Nous utilisons des cookies pour vous fournir l'ensemble de nos services, notamment la recherche et les alertes. En acceptant, vous consentez à notre utilisation de ces cookies.
Choisir mes préférences
Se former à la LCB-FT : une obligation légale et une exigence professionnelle
La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) ne relève pas d’un simple engagement éthique : c’est une obligation réglementaire inscrite dans le Code monétaire et financier.
Toute entité soumise à la LCB-FT – établissements bancaires, compagnies d’assurance, professions juridiques réglementées, agents immobiliers, prestataires de services en actifs numériques (PSAN)… – doit mettre en place un dispositif de vigilance adapté, incluant la formation régulière de ses équipes.
La réglementation impose notamment :
Sur oùFormer, vous trouverez des formations dédiées à la LCB-FT, conformes aux exigences des autorités de contrôle (ACPR, AMF, DGCCRF) et adaptées aux spécificités de votre secteur.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Cette section vous donne une vue d’ensemble des contenus, formats et publics concernés par les formations LCB-FT, afin de vous guider vers la solution la plus adaptée à vos obligations professionnelles.
Les formations en LCB-FT visent à renforcer la conformité des professionnels face aux obligations réglementaires en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Elles permettent de:
Ces formations sont conçues pour apporter une vision claire, opérationnelle et conforme aux attentes des autorités de contrôle (ACPR, AMF, DGCCRF).
Le programme varie selon le niveau de spécialisation et la profession, mais les modules abordent généralement les points suivants :
Certaines formations incluent un focus sectoriel (immobilier, assurance, finance, professions juridiques, PSAN…).
Ces formations s’adressent à tous les professionnels soumis à la réglementation LCB-FT, notamment :
Aucun prérequis n’est nécessaire pour les formations de sensibilisation.
En revanche, les formations de perfectionnement ou destinées aux référents LCB-FT peuvent nécessiter une première expérience dans le domaine ou une fonction en lien direct avec la conformité.
La durée d’une formation LCB-FT varie selon son niveau et ses objectifs :
Les formations sont proposées en présentiel, à distance (visio) ou en e-learning, selon l’organisme de formation.
oùFormer vous permet de comparer les différentes modalités pour choisir la solution la plus adaptée à vos contraintes.
La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) repose sur un dispositif juridique exigeant, conçu pour s’adapter aux évolutions constantes des risques financiers et des menaces criminelles. Les entreprises assujetties doivent se conformer à un cadre réglementaire précis, structuré autour d’obligations de vigilance, de contrôle, de traçabilité et de déclaration, sous peine de sanctions administratives et pénales.
En France, le Code monétaire et financier constitue le texte de référence. Il précise les obligations imposées aux personnes dites « assujetties », détaillées aux articles L.561-1 à L.561-45.
Parmi ces obligations figurent :
Au niveau européen, la 6e directive anti-blanchiment (UE) 2018/1673, transposée en droit français, a introduit :
En 2023, la France a déclaré à TRACFIN plus de 160 000 signalements, contre 115 000 en 2019, soit une augmentation de près de 40 % en 4 ans, preuve de l’intensification des obligations de vigilance dans les entreprises.
Le blanchiment d’argent (article 324-1 du Code pénal) est passible de :
Le financement du terrorisme (article 421-2-2) est puni de 10 ans d’emprisonnement et 225 000 € d’amende. Ces peines peuvent être doublées si les faits sont commis en bande organisée.
Plusieurs autorités assurent le contrôle et le suivi des dispositifs LCB-FT :
Chaque autorité publie régulièrement des lignes directrices, rapports de contrôle et sanctions disciplinaires, à consulter impérativement pour ajuster son dispositif interne.
Le futur Paquet LCB-FT européen, en cours de finalisation à l’horizon 2025-2026, prévoit la création d’une autorité européenne dédiée (AMLA) et l’harmonisation des contrôles.
Les entreprises doivent donc anticiper ces évolutions, en renforçant leurs systèmes de veille réglementaire, leurs procédures internes et la formation de leurs collaborateurs.
Ce cadre juridique s’applique à un nombre croissant de secteurs. Dans la section suivante, voyons concrètement quelles entreprises et professions sont concernées par ces obligations.
Le cadre LCB-FT ne s’adresse pas uniquement aux établissements bancaires. Il concerne aujourd’hui un large éventail de secteurs économiques, désignés comme personnes assujetties par le Code monétaire et financier. Ces entités sont légalement tenues de mettre en place un dispositif interne de vigilance et de former leurs collaborateurs.
Les acteurs les plus étroitement encadrés sont issus du secteur financier, avec des obligations de conformité renforcées :
Ces structures sont soumises à un contrôle permanent par l’ACPR et doivent désigner un correspondant LCB-FT.
Les professions du droit et du chiffre sont également tenues à une vigilance accrue, dès lors qu’elles interviennent dans des opérations susceptibles d’être utilisées à des fins de blanchiment :
Leurs ordres ou autorités de tutelle peuvent imposer des contrôles internes et orienter les pratiques de formation.
Certaines activités commerciales, bien que non financières, sont directement visées par la réglementation :
Les obligations de vigilance s’appliquent notamment lors de transactions importantes en espèces ou de cessions atypiques, avec un risque de blanchiment.
Les prestataires de services sur actifs numériques sont désormais pleinement intégrés au champ LCB-FT.
Ils doivent notamment :
Ce secteur fait l’objet d’une attention particulière de la part de l’ACPR et de l’AMF, en raison de sa vulnérabilité aux circuits de blanchiment transfrontaliers.
Au-delà de la diversité des profils, une constante demeure : toute entité assujettie doit mettre en place un dispositif de conformité structuré. La section suivante détaille les éléments à intégrer dans ce dispositif.
Pour répondre aux exigences du cadre LCB-FT, les entreprises assujetties doivent formaliser un dispositif interne complet, adapté à la nature de leurs activités, à leur taille et à leur exposition au risque. Ce dispositif ne peut se limiter à une déclaration de principe : il doit être concret, opérationnel, régulièrement mis à jour et contrôlé.
La première étape consiste à formaliser une politique écrite de LCB-FT, alignée sur les exigences du Code monétaire et financier et, le cas échéant, sur les lignes directrices de l’ACPR, de l’AMF ou des ordres professionnels. Cette politique doit inclure :
Chaque entité doit désigner un responsable chargé du pilotage du dispositif. Il veille à la conformité des pratiques, coordonne la mise en œuvre des procédures, supervise les signalements à TRACFIN et assure le lien avec les autorités de contrôle. Dans les structures de taille importante, cette mission est souvent intégrée à la direction conformité ou au service audit.
Le dispositif doit être soutenu par un système de contrôle interne rigoureux. Cela implique une traçabilité des opérations sensibles, une conservation des documents pendant cinq ans minimum, et des audits réguliers pour évaluer l’efficacité des procédures. Tous les éléments doivent pouvoir être produits en cas de contrôle, sans délai.
Le dispositif n’est jamais figé. Il doit faire l’objet d’évaluations régulières, notamment lors de l’apparition de nouveaux produits, marchés ou canaux de distribution. Les pratiques doivent intégrer les retours d’expérience, les évolutions réglementaires et les alertes diffusées par les autorités comme TRACFIN ou le GAFI.
La conformité passe aussi par une bonne maîtrise des règles par les équipes. Dans la partie suivante, nous détaillons les obligations en matière de formation LCB-FT.
Le Code monétaire et financier impose à toutes les entités assujetties à la LCB-FT de former leurs collaborateurs, afin de garantir une application effective des obligations de vigilance, de détection et de déclaration. Cette exigence est régulièrement rappelée par les autorités de contrôle telles que l’ACPR, l’AMF ou TRACFIN.
Les entreprises doivent ainsi mettre en place une politique de formation structurée, répondant aux critères suivants :
Cette formation ne peut être négligée : en cas de contrôle, l’absence de preuve ou un contenu inadapté peut être lourdement sanctionné.
Le non-respect des obligations liées à la LCB-FT expose l’entreprise à des sanctions pénales, administratives et financières.
Le Code pénal prévoit jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et plusieurs centaines de milliers d’euros d’amende en cas de blanchiment aggravé ou de financement du terrorisme.
Les autorités de contrôle (ACPR, AMF, DGCCRF) peuvent également prononcer des sanctions administratives lourdes : blâme, mise en demeure, retrait d’agrément ou amendes pouvant atteindre plusieurs millions d’euros.
Au-delà de l’aspect juridique, les conséquences réputationnelles peuvent être durables : perte de partenaires, rupture de relations commerciales, exclusion d’appels d’offres… Un manquement à la LCB-FT peut fragiliser toute l’organisation.
D’où l’importance de former les équipes, structurer les procédures et anticiper les contrôles.
Mettre en place une formation LCB-FT adaptée à votre activité est aujourd’hui un enjeu de conformité stratégique. Ce n’est pas seulement répondre aux exigences du Code monétaire et financier : c’est permettre à vos équipes de maîtriser les obligations légales, de reconnaître les risques de blanchiment de capitaux, de savoir réagir face à une opération suspecte, et d’appliquer les bons réflexes en matière de déclaration à TRACFIN.
En cas de contrôle, les autorités (ACPR, AMF, DGCCRF) examinent non seulement les procédures en place, mais aussi le niveau de compétence des collaborateurs. Une formation professionnelle en LCB-FT, régulièrement mise à jour, est donc un atout décisif pour anticiper les audits et prouver la robustesse de votre dispositif de vigilance.
La montée en compétence par la formation LCB-FT permet aussi d’aligner les pratiques entre le terrain, les fonctions support et la direction. Elle renforce l’engagement collectif autour d’un objectif commun : protéger l’entreprise contre les risques financiers, juridiques et réputationnels.
Grâce à oùFormer, vous pouvez comparer les modules de formation à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, qu’ils soient en présentiel, à distance ou en e-learning. Certaines formations sont conçues pour les référents conformité, d’autres pour les collaborateurs en front-office ou les métiers du conseil, de la finance, de l’assurance ou de l’immobilier.
Voir plus
Voir plus
Infos
Trouver le bon CACESComprendre l'habilitation éléctriqueMentions légalesConditions d'utilisationNous utilisons des cookies pour vous fournir l'ensemble de nos services, notamment la recherche et les alertes. En acceptant, vous consentez à notre utilisation de ces cookies.
Choisir mes préférences