Mieux communiquer pour mieux soigner

La communication avec l’autre : le reconnaître ici et maintenant La reconnaissance profonde de l’autre

• Dimensions du temps, de l’espace et de l’écoute : un accueil possible
• Le malade comme personne et non comme objet de techniques
• Deux êtres humains en présence : respect et disponibilité
• La place de la parole
• Les gestes corporels apaisants : toucher, massages, relaxation

Apprentissage fondamental : implication et travail sur soi du soignant

• Être proche, sans être vulnérable
• Être distinct du patient, sans en être distant
• Être chaleureux, sans être dans l’affectivité
• Disposition intérieure : se taire pour écouter l’autre, être patient et accueillant
• Entendre les résonances dans notre propre être et celles de l’autre (transfert et contre-transfert)
• Reconnaître ses peurs pour aller au-delà
• Les « forces » nécessaires : sécurité et stabilité intérieures, autonomie, sensibilité
• Ne pas « conseiller » ni « imposer » mais permettre à l’autre de trouver ses réponses

Prendre soin du soignant et prendre soin du malade

• S’écouter pour écouter l’autre
• Partager le travail en équipe permet d’accueillir l’autre dans sa détresse
• Apprendre du « plus faible »

L’Approche Centrée sur la Personne, de Carl Rogers

• Chaque personne dispose en elle des capacités de se transformer
• Un milieu « facilitateur » permet qu’elle les découvre et les mette en œuvre
• Notions de congruence, d’accueil inconditionnel et d’empathie
• L’écoute active, les processus inconscients, l’absence de jugement

Les difficultés rencontrées dans la communication avec l’autre souffrant

• Prendre l’autre comme « objet » et non comme « sujet »
• Le danger de « l’étiquette », peurs, jugements, aprioris, rejets
• Désir de maîtrise : « je sais pour lui »
•  Sentiments de menace pour l’écoutant quant à sa propre intégrité
• Non perception de ses limites
• Deux écueils : la fusion ou le rejet