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Conformément à l’article L2315-18 du Code du travail, le référent harcèlement CSE doit suivre la formation SSCT obligatoire. Pour aller plus loin, des modules complémentaires apportent des outils pratiques. Choisissez la formation adaptée à votre entreprise, en présentiel ou à distance, sur oùFormer.
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Trois salariés sur quatre estiment que le harcèlement est répandu dans les entreprises (Ipsos x Qualisocial, 2022). Un sur six déclare avoir été directement confronté à des violences ou à du harcèlement psychologique dans son parcours professionnel (OIT, 2022). Rien qu’en 2023, plus de 84 000 victimes de violences sexuelles ont été recensées hors cadre familial par le ministère de l’Intérieur.
Face à cette situation, le législateur a multiplié les garde-fous. Depuis la loi du 5 septembre 2018, chaque CSE doit désigner un référent harcèlement sexuel et agissements sexistes (article L2314-1 du Code du travail). La loi santé au travail de 2021 a renforcé son droit à la formation SSCT, et rappelé que la prévention des risques relève de l’obligation générale de sécurité de l’employeur (article L4121-3-1).
Le référent harcèlement ne peut pas rester une fonction symbolique. Il doit être clairement identifié, recevoir une formation adaptée et agir concrètement pour prévenir, écouter, orienter et instaurer un environnement de travail respectueux.
Pour aller plus loin : la formation harcèlement au CSE et le rôle du référent harcèlement.
Le référent harcèlement, élu parmi les membres du CSE, n’a pas un rôle symbolique. Sa mission est au cœur de la prévention des risques psychosociaux et de la protection des salariés.
Le référent sensibilise les salariés aux risques de harcèlement sexuel et d’agissements sexistes. Il contribue à instaurer un climat de travail respectueux et à promouvoir une culture de prévention au sein de l’entreprise.
Il est l’interlocuteur identifié des salariés confrontés à une situation de harcèlement. Son rôle est d’écouter, de recueillir les signalements et d’orienter les victimes vers les bons relais internes ou externes (employeur, inspection du travail, médecine du travail, associations spécialisées).
Le référent harcèlement prend part aux enquêtes menées après un signalement ou un incident. Il peut proposer des actions correctives et contribuer à l’élaboration de plans de prévention intégrés aux travaux du CSE.
En lien avec les autres élus, il relaie les alertes auprès de l’employeur et veille à ce que la prévention du harcèlement figure à l’ordre du jour des réunions CSE. Ce rôle lui confère une place stratégique dans le maintien d’un climat social serein.
La désignation d’un référent harcèlement au sein du CSE entraîne obligatoirement une formation. Sans ce parcours, le référent ne dispose pas de la légitimité ni des compétences nécessaires pour exercer pleinement sa mission.
Comme tous les élus du CSE, le référent bénéficie du droit à la formation Santé, Sécurité et Conditions de Travail (SSCT), prévu par l’article L2315-18 du Code du travail.
Cette formation obligatoire lui donne une base solide pour comprendre les enjeux de santé et sécurité au travail, y compris la prévention du harcèlement.
Durée minimale prévue par la loi :
À découvrir également : l’enquête du CSE en cas de harcèlement moral et la désignation du référent harcèlement au CSE.
Au-delà de la formation SSCT obligatoire, il est vivement recommandé aux référents de suivre des formations complémentaires spécifiquement axées sur la lutte contre le harcèlement sexuel, les agissements sexistes et plus largement les risques psychosociaux (RPS).
Ces formations approfondissent les obligations légales, les définitions juridiques précises et les responsabilités de l’entreprise. Elles intègrent également les problématiques liées aux RPS : stress, isolement, burn-out, climat délétère.
Chaque secteur professionnel présente ses propres risques : relations clients dans le commerce, travail en équipe dans l’industrie, hiérarchie complexe dans les grandes entreprises, etc. Les modules complémentaires permettent d’adapter les outils de prévention et d’intervention aux réalités du terrain.
Ces formations privilégient les mises en situation, les jeux de rôle et l’analyse de cas concrets. L’objectif : permettre aux référents d’acquérir une posture opérationnelle et de réagir de manière appropriée face à des situations sensibles, au-delà du strict cadre légal.
En combinant la formation SSCT obligatoire et ces modules complémentaires, le référent harcèlement devient un acteur pleinement opérationnel de la prévention et du dialogue social.
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