu’elle ne s’obtient pas simplement avec une formation.


Ce guide, rédigé en juin 2025 avec les informations les plus à jour, fait le point sur les deux principaux organismes certificateurs reconnus en France : AFNOR et Qualifelec. Tous deux proposent une certification conforme à la réglementation, mais avec des modalités, délais et profils cibles différents.

Les critères évoluent régulièrement (procédures, tarifs, documents exigés…) : cette version est à jour à la date indiquée.


N'hésitez pas à consulter directement les sites officiels pour vérifier d'éventuelles mises à jour.

L’objectif ici n’est pas de vous dire lequel choisir, mais de vous donner toutes les clés pour prendre une décision éclairée. On entre dans le détail.



Certification IRVE : un passage obligé pour les pros

Depuis le 1er juillet 2022, toute entreprise qui installe des bornes de recharge de plus de 3,7 kW doit être certifiée IRVE. C’est une obligation réglementaire inscrite dans l’arrêté du 27 octobre 2021, en lien avec la norme NF X 50-091.


Pourquoi ? Parce qu’une borne de puissance moyenne ou élevée implique des risques techniques, électriques, mais aussi des exigences en matière de communication, de supervision et d’évolutivité. Pour garantir la sécurité et la qualité, seules les entreprises qualifiées peuvent intervenir au-delà de ce seuil.


Et attention :

  • la formation IRVE, même si elle est indispensable, ne suffit pas.
  • Seule une certification délivrée par un organisme accrédité vous permet de réaliser ces installations légalement.

La qualification IRVE est attribuée à l’entreprise, mais elle repose sur un référent technique désigné, comme l’exige l’arrêté du 27 octobre 2021. Si ce référent quitte la structure, l’entreprise doit en nommer un nouveau et transmettre ses justificatifs. Sans cela, la qualification devient caduque.


Besoin de revenir aux bases ?
Découvrez notre article dédié pour comprendre ce qu’est réellement une qualification IRVE, à qui elle s’adresse et pourquoi elle est devenue incontournable.

Les deux organismes certificateurs IRVE : AFNOR et Qualifelec

En France, deux structures sont aujourd’hui accréditées pour délivrer la qualification IRVE : AFNOR Certification et Qualifelec. Tous deux sont habilités à évaluer si votre entreprise est capable de réaliser des installations conformes à la réglementation. Mais leurs approches peuvent différer selon certains critères pratiques.



Deux organismes, une même finalité réglementaire

Que vous passiez par l’un ou l’autre, votre certification sera reconnue par les textes officiels. Les deux s’appuient sur les mêmes exigences de fond : conformité à la norme NF X 50-091, validation de l’habilitation B2, présence d’un référent technique formé IRVE, dossier technique complet.


Quelques différences dans les modalités

Même si la base est identique, on note quelques variations d’un organisme à l’autre :

  • Délais de traitement
  • Mode de dépôt de la demande (plateforme en ligne ou dossier papier)
  • Accompagnement et support client
  • Grille tarifaire ou conditions pour les petites structures

On entre dans le détail dans les parties suivantes.


Quels sont les niveaux de certification IRVE disponibles ?

La certification IRVE se décline en plusieurs niveaux qui correspondent à différents types d’intervention sur les bornes de recharge. Chaque niveau impose des conditions spécifiques, en fonction de la puissance des installations et de la complexité technique du chantier.


Trois niveaux d’installation progressive

Chaque niveau de qualification IRVE correspond à un type d’installation plus complexe : voici comment ils s’articulent.


Niveau 1 : pour les installations standards de bornes monophasées jusqu’à 22 kVA, sans supervision. C’est le point d’entrée classique pour les petites installations résidentielles.


Niveau 2 : pour les installations supervisées ou pilotées à distance. Il est requis dès qu’il y a échange de données ou interconnexion à un système de gestion.


Niveau 3 : pour les infrastructures en courant continu (DC), c’est-à-dire les bornes de recharge rapide. Ce niveau nécessite une expertise renforcée.


Modules complémentaires : maintenance et études

En parallèle de ces trois niveaux d’installation, deux domaines complémentaires peuvent faire l’objet d’une certification IRVE :

  • Maintenance : pour les entreprises intervenant sur les bornes en phase d’exploitation (diagnostic, entretien, réparation).
  • Études de conception : pour les structures assurant le dimensionnement, le choix des solutions techniques, ou le déploiement à grande échelle.

Références obligatoires

Chaque demande de certification doit être accompagnée de références de chantiers justifiant de l’expérience du référent technique. Si votre entreprise n’en dispose pas encore, un statut probatoire est possible, le temps d’accumuler les premiers projets.

Pour en savoir plus sur les contenus pédagogiques par niveau et les parcours de formation associés, vous pouvez consulter notre article : Comment se déroule la formation installateur IRVE.

Délai d’obtention : combien de temps prévoir ?

Une question qui revient souvent : combien de temps ça prend ? La réponse dépend de l’organisme choisi et surtout de la qualité du dossier que vous envoyez.


Des délais variables selon l’organisme

Du côté de Qualifelec, les retours d’expérience font souvent état de délais compris entre 2 et 3 mois. Cela peut aller plus vite dans certaines régions, notamment si le référent technique est déjà connu de l’organisme ou si les pièces du dossier sont complètes dès le départ.


Chez AFNOR Certification, les démarches sont généralement un peu plus fluides, avec des délais moyens observés autour de 3 à 5 semaines lorsque le dossier est complet et conforme. Cela peut néanmoins s’allonger en période de forte demande.


Un facteur déterminant : la complétude du dossier

Dans tous les cas, le temps d’attente dépend très fortement de la qualité du dossier. Un document manquant, une référence imprécise, une formation non conforme… et le traitement peut se bloquer pendant plusieurs semaines.

Comment se déroule la demande de certification IRVE ?

Une fois votre formation validée et votre activité prête à décoller, reste à franchir l’étape de la demande. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, les démarches ne sont pas identiques selon l’organisme choisi.


Un dépôt 100 % en ligne chez AFNOR

AFNOR Certification a opté pour un parcours entièrement dématérialisé. La demande s’effectue sur leur plateforme en ligne, avec dépôt des pièces justificatives via un espace dédié. C’est un format particulièrement apprécié par les grandes structures ou les entreprises déjà habituées à la gestion numérique des certifications.


Un parcours plus souple chez Qualifelec

Chez Qualifelec, la procédure peut se faire en ligne ou par courrier, avec un accompagnement plus personnalisé selon les régions. Les entreprises peuvent également solliciter les délégations locales pour poser leurs questions ou faire relire leur dossier avant l’envoi. Ce mode hybride séduit souvent les TPE et les artisans.


Les pièces à fournir : un dossier technique complet

Quel que soit l’organisme, la structure candidate doit fournir :

  • Une attestation de formation IRVE du référent technique au bon niveau
  • La preuve de l’habilitation électrique B2 minimum
  • Une liste de chantiers récents (ou demande en probatoire si début d’activité)
  • La liste du matériel utilisé
  • Une déclaration du référent technique désigné pour la qualification
La qualification IRVE en probatoire, c’est une porte d’entrée pour les entreprises qui n’ont pas encore de chantier à présenter mais souhaitent se positionner rapidement sur le marché.

Concrètement, si vous venez de vous former et que vous n’avez pas encore réalisé d’installation IRVE, vous pouvez quand même déposer un dossier auprès de l’AFNOR ou de Qualifelec. À la place des références de chantiers finalisés, vous demandez une qualification probatoire. Elle est attribuée pour 12 mois, le temps de réaliser vos premières installations sous ce statut.

Une fois vos chantiers terminés, vous pourrez transmettre les preuves de réalisation pour transformer votre qualification probatoire en qualification classique.

Durée de validité et renouvellement

La certification IRVE est généralement valide pour 4 ans. Un audit de suivi est prévu au bout de 2 ans, pour s’assurer que l’entreprise continue à répondre aux critères.


En cas de changement de référent technique, une mise à jour du dossier est indispensable. Et pour conserver la certification au-delà de la période initiale, une procédure de renouvellement devra être engagée, avec des justificatifs à fournir à nouveau.

Combien ça coûte ? Grille tarifaire et budget à prévoir

Quand on parle certification, la question du coût arrive très vite. Et à juste titre : c’est un investissement à anticiper. Même si les tarifs exacts peuvent légèrement varier selon les situations, voici ce qu’il faut savoir pour se faire une idée claire.


Une base tarifaire autour de 500 à 800 € pour le niveau 1

Pour une première certification IRVE de niveau 1, comptez en moyenne entre 500 € et 800 € HT. Cela couvre l’analyse du dossier, l’attribution de la qualification, et l’accès à la base documentaire ou au portail dédié.


Le montant dépend notamment :

  • du nombre de sites à certifier,
  • de la taille de votre entreprise,
  • et de l’organisme choisi (les grilles peuvent différer).

Des frais additionnels à prévoir

Au-delà de la première certification, d'autres frais peuvent s’ajouter :

  • Audit de suivi (à 2 ans) : généralement autour de 300 à 400 € HT, selon les organismes
  • Renouvellement à 4 ans : tarif proche d’une certification initiale
  • Frais annexes éventuels : réédition de certificat, modification du dossier, etc.

Chez Qualifelec comme chez AFNOR, ces éléments sont détaillés dans leurs catalogues de services. Les prix peuvent aussi varier selon votre secteur géographique et le type de prestation demandée.

Une certification à anticiper dans le budget global

En résumé, il faut considérer la certification IRVE comme un poste budgétaire à part entière, à intégrer dans votre développement d’activité. Si vous intervenez régulièrement sur des chantiers IRVE ou souhaitez proposer des services de maintenance ou de conception, cette certification devient un levier de crédibilité et de conformité, et donc, un investissement rentable.

À qui s’adresse chaque certification IRVE ?

Choisir entre AFNOR et Qualifelec, c’est un peu comme choisir un itinéraire : tout dépend d’où vous partez, comment vous travaillez, et où vous voulez aller. Aucun organisme n’est « meilleur » que l’autre, mais chacun attire des profils différents. Voici ce qu’on observe sur le terrain.


AFNOR : une préférence marquée chez les grandes structures

AFNOR Certification est souvent plébiscité par les grands comptes, les groupes nationaux ou les bureaux d’études habitués à la gestion dématérialisée. Son fonctionnement 100 % en ligne, ses outils numériques de suivi et son image très institutionnelle en font une référence solide pour ceux qui gèrent plusieurs sites ou un volume de chantiers élevé.


Les entreprises ayant déjà d'autres qualifications AFNOR apprécient la continuité dans la gestion documentaire et les échanges structurés. L’approche peut sembler plus formelle, mais elle rassure les structures bien organisées.


Qualifelec : un partenaire proche des PME du terrain

Du côté de Qualifelec, on retrouve une approche plus directe, souvent privilégiée par les TPE et PME du génie électrique. L’organisme est perçu comme plus accessible, avec un contact humain facilité, des interlocuteurs terrain, et un certain pragmatisme dans l’accompagnement.


Certains artisans apprécient aussi la possibilité de démarches hybrides (papier + en ligne), ou le fait de pouvoir échanger plus facilement par téléphone selon leur région. Qualifelec est historiquement bien implanté dans le secteur électrique, ce qui crée une forme de proximité métier.


Ce qui peut faire pencher la balance

En réalité, votre choix dépendra surtout de :

  • votre mode de fonctionnement (numérique ou papier),
  • votre taille d’entreprise,
  • vos habitudes de gestion des certifications,
  • et éventuellement… de votre ressenti lors du premier contact.

Dans tous les cas, l’important reste de préparer un dossier solide et de choisir l’organisme avec lequel vous vous sentirez à l’aise sur le long terme.



À retenir : la certification IRVE, votre carte d’accès au marché

Vous l’avez vu, la certification IRVE n’est pas un simple tampon à obtenir en vitesse. C’est une démarche stratégique, qui structure votre activité autour de critères vérifiables : compétences, sécurité, conformité, fiabilité.


Peu importe l’organisme que vous choisissez, AFNOR ou Qualifelec, ce qui compte, c’est la solidité de votre dossier, la clarté de vos références, la cohérence de vos pratiques. Un référent technique bien formé, des chantiers bien documentés, du matériel conforme… et vous entrez officiellement dans le cercle des installateurs qualifiés.


Cette qualification, c’est aussi ce qui ouvre l’accès aux appels d’offres, permet de proposer des installations éligibles aux aides publiques, et rassure les clients face à la montée en puissance des mobilités électriques.

Vous visez une montée en compétences progressive ? Découvrez comment structurer votre parcours d’installateur IRVE

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